Trump rafle la présidence des États-Unis en chiant sur le politically correct ? Aussitôt, nos clowns nationaux s’empressent de copier l’original – Macron vient à ce sujet d’en sortir une solide sur les jeunes, avec les 35 heures – sans savoir ou en faisant semblant d’ignorer que depuis 30 ans, on dispose d’une espèce de Trump français, qui s’appelle Jean-Marie (Le Pen). Un balanceur de vérités qui dérangent tout le système médiatico-politique, qu’on appelait auparavant l’establishment (l’étable). L’herbe est toujours plus verte ailleurs…
Dans la série « trumpisation » des candidats français, et après on vous jure sur la tête de Kepel qu’on arrête avec Donald, la meilleure du jour vient quand même du candidat à la primaire de droite – un sacré déclassement pour un ex-président de la République – Nicolas 10 mensonges/minute Sarkozy. « Nicolas Sarkozy espère un effet Trump », nous dit la presse.
Si Clinton avait gagné, il aurait espéré un « effet Clinton ». Si une chèvre avait gagné, un effet chèvre. Sarkozy est un caméléon-lierre, un animal végétal qui prend la couleur de tout ce qui monte et en plus il s’y agrippe, aspirant toute la substance de son hôte. Une fois que ce dernier est pompé à mort, il l’abandonne. Une sorte de parasite intelligent, une créature darwinienne qui serait dominante si elle n’était repérée par les autres créatures, plus saines dans leur fonctionnement. Alors on le garde, car il égaye un peu les campagnes pourries d’ennui que les Français subissent depuis la dernière vraie campagne droite/gauche, celle de 1979/1981.
Si Sarko se fait piquer comme un vulgaire voleur de bonbons, c’est parce qu’il ment mal. Enfin, il profite de la longue tradition de paresse journalistique, pour mentir effrontément, lourdement, durablement. Cependant, depuis l’avènement du Net, mentir n’est plus aussi simple. Il ne faut pas mentir plus, mais mieux. Il y a plusieurs techniques éprouvées, pour raconter des craques aux gens. Le problème du mensonge à l’ancienne, c’est qu’il vous revient dans la gueule. La dernière génération de menteurs ne fonctionne plus selon les principes à papa, mais avec une dose massive d’inversion culottée. Et dans ce domaine, la Belkacem est imbattable.
Quand Hollande aura été chassé du fauteuil du pouvoir visible par le pouvoir profond, Najat continuera à salader sur la désinformation, elle qui est la reine de la désinformation (la sexualité, l’école, l’égalité). La capacité à pratiquer l’inversion accusatoire dépend de l’investissement en culot : ceux qui en ont arrivent à inverser le rapport victime/bourreau, ou victime/responsable, et ainsi, glorifier les assassins d’al-Nosra en déboîtant l’armée syrienne légitime. Ou excuser les racailles en dénonçant les Français qui se défendent. Non, vraiment, l’inversion accusatoire c’est la liberté, des possibilités inouïes de parole et d’action.
En vérité, l’inversion accusatoire est la maladie du socialo-sionisme, et elle le perdra. Elle consiste à nier le réel pour imposer une grille que tout le monde désire, idéalement, mais que tout le monde rejette, concrètement. On en arrive à détruire l’inestimable patrimoine national pour le remplacer par la production « contemporaine » sans valeur ni avenir, ou à détruire l’école publique au profit de l’école privée, qui n’en demandait pas tant, consacrant la victoire absolue de l’inégalité dans l’apprentissage. Tout ceci n’est pas le fruit du hasard, mais d’une stratégie : l’idéal socialo-sioniste n’est que le cache-sexe du profit le plus destructeur, qui ne serait pas vendable tel quel aux gens. Un mensonge magnifique pour soumettre un peu plus les naïfs.
- Émilie rayonne de bonheur social
Heureusement, dans ce monde de mensonge, il reste l’amour pur, avec un grand A et avec Thomas. Thomas ? Le fils Hollande, le Dauphin, l’Héritier. Bon, au vu de l’œuvre quinquennale du père, il ne faut pas s’attendre à un grand destin pour Junior. Mais le fils ne doit pas porter la faute du père. C’est pourquoi nous laissons à Thotho la chance de pouvoir être, un jour, le président de la République d’une France apaisée. Avec son look bobo rassurant et son CV amoureux, Thotho a toutes ses chances.
D’abord aperçu en compagnie de Joyce Jonathan – la jolie brune qui a gagné haut la main (et le pied) le concours de financement participatif dans la boîte du fils Goldman (dont le père vient de louer un petit HLM à 50 000 euros par mois à Londres) – le voilà dans les bras d’une journaliste télé. Comme papa avec Maïtena ? Mais non, il ne s’agissait que d’un dîner, arrêtez les rumeurs sinon on va encore avoir Rudy IIIe Reichstadt sur le dos. Papa adore les journalistes, et les journalistes de sexe opposé en particulier. Il est pas du genre genre, le François. Il laisse ça à la propagande de Najat.
Au fait, si papa est un gros fabricant de boulettes, au niveau national ou international, que fait le fils ? Il est avocat en droit social, nous dit Wikipédia. Il aide les clandestins à choper de la subvention ? Non, il a défendu « les représentants du personnel des laboratoires Servier en lutte contre un plan social ». Globalement, au sein du cabinet LBBA, il lutte contre les plans sociaux.
Plus de gauche, tu meurs empoisonné pendant le dîner du CRIF !