Ils se demandent ce qu’est être un homme aujourd’hui, ils sont catholiques, ils sont 300, et ils ne savent pas trouver la bonne mesure entre viril et doux. C’est vrai que les injonctions tombent de toutes parts, et toujours dans le sens de la dévirilisation. C’est normal.
Des stages de masculinité
Rien vu d'aussi malaisant depuis longtemps..pic.twitter.com/RXIX6XANdW— Guillaume Blardone (@gblardone) 30 mars 2017
(Pour voir le reportage entier sur la virilité du 20 Heures de France 2 en date du 29 mars 2017 sans les commentaires féministes, cliquez ardemment ici !)
On rappelle, fait historique, que quand les Allemands arrivaient dans un village d’URSS soupçonné de contenir des partisans, ils éliminaient d’abord les hommes de 15 à 50 ans, c’est-à-dire en âge de se battre, et ensuite « passaient » au reste de la population. Le rapport avec aujourd’hui ? Pour dominer une société, par exemple la société française, il faut d’abord réduire sa masculinité, ou son taux de masculinité. Ensuite, la résistance sera moins farouche. C’est exactement ce qui se passe actuellement, en gros depuis les années 70, celles de la libération de la Femme. Et de la contention des Hommes.
Eh oui, il y a eu un mouvement de ciseaux avec d’un côté l’augmentation du pouvoir des femmes, et de l’autre l’abaissement du pouvoir des hommes. Tout le monde le sait, et c’est bateau de le dire. Mais alors, la libération de la femme n’a-t-elle servi que de trompe-l’œil à la réduction de l’homme ? Et si c’était ça, le but oligarchique ? Enfin, précisons, l’homme blanc catholique. Voilà pourquoi, tout à fait logiquement, 50 ans après la révolution dite sexuelle, les hommes blancs catholiques se posent des questions. Et la bonne question à se poser n’est pas « peut-on être viril et doux à la fois ? », ou « peut-on rester encore un tout petit peu macho s’il vous plaît maîtresse ? », mais « est-ce qu’on se serait pas fait rouler dans la farine oligarchique par hasard ? »
On reste dans le catholicisme avec le « rapport à l’argent ». C’est un cliché que d’associer catholiques et « problème à l’argent », ça nous fait une transition bancale mais c’est mieux que rien, et si vous avez mieux, ne vous gênez pas pour envoyer à la rédaction.
Le rapport à l'argent dans ce pays est maladif, et ce n'est pas @FrancoisFillon qui dira le contraire https://t.co/ZKyI3BgdFv
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) 30 mars 2017
Ceux qui se baladent un peu sur Twitter découvrent une autre facette des personnalités : même s’il y a eu quelques détournements de comptes, si certaines se sont fait pirater leur nom, la plupart des personnalités twittent elles-mêmes, ou se font aider pour les plus nulles en français.
Pour Jean-Michel Aphatie, on a d’abord tous cru à une blague : ses tweets étaient tellement agressifs et fillono-cnetrés qu’on s’est dit qu’un petit malin avait ouvert un compte à son nom et que le vrai Aphatie devait avoir un autre compte du genre @jmaphatielevrai, ou @aphatieofficiel. Mais pas du tout. C’était son vrai compte, et on a mesuré en live la réalité du bonhomme. Était-ce dû à la fin du Grand Journal et du gros salaire qui allait avec ? Peut-être. Lui seul le sait. Mais le gars ne semblait pas dans son état normal. On espère qu’il ne prenait pas de stupéfiants pour sa chronique quotidienne mais ça paraît peu plausible, même si ça peut expliquer son agressivité en plateau contre tout ce qui était patriote ou non UMPS.
- France Tel-Aviv, la nouvelle chaîne de France Télévisions
Aujourd’hui, Jean-Michel a retrouvé une émission bien-pensante (ouf) sur Franceinfo, la nouvelle chaîne de service public qu’on n’arrive toujours pas à identifier au milieu de France Info la radio, France 24 la chaîne internationale, francetvinfo le site, France 2, France 3 et compagnie. C’te foutoir ! Jean-Mich peut laisser libre cours à sa cruauté professionnelle quand il reçoit un candidat hors alternance, on le sait depuis toujours, mais sur Twitter, il règle ses comptes perso. Et celui qu’il a dans le nez, c’est pas une paille, c’est Fillon. Ex-Premier ministre, et candidat républicain à la présidentielle.
Faux, usage de faux, escroquerie aggravée : ce n'est plus une mise examen, c'est une récitation du code pénal https://t.co/QM7GHwWCqD
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) 21 mars 2017
Ah tiens, #Fillon se compare à de Gaulle... À part une mise en examen, ils ont d'autres points communs ? https://t.co/SLqZFAc69y
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) 29 mars 2017
On sait pas pourquoi, mais Aphatie tire à boulets rouges sur le Sarthois. Il en a même lâché Marine Le Pen ! Enfin, presque...
Sur la main que serre @MLP_officiel se trouve le sang des opposants à Poutine. Alors, pourquoi ? https://t.co/oFxzn7n4ON
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) 24 mars 2017
Et depuis l’affaire « Penelope », on est passé au stade du déchaînement. C’est bien simple, on dirait un trolleur de 14 ans qui rêve de revanche virilo-sociale. Pourtant c’est bien Aphatie, ex-directeur de l’information de RTL, quand même. Donc les réseaux sociaux, ça révèle paradoxalement l’intimité des utilisateurs.
On veut pas faire les donneurs de leçons comme lui, mais quand on a gagné 2 500 euros par émission dans Le Grand Journal, soit 50 patates par mois, on la ramène pas sur le pognon mal gagné des autres. Avant, c’était l’abonné de Canal qui se saignait pour rémunérer Jean-Michel ; aujourd’hui c’est le bon Français qui paye sa redevance « Aphatie ». La mouche a changé de cochon de payant...
Dis-moi sur qui tu ne tapes pas et je te dirai pour qui tu te désisteras…
De Fillon la passerelle est toute trouvée pour passer à Macron, puis Mélenchon. Quelque chose est en train de se dessiner à gauche, qui sent le furet. Hamon étant dans les choux, sauf surprise atomique, si Macron se qualifie, c’est Mélenchon qui tiendra la corde pour le second tour, une corde en forme de nœud coulant pour Macron. Quelles sont les tractations en cours entre ces deux zozos ?
Parfum d'entente entre #Mélenchon et #Macron pour empêcher le troisième débat du 1er tour de la présidentielle Le 20 avril sur #France2
— Bruno Jeudy (@JeudyBruno) 30 mars 2017
Ça sent le désistement et la énième trahison des idéaux de gauche par Mélenchon, qui vient de refuser toute alliance avec Hamon. Un Mélenchon qui ne pourra décemment pas figurer dans un gouvernement social-traître macroniste. À moins qu’on ne lui refile un strapontin, comme Jospin l’avait fait en l’an 2000, en le nommant ministre délégué à la Formation professionnelle.
C’est le drame de la gauche de la gauche, devoir toujours finir en carpette de la gauche de trahison. Mais on dira que ça s’appelle « rassembler pour le second tour », dans ce que les spécialistes appellent la technique du « trimaran », qui consiste à ratisser sur sa gauche au premier tour puis sur sa droite au second, et tant pis si les deux ailes ne correspondent en rien. Ce qui compte, c’est le dimanche 7 mai à 20 heures, et le reste, on s’en tape ! Les promesses se dissipant comme par magie très exactement à 20 heures 01. Vous êtes prévenus.