Le B’nai B’rith France a reçu le 6 février dernier Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris.
Devant le président du B’nai B’rith de France Serge Dahan et le vice-président du CRIF Gil Taieb, Anne Hidalgo a donné tous les gages, soulignant « l’importance de la composante juive de Paris et de l’apport de l’histoire, de la culture et des valeurs juives dans la vie de la capitale ». Questionnée sur l’affaire Dieudonné et la manifestation Jour de colère, Anne Hidalgo s’est dite, à en croire le communiqué officiel du B’nai B’rith, « révoltée face à ces dérives antisémites et déterminée à contribuer à les combattre sans compromis, sous toutes ses formes, notamment cet antisionisme qui cache en réalité un antisémitisme viscéral ».
La première adjointe à la mairie de Paris a rappelé qu’elle est une amie proche d’Israël (elle s’y est rendu trois jours en décembre 2013) et a condamné le boycott des produits israéliens, « inacceptable » selon elle.
Le 5 mars 2014, c’est Nathalie Kosciusko-Morizet (candidate UMP) qui sera soumise à la question par les « fils de l’alliance ». Wallerand de Saint-Just (FN), également candidat à la mairie de Paris, n’est quant à lui pas prévu au programme de ce « Cycle rencontre & dialogue ».