Depuis le début de l’offensive en Ukraine, les autorités russes ont accéléré la répression de toutes les voix critiques envers Moscou, qu’elles soient politiques, artistiques ou écologistes.
La lutte contre la crise climatique persona non grata en Russie. La justice a déclaré vendredi 19 mai « indésirable » l’ONG Greenpeace, une mesure qui interdit de facto ses activités dans le pays.
Dans un communiqué, le Parquet général russe affirme que Greenpeace International, dont le siège social est aux Pays-Bas, représente une « menace aux fondements de l’ordre constitutionnel et à la sécurité » de la Russie et cherche à y « renverser le pouvoir de façon anticonstitutionnelle ».
Accusée de « propagande antirusse »
Le Parquet accuse Greenpeace d’encourager des « ingérences » dans les affaires intérieures de la Russie, de chercher à « saper ses fondements économiques » et de financer des organisations russes qualifiées par les autorités d’« agents de l’étranger ». Il lui reproche aussi de mener de la « propagande antirusse » et d’appeler « à renforcer les sanctions » contre la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
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