"On veut pas crever !", crie cet ouvrier de Renault Sandouville menacé de licenciement.
Personne ne veut crever.
Pourtant, ouvriers, paysans, fonctionnaires...il va bien vous falloir consentir d’aller pourrir sous la terre !
Et pourquoi devrions nous accepter ce sort ?
Pour que la vermine dorée, qui a fait ses choux gras à Wall Street puisse continuer à luire sous le soleil.
L’état américain va cracher 700 milliards de dollars volés dans les poches du peuple pour renflouer ces "Golden boys".
En Europe en trois semaines, du 15 septembre au 6 octobre, capitalistes et spéculateurs ont d’ores et déjà empochés plus de 1 500 milliards d’euros de la Banque centrale européenne.
Mais d’où sortent ces sommes exorbitantes ?
Elles ne sont pas crées ex-nihilo.
Elle proviennent du pillage et de la destruction des conditions d’existence de l’ouvrier, du paysan, du petit employeur, du chercheur, de l’instituteur...de tous le producteurs de la richesse réelle, vivante.
Mais que va-t-il nous rester ?
Seulement le droit de nous faire ensevelir la face tournée contre la terre, pour nous détourner à jamais du soleil d’or des financiers.
Car nous mourrons pour qu’ils continuent à roter à la face des cieux.
Je dis pour et pas et.
Tout est dans le choix de cette préposition.
D’aucuns affirment : les riches jouissent et les pauvres endurent l’existence, tel est le monde.
Il y a des riches et des pauvres. Telle serait l’irréductibilité des domaines séparés.
Cette manière de voir s’appelle le pluralisme, doctrine philosophique (consciente ou inconsciente) du libéralisme économique.
Qui se proclame "antitotalitaitre" car elle postule l’autonomie des domaines et leur indépendance : La Richesse et la Pauvreté, la Science et l’Art, la politique et l’économie, la vie et la mort, l’amour et le cul.....
Et le mien ?
Il est temps de rétablir l’idée dialectique de la Totalité. Il faut redevenir fièrement totalitaires.
Il y une Unité des choses, le pluralisme est une conception figée et totalement obsolète. La vérité est dans la totalité, qui seule permet de voir l’unité des contraires et de les surmonter.
Le plus ne se définit que par le moins, la lumière par les ténèbres, la dette par la créance, la sous-consommation(la pauvreté) par la surproduction.
Des montagnes de capitaux s’accumulent à un pôle parce qu’à l’autre des milliards d’êtres humains sont démunis du strict nécessaire.
Ne pouvant plus acheter les marchandises, le marché mondial se rétrécit comme peau de chagrin, des masses gigantesques de Kapitaux ne trouvent plus à fructifier dans l’économie réelle.
D’où la spéculation, les guerres ethniques, l’économie de la drogue et la traite des blanches.
Qui d’activités parasitaires sont devenues activités prégnantes, dominantes.
Tandis que la BCE inonde les marchés spéculatifs de ses milliers de milliards pris dans la poche des contribuables, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, déclare : « Nous continuons à tenir la dépense. »
Jean-Claude Junker, Premier ministre luxembourgeois, avait préalablement rappelé à l’ordre tous les valets gouvernementaux : « On ne laissera pas maintenant filer les déficits (…), le pacte de stabilité doit être respecté dans son intégralité. »
Les déficits ? Quels déficits ?
Rappelons que, depuis 1992, traité de Maastricht, toutes les mesures d’austérité— liquidation des services publics, blocage des salaires, privatisations, destruction de la Sécurité sociale, allongement de l’âge de départ à la retraite, diminution des pensions, etc. — sont organisées au nom de la lutte contre les prétendus déficits.
Or les sommes versées en trois semaines par la BCE aux spéculateurs représentent 35 fois le prétendu déficit annuel de la France !
Et pendant que les fonds publics s’écoulent en fêtes de charité pour les spéculateurs, il tonne des cloches de voix roses dans nos parages ! (1)
Ouvriers, paysans, artisans, employés, jeunes !
Pouvons nous continuer de tolérer encore que François Hollande, premier secrétaire du PS, couine de sa voix de goret castré « le pacte de stabilité pour nous s’impose » ?
Que dans L’Humanité (4 octobre), les détritus staliniens décomposés proposent de : « modifier ces critères (de Maastricht) en excluant par exemple du calcul du déficit les dépenses utiles à l’emploi "
Telle est la réponse des dirigeants qui osent encore parler en votre nom, à l’appel lancé par le Premier ministre en faveur de « l’unité nationale » avec les banquiers et les voleurs ?
Le respect du pacte de stabilité et des critères (« modifiés » ou non) de Maastricht ! C’est à dire les armes communes à tous les gouvernements d’Europe pour assassiner leurs peuples, au service des spéculateurs ?
Félix Niesche
(1) "Pendant que les fonds publics s’écoulent en fêtes de fraternité
Il tonne des cloches de feux roses dans les nuages." Arthur Rimbaud
Personne ne veut crever.
Pourtant, ouvriers, paysans, fonctionnaires...il va bien vous falloir consentir d’aller pourrir sous la terre !
Et pourquoi devrions nous accepter ce sort ?
Pour que la vermine dorée, qui a fait ses choux gras à Wall Street puisse continuer à luire sous le soleil.
L’état américain va cracher 700 milliards de dollars volés dans les poches du peuple pour renflouer ces "Golden boys".
En Europe en trois semaines, du 15 septembre au 6 octobre, capitalistes et spéculateurs ont d’ores et déjà empochés plus de 1 500 milliards d’euros de la Banque centrale européenne.
Mais d’où sortent ces sommes exorbitantes ?
Elles ne sont pas crées ex-nihilo.
Elle proviennent du pillage et de la destruction des conditions d’existence de l’ouvrier, du paysan, du petit employeur, du chercheur, de l’instituteur...de tous le producteurs de la richesse réelle, vivante.
Mais que va-t-il nous rester ?
Seulement le droit de nous faire ensevelir la face tournée contre la terre, pour nous détourner à jamais du soleil d’or des financiers.
Car nous mourrons pour qu’ils continuent à roter à la face des cieux.
Je dis pour et pas et.
Tout est dans le choix de cette préposition.
D’aucuns affirment : les riches jouissent et les pauvres endurent l’existence, tel est le monde.
Il y a des riches et des pauvres. Telle serait l’irréductibilité des domaines séparés.
Cette manière de voir s’appelle le pluralisme, doctrine philosophique (consciente ou inconsciente) du libéralisme économique.
Qui se proclame "antitotalitaitre" car elle postule l’autonomie des domaines et leur indépendance : La Richesse et la Pauvreté, la Science et l’Art, la politique et l’économie, la vie et la mort, l’amour et le cul.....
Et le mien ?
Il est temps de rétablir l’idée dialectique de la Totalité. Il faut redevenir fièrement totalitaires.
Il y une Unité des choses, le pluralisme est une conception figée et totalement obsolète. La vérité est dans la totalité, qui seule permet de voir l’unité des contraires et de les surmonter.
Le plus ne se définit que par le moins, la lumière par les ténèbres, la dette par la créance, la sous-consommation(la pauvreté) par la surproduction.
Des montagnes de capitaux s’accumulent à un pôle parce qu’à l’autre des milliards d’êtres humains sont démunis du strict nécessaire.
Ne pouvant plus acheter les marchandises, le marché mondial se rétrécit comme peau de chagrin, des masses gigantesques de Kapitaux ne trouvent plus à fructifier dans l’économie réelle.
D’où la spéculation, les guerres ethniques, l’économie de la drogue et la traite des blanches.
Qui d’activités parasitaires sont devenues activités prégnantes, dominantes.
Tandis que la BCE inonde les marchés spéculatifs de ses milliers de milliards pris dans la poche des contribuables, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, déclare : « Nous continuons à tenir la dépense. »
Jean-Claude Junker, Premier ministre luxembourgeois, avait préalablement rappelé à l’ordre tous les valets gouvernementaux : « On ne laissera pas maintenant filer les déficits (…), le pacte de stabilité doit être respecté dans son intégralité. »
Les déficits ? Quels déficits ?
Rappelons que, depuis 1992, traité de Maastricht, toutes les mesures d’austérité— liquidation des services publics, blocage des salaires, privatisations, destruction de la Sécurité sociale, allongement de l’âge de départ à la retraite, diminution des pensions, etc. — sont organisées au nom de la lutte contre les prétendus déficits.
Or les sommes versées en trois semaines par la BCE aux spéculateurs représentent 35 fois le prétendu déficit annuel de la France !
Et pendant que les fonds publics s’écoulent en fêtes de charité pour les spéculateurs, il tonne des cloches de voix roses dans nos parages ! (1)
Ouvriers, paysans, artisans, employés, jeunes !
Pouvons nous continuer de tolérer encore que François Hollande, premier secrétaire du PS, couine de sa voix de goret castré « le pacte de stabilité pour nous s’impose » ?
Que dans L’Humanité (4 octobre), les détritus staliniens décomposés proposent de : « modifier ces critères (de Maastricht) en excluant par exemple du calcul du déficit les dépenses utiles à l’emploi "
Telle est la réponse des dirigeants qui osent encore parler en votre nom, à l’appel lancé par le Premier ministre en faveur de « l’unité nationale » avec les banquiers et les voleurs ?
Le respect du pacte de stabilité et des critères (« modifiés » ou non) de Maastricht ! C’est à dire les armes communes à tous les gouvernements d’Europe pour assassiner leurs peuples, au service des spéculateurs ?
Félix Niesche
(1) "Pendant que les fonds publics s’écoulent en fêtes de fraternité
Il tonne des cloches de feux roses dans les nuages." Arthur Rimbaud