Théo-Zahia, même combat ? Verra-t-on un jour Théo défiler pour JP Gaultier ?
Dans la pénible affaire Théo, il ne manquait plus que lui : Franck Ribéry ! L’attardé du Bayern, qui cire le banc de touche depuis plus de deux ans à cause de son genou – en réalité depuis ses démêlés avec la justice français dans l’affaire Zahia, une prostituée mineure.
L’ancien capitaine des Bleus, grandement responsable du désastre sud-africain en 2010 (pas la mort de Mandela, non, l’élimination prématurée de la France), essaye de se refaire une virginité médiatique en choisissant le camp du Bien. Comme tous les incultes, il commet faute sur faute. Ici, on n’est plus dans la faute de goût, mais dans la faute politique. Au fait, que va faire Ribéry quand les Allemands vont le renvoyer en France, lui le travailleur étranger surpayé ?
- Parce qu’un maillot du Bayern est moins cher qu’un anus artificiel
L’homme qui s’impose sur le plateau de TF1 en pleine Coupe du Monde en sandales de vestiaires avec chaussettes blanches a été littéralement rejeté par le pays, pour tout ce qu’il charriait : l’image d’un petit caïd qui fait régner la loi des cités dans une équipe qui n’avait plus rien à voir avec une sélection nationale. Il a fallu descendre aussi bas pour que les Français réagissent et réveillent leur patriotisme, humilié en permanence par les médias et leurs relais. Dont les footballeurs issus des cités ont fait partie, en jouant comme des chèvres pour « leur » pays (Gallas, Ribéry, Evra, Nasri). Pitoyable exemple pour la jeunesse. À l’époque (2010), les inscriptions de jeunes dans les clubs de foot ont chuté drastiquement. Voilà ce qui se passe quand on confie les clés du camion à des multimillionnaires désaxés.
Remarquez, il n’y a pas que les footeux richissimes qui sont capables de faire ou dire des conneries. Ce lundi 20 février 2017, c’était au tour de Mélenchon de proposer le chiffrage de son projet. On vous la fait courte, parce qu’il y a 5 heures de démonstration en vidéo (source Le Monde) :
Le cadrage prévoit l’augmentation des salaires de six points en moyenne, avec notamment une augmentation du smic net de 173 euros par mois, quelque 3,5 millions d’emplois créés, dont 2 millions dans le secteur marchand, mais aussi une augmentation du taux de prélèvements obligatoires, passant de 45 % du produit intérieur brut (PIB) aujourd’hui à 49,2 % en 2022, permettant d’obtenir de meilleurs services publics.
- Il suffit à Jésus Mélenchon de tendre le doigt vers le Ciel pour que l’argent tombe en pluie
On le voit, c’est du « Mitterrand et ses 110 propositions » tout craché, avec la fameuse relance de 1981, qui a coûté très cher au pays. L’augmentation du pouvoir d’achat – fort bienvenue – s’est transformée en explosion des importations : l’industrie des biens de consommation française n’a pas suivi. Il est vrai que le processus de désindustrialisation était déjà bien avancé…
Le programme de Mélenchon, c’est « demain on rase gratis ». Mais on rase qui ? Toujours les mêmes : la fameuse classe moyenne, dite moyenne. Celle qui fait la richesse du pays, qui bosse, produit et paye ses impôts rubis sur l’ongle. Celle que le PS et ses économistes soi-disant de gauche ont pillée pendant le quinquennat – 95 milliards de prélèvements supplémentaires, quand même ! – pour financer leurs réformes absurdes. Mélenchon ne cache pas comment il va puiser les 100 milliards dont il a besoin : par une hausse d’impôts. Aucune différence avec Hollande qui lui, soyons honnêtes, n’avait pas choisi une politique de relance mais de rigueur. Tout ça pour coller à l’objectif d’un déficit public ne dépassant pas 3% du PIB. Comprendre que le commissaire politique européiste – pardon, européen –Moscovici a plus de pouvoir que le président de la République française.
Grand Soir ou grand dépenSoir ?
La classe moyenne se trouve entre le chien de la France d’en haut (ceux qui vivent sur le dos de la Bête imonde) et l’os de la France d’en bas (ceux qui vivent des minima sociaux). Elle est littéralement ce qu’on devrait appeler le Trésor national. C’est la France qui raque la redevance télé pour des programmes insultants de propagande, qui ne peut pas défiscaliser ou se sauver à Bruxelles, qui ne dîne pas au Siècle, qui ne contrôle pas la liberté d’expression (CRIF, LICRA, SOS Racisme, LGBT), et qui ne vit pas des aides de l’État... qui sont parfois nécessaires pour certains.
C’est le paradoxe Mélenchon : aux vilains « bourgeois » de financer la « révolution » ! Si l’on veut faire un parallèle historique osé, ce sont les nervis du NKVD qui vont dans les années 1924-1926 et 1932-1933 prendre aux paysans ukrainiens le grain pour le vendre à l’étranger, besoin de devises oblige, tout en faisant crever de faim un pays entier par trop nationaliste…
Pendant qu’on parle de Mélenchon, son copain socialiste Hamon a lui aussi évalué son programme, sauf qu’avec le revenu universel, on risque d’exploser les 100 milliards. Personne n’a d’ailleurs pris au PS vraiment la peine de chiffrer ce projet pharaonique.
Au fait, le gaucho et le socialo vont-ils s’unir pour envoyer l’un des deux au second tour ? À un, ils ont selon les sondages une chance de passer ; à deux c’est adios la finale. Hélas, Libé nous apprend ce lundi matin que le ticket Hamon-Mélenchon, c’est « non ». Du coup, sur les réseaux sociaux, colossale panique des sympathisants de gauche. Certains voient déjà pointer un scénario à l’allemande. Rappel historique : c’est l’opposition entre socialistes et communistes qui permettra, lors des législatives de mars 1933, au parti d’Adolf Hitler de rafler la mise.
- 1933 : contre tous les sondages (qui n’existaient pas), un petit caporal prend le pouvoir en Allemagne
Le NSDAP recueille près de 44% des suffrages (que les propagandistes du Système comparent déjà aux 42 à 44% pour Marine Le Pen au second tour [1]), contre 18 pour les sociaux-démocrates et 12 pour les communistes, auxquels on peut ajouter les 11% du Zentrum (Parti du centre). C’est grâce à son alliance avec le Parti national du peuple allemand (8% des votes), que tout le monde a oublié, que le NSDAP peut dominer le Reichstag (qui vient de cramer).
Finalement, derrière son chaos apparent, l’actu est très logique : on part de Ribéry à Munich, on passe par le bolchevisme des années 20 et 30, et on arrive en 1933 en Allemagne.