Le 11 janvier, « journée d’unité nationale », c’est ce que veulent mettre en place une trentaine de parlementaires UMP. À l’initiative du député Bernard Reynes, ces élus ont ainsi déposé, mi-avril, une proposition de loi en ce sens, dont Le Lab révélait le contenu vendredi 8 mai. Ce samedi, Claude Goasguen, député de Paris et signataire de la PPL, précise ses motivations dans une interview au Parisien.
Et d’après les explications de l’ancien ministre de Jacques Chirac, il ne s’agit pas là de s’assurer que les Français se souviendront de l’élan de solidarité qui amena environ 4 millions d’entre eux à manifester partout en France, au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher de la porte de Vincennes. Non, Claude Goasguen veut surtout « mettre les Français un peu plus sous pression », eux qui « ont tendance à oublier un peu trop vite la réalité de cette guerre » contre le terrorisme.
« On ne peut plus ignorer que le monde est entré dans une ère dominée par le terrorisme. Les Français ont tendance à oublier un peu trop vite la réalité de cette guerre. Il faut leur rappeler qu’il s’agit d’une guerre totalement asymétrique, face à un terrorisme secret et rampant. Cette journée a pour but de mettre les Français un peu plus sous pression. »
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Illustration : Claude Goasguen en Israël en mars 2012.