La révolution de 17, est une révolution de type bourgeoise, dont la caractéristique, est d’avoir crée un prolétariat de masse, dans une société quasi féodale.
En tant que classe, les prolétaires sont un produit de la société bourgeoise et n’ont aucun intérêt à s’affirmer contre la classe dirigeante bourgeoise.
La stratégie du renversement ne peut pas du tout fonctionner pour la classe prolétarienne ; peu importe à quel point les choses empirent, les prolétaires en tant que classe ne tentera probablement jamais de s’emparer du pouvoir de l’État.
Amplement vérifié lors de la crise 1929.
il n’y a aucune chance que le déclin de leurs conditions matérielles déclenche la prise du pouvoir par le prolétariat.
Marx n’a pas seulement proposé que le capitalisme "brise toute résistance", il a également poursuivi en disant que le capital peut "s’appuyer sur sa dépendance -du travailleur- à l’égard du capital, qui découle des conditions de production elles-mêmes et est garantie à perpétuité". par eux ».
C’est un putain de gros problème.
Car si Marx et Engels avaient raison, il n’y a aucune chance que le déclin de leurs conditions matérielles déclenche la prise du pouvoir par le prolétariat.
Bénéficier de meilleures conditions, cela peut être réalisé, sans pour autant qu’il y ait nécessairement révolution.
Putain comment Marx arrive-t-il à la conclusion que les expropriateurs sont expropriés sans mentionner une seule fois un « sujet révolutionnaire » ?
La plus grande énigme du marxisme du XXIe siècle, l’identité du « sujet révolutionnaire », n’apparaît nulle part dans Le Capital.
Et pourquoi ? La réponse est simple. Il n’y a pas de putain de sujet révolutionnaire ; c’est une merde de cheval introduite par un putain d’universitaire inutile.
Mais en supposant la subordination absolue du prolétariat à la domination effrénée du capital, le capitalisme s’effondre toujours, "la seule barrière au capital c’est le capital lui même".
Ensuite parler de révolution, ça ne peut pas être, parlons de modifications conservatrices ou pas, car pour le moment aucune nouvelle classe n’apparaît à l’horizon.

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d’accord ou pas, c’est pour de telles analyses que j’apprécie E&R.
merci

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Laurent Ozon dit des choses intéressantes sur la dynamique révolutionnaire. Mais c’est parfois une vision très romantique de la chose quand il dit : « qu’une révolution nait de la perception d’une menace collective ». Peut-être dans certains cas. Par le passé il y a eu des émeutes qui ont mis à bas des régimes et des empereurs romains. Mais actuellement les révolutions semblent plutôt des manipulations souvent en utilisant un mal être ou une colère populaire. Ces dernières décennies nous avons eu toutes ces révolutions de couleur abouties ou non dans les pays de l’Est et dans le monde musulman. Ces révolutions récentes semblent surtout des manipulations orchestrées par les USA. Ces révolutions sont un moyen pour les USA et les suiveurs de l’UE d’installer des régimes qui leur sont dévoués sans faire la guerre, bien que parfois cela dérape comme en Ukraine.

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C’est lumineux. Le seul point de désaccord est sur le côté "parfois ça tourne mal", j’aimerais des exemples de vortex de foule apeurée ayant désigné irrationnellement un ennemi simpliste qui engendre du bon et non du mauvais, j’ai l’impression que le mal est la règle et le bien l’exception.

J’ai l’impression aussi que l’idéal humain à atteindre c’est l’impossibilité d’être dans un état où on bouge en foule, en corps surpuissant et organisé capable de faire énormément de mal. Alors bien sûr, le premier qui fait ça pourrait bien se faire bouffer par d’autres. Mais si on se place du côté des victimes de ces mouvements de foule organique, autour d’un État qui la dirige (fascisme), soit une sorte de monstre invincible capable simplement de recevoir une "petite" blessure (qui peut être la mort de millions d’individus), on comprend aisément pourquoi l’antifascisme est quelque chose de sérieux, de viscéral.

Je mets ici pour les curieux un débat excellent entre Bégaudeau et Bouteldja (en plus ça parle de Soral et de Frexit, ça a toute sa place ici) où j’ai découvert sans caricature le point de vue décolonial, anti-intégrationniste, anti-étatiste... Maintenant ça me donne envie de voir Ozon discuter avec eux pour voir si quelque chose coince ou si la Réconciliation est possible.
https://www.youtube.com/watch?v=aVx...

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Il ne parle pas vraiment de révolution....Il parle émeutes, peur, guerre, manipulation des foules mais n’évoque pas de bouleversement de société. De transformation de systèmes sociétaux et donc pas de révolution. Le préalable à la révolution serait l’émeute et la peur...Dans les faits peut,- être mais cela est bien insuffisant sans une classe intermédiaire visionnaire qui voudrait prendre la place d’une classe dominante, avec un conjonction historique qui le permettrait. C’est intéressant mais peu visionnaire.

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Donc pour résumer...pour qu’une révolution se produise et réussisse il faut que la minorité agissante qui en est l’instigatrice parviennent à mobiliser un nombre critique d’individus à tous les échelons de la société. Pour se faire cette minorité agissante cherchant à radicalement renverser le pouvoir établi désigné comme ennemi à abattre, d’une part mobilise les masses en identifiant et instrumentalisant les tensions et clivages déjà existant entre les masses et le pouvoir établi, les exacerbent par le biais de la propagande, et d’autre part rallie à sa cause une partie de l’élite intellectuelle, économique et militaire par le biais de l’endoctrinement...puis quand le "fruit est mûr" et que les masses, leurs chefs et représentants sont chauffés à blanc et prêts à en découdre, on siffle le début de la récréation et de la curée ! C’est ça ?

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Bof... il y a non-lieu pour de genre d’abstractions hors-sol portant sur l’humain, on est pas loin de l’inanité des "sciences" humaines. Il n’y a pas d’humain de l’humain, pas de niveau méta pour la pensée, pas de pensée de la pensée, c’est une illusion de savoir surplombant. On peut parfaitement faire une analyse d’un fait humain mais en termes humains c’est à dire en termes intentionnels : qui fait quoi et dans quel but.

Regardez la différence avec Cerise, qui va parler du même genre de causalités mais en termes de manipulations. Bien sûr Cerise ne va jamais dire l’intentionalité sous-jacente, ne va jamais dire qui fait ça pour atteindre tel but tribal, il veut conserver son poste à la BN et il a bien raison, mais tout le monde comprend le fait humain en jeu, c’est à dire l’intentionalité ethnotribale sous-jacente.

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Si au préalable nous ne comprenons pas à minima que nous ne sommes pas libres, mais esclaves plus ou moins à cause de la dette qui dévore l’entièreté de la société et ça ne fait que commencer le pire c’est prévisible est à venir.
Que le politique est subordonné aux créanciers et qu’en occident il n’y aura pas de révolution, tout simplement : je ferme ton compte bancaire ou je te coupe les prestations et rentre sagement à la niche.
Que les lois sont enfreintes allègrement par les puissants, pour eux il n’y a aucune règle, et même envisager une société plongée dans l’anarchie et la violence où les gueux se boufferont entre eux c’est du tout bénèf.
Les rues de Chicago du Cap sont aussi dangereuses que les ruelles du bas empire Romain.
Il ne peut pas y avoir de révolution, pour cela il faut une conscience, c’est comme pour la religion il faut la foi.
Un rêve....que le politique reprenne la main sur les grands créanciers de la planète.

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Laurent Ozon est intéressant mais il tord la réalité pour la faire entrer dans ses schémas de pensées. Je resterais marqué à vie par ses vidéos covidéologistes nous disant sans le démontrer que les gens ont une peur irrationnelle du vaccin avec son blabla habituel, nous expliquant en gros qu’on est des mammifères soumis au stress. Il utilisait la même rhétorique de l’hystérie collective des complotistes rejetant toute idée réfléchie, cela lui évitait tout débat du haut de son immense intelligence.

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Une révolution réussit si elle se trouve un chef. De l’antiquité romaine à la Révolution française, de Lenine à Petain, il faut que la masse d’hommes aillent chercher le chef et l’obligent au besoin à la diriger. Les Chouans en sont un bel exemple. Napoléon est un enfant de la Révolution. Si les banlieues se trouvaient un chef, avec une élite motivée, elle transformerait aisément la France en un immense Haïti qui a connu une révolution réussie. Dans la ville de Detroit aux Usa, il ne reste que 3.5% de Blancs, et la population à été divisée par trois. Yo’ broza, les Noirs y ont tout le pouvoir. L’Afrique du Sud est une révolution qui a réussi également.
Mais qui chercher aujourd’hui ?

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