Ce jeudi 9 novembre 2017 est marqué par une double offensive. Il y a 100 ans, presque jour pour jour, s’éteignait le premier conflit mondial, enfin, sa première moitié, puisqu’après un petit passage en souterrain, il ressurgira en 1939. Aujourd’hui, nous les Français sommes confrontés à un autre genre d’offensive.
Il s’agit de la pince « sionisme de droite – LGBT de gauche ». Le siono-fascisme incarné par Manuel Valls, prince déchu transformé pour les besoins de la cause (israélienne) en perturbateur national, et l’injonction LGBT qui s’en prend à tout le secteur culturel. La pince de droite c’est pour la politique dure, celle de gauche pour le sociétal. Entre les deux, le cœur des Français balance, ou s’en balance. Mais il n’y a pas un jour sans annonce d’un côté ou de l’autre. La démocratie, c’est la double tyrannie !
Manuel Valls a-t-il été marabouté par Israël ?
La gauche antiraciste vient d’exploser en deux morceaux après avoir marché sur une mine très puissante, placée là par des petits malins, « l’affaire Tariq Ramadan ». Deux médias mais aussi deux visions politiques de gauche se font face, celle de Charlie Hebdo – sur une ligne atlanto-sioniste impulsée par la paire Sarkozy-Valls – et celle de Mediapart, nettement moins islamophobe. On pourrait croire à un joute verbale entre deux tendances cousines mais pas du tout : le marteau « Ramadan » sert à écraser tout ce qui ne serait pas suffisamment islamophobe ou prosioniste dans la bande à Edwy Plenel, qui est acculée dans les cordes. Il s’agit d’une purge impulsée par le Système qui ne supporte plus le moindre écart avec la ligne dominante. Et la ligne dominante est LGBT-sioniste. La pince, quoi.
- Monsieur Krabs dans Bob L’éponge est-il une caricature antisémite ?
Que va-t-il se passer ? Plenel doit donner des gages d’anti-ramadanisme, c’est-à-dire de prosionisme, car il a eu le malheur de commettre un livre où il expliquait, en gros, que le juif d’aujourd’hui – comprendre « la victime du Système » – c’est le musulman. Cette toute petite résistance est déjà de trop, et Manuel Valls est envoyé passer le lance-flammes anti-résistants dans les médias. On lui ouvre toutes les portes, alors qu’il n’est qu’un petit député paumé, ni PS ni LREM, qui plus est un député très très mal élu. Oui, mais Manu le Déchu a été élu par le Lobby ! Et ça vaut toutes les voix de tous les électeurs de France ! Il peut alors s’adonner à son sport favori : la lutte pour l’emploi et la paix. Erratum, la lutte contre l’antisémitisme :
Il faut regarder la réalité en face. L’antisémitisme qui a porté les crimes de Merah existe toujours, il évolue. C’est le combat de ma vie, celui de Charlie, il faut le poursuivre. @LaMatinaleLCI @audrey_crespo
— Manuel Valls (@manuelvalls) 9 novembre 2017
Ce en quoi il est sur la ligne Charlie, ou c’est Charlie qui est sur la ligne Valls... Alors voir Charlie attaquer Mediapart sur les exactions sexuelles commises par Ramadan, qui serait l’ami (idéologique) de Mediapart, ça sent le rafistolage de congruence à la Kepel ! Un Kepel qui a disparu du paysage, après avoir essayé vainement de faire coïncider les objectifs des terroristes avec ceux d’E&R...
La même technique est à l’œuvre aujourd’hui : djihadiser tout ce qui résiste au rouleau compresseur systémique. Pourtant, il n’y a pas si longtemps (1996), le même Charlie abritait en son sein un sacré lascar, pédophile de son état, qui était en plus le grand copain de Philippe Val. Un Philippe Val qui se situe exactement sur la ligne de Manuel Valls, celle de la gauche prétendument « réaliste »... ce bel euphémisme pour sioniste. Alors si on veut faire des amalgames, il y a de quoi !
La vanne du jour
Au fait, vous savez pourquoi on n’entend pas (trop) Le Monde sur l’affaire Ramadan ? Parce que Pierre Bergé !
Ne quittons pas la veine de la dominance, parce que ça a des effets partout. Aujourd’hui est tombée l’attribution du prix Médicis, un des trois grands prix littéraires avec le Goncourt et le Renaudot. Et qui c’est qu’a gagné ? Yannick Haenel ! Oui et alors ? On vous la fait courte : Haenel se fait connaître en 2009 avec un bouquin sur la Shoah, précisément sur Jan Karski, le jeune officier de renseignement de l’armée polonaise qui va faire remonter aux Alliés un rapport sur le ghetto de Varsovie. Le livre ne présente aucun intérêt, c’est un plagiat mal écrit du film Shoah de Claude Lanzmann, qui déchaînera sa colère de gardien de la Mémoire contre Haenel. Un Haenel récompensé aujourd’hui pour son roman Tiens ferme ta couronne, dont voici la critique par Le Monde (on aime bien faire se tamponner deux trucs bienpensants) :
À partir de cette situation, le roman d’Haenel prend forme ; il s’enflamme avec une prodigieuse efficacité et tente de se rapprocher peu à peu de son objet, le dévoilement de l’intensité par l’œuvre d’art. L’écrivain enchaîne des moments romanesques aussi improbables que burlesques.
Il y a quelque chose d’épique dans la destinée de cette créature aux deux visages : héros et loser. En quête d’absolu, il n’écarte jamais la possibilité de l’échec. C’est le risque à prendre pour rester disponible aux manifestations fragiles de la beauté, qu’elles s’incarnent dans un daim, dans le bruissement d’un arbre ou dans la nudité d’un corps. La littérature est une forme d’accomplissement pour donner corps à ces visions. Le narrateur finira par oublier son scénario sur Cimino, et écrira son propre livre.
Ça donne envie, non ? Mais c’est pas pour se moquer qu’on parle du Médicis, juste pour rappeler que le Goncourt est allé à Vuillard pour une rédac sur les nazis, le Renaudot à Guez pour un disserte sur Mengele, et le Médicis à Haenel qui a percé grâce à la Shoah. Ah, il y a une vannasse sur Haenel : il est le cofondateur de la revue Ligne de risque.
« Tiens ferme ta gueule ! »
Ceci nous amène tout naturellement au troisième et dernier thème du jour, la chasse aux chômeurs. Oui, on fait un parallèle risqué entre la chasse aux fainéants et la persécution des juifs, on sait jamais, ça peut matcher dans l’esprit des bobos.
Le journal eurolibéral Les Échos nous apprend que le contrôle des chômeurs s’intensifie, ce qui était la volonté de Pierre Gattaz, le patron du MEDEF. Sur les 270 000 chômeurs contrôlés en 2016, un sur sept a été radié, ce qui fait 14% de fraudeurs. Il y a 215 agents – pardon, chasseurs de glandeurs – qui sillonnent les routes de France et les agences du Pôle Emploi. Quel est le deal ?
Si le chômeur ou la chômeure n’effectue pas de recherche d’emploi « active et concrète », et s’il rejette « deux fois de suite sans motif légitime une offre raisonnable », alors il dégage. Ça fait de la place pour les autres, ceux qui recherchent activement. Oui mais voilà, des emplois, y en a pas des masses. Le problème numéro un, c’est la formation : des centaines de milliers de Français en âge de travailler sont soit peu, soit mal formés. Attention, on ne parle pas de malformation physique mais de malformation professionnelle. Que les fainéants qui nous lisent se rassurent : s’ils sont radiés et qu’ils se remettent à chercher activement un emploi, alors ils sont racceptés dans la Grande Famille des Chômeurs Gattazés.
Ce qu’oublient nos dominants américanisés à mort dans leur tête, c’est que beaucoup de chômeurs sont démotivés, et que le principe de devoir lécher le cul d’une administration à l’efficacité pas vraiment redoutable peut en rebuter plus d’un. Qui n’est jamais tombé sur un agent deux fois plus fainéant (ou deux fois plus con) que lui ? Hein ? Bon. On ne va pas non plus rejeter la faute sur les 54 000 agents (putain, cinquante-quatre mille !) du PolEmp, mais quand même, cette armée mexicaine au budget de 6 milliards censée gérer une armée de chômeurs... ça se saurait si elle faisait reculer la Bête immonde [1].
La vanne de fin n’est pas drôle
D’un côté on a un gouvernement 100% MEDEF qui criminalise le chômeur un peu abattu, et de l’autre le même gouvernement ouvre les vannes à des dizaines de milliers de clandestins chaque année, sans compter les 250 000 immigrés officiels. La plupart ne dispose pas d’une formation valorisante pour notre pays comme chercheur en biotechnologies ou ingénieur dans les missiles. C’est pas avec les jeunes Soudanais ou Érythréens poussés par les Israéliens dans notre pays qu’on va améliorer le niveau moyen de formation et la recherche d’emploi...
En bonus : la chanson Soyez pédés de Patrick Font !