Je dis désespoir parce premièrement la France a non seulement fait sa révolution, la plus célèbre du nom au monde, mais toutes les révolutions qui se puissent imaginer, dont la toute dernière est le déchaînement des énergies du plaisir sexuel et la tombée de la toute dernière entrave à jouissance qui est le droit de baiser des enfants qui ne saurait prendra force de loi que très bientôt. Concevoir une révolution en France pour la tirer de la barbarie actuelle c’est comme vouloir islamiser plus parfaitement l’Arabie Saoudite pour la rendre plus libre ou encore judaïser Israël ou angliciser l’Amérique. La France a tellement fait la révolution que ce qu’il y avait avant est devenu aussi exotique que l’Amérique pré-colombienne aux US.

Aller au Puy du Fou c’est comme aller dans un sanctuaire Hopi reconstitué pour les touristes si sincère que soient de Villers ou les derniers sachems qui ont pris ce genre d’initiative : bien davantage visiteront toujours le château de la Belle au Bois Dormant à Eurodisneyland qu’il n’y en aura pour consentir à voir en passant ne serait-ce qu’en photo sur internet le château d’Ussé qui fut celui où dormit la vraie Belle au Bois Dormant et dont les lignes furent laidement plagiées.

Le terme de Gaulois réfractaire, ou de village gaulois dans l’empire, qui doit sa présence en français courant surtout à une certaine bande dessinée, est particulièrement impropre. Premièrement il n’y avait personne en Armorique, ni Gaulois ni Romain du temps de Vercingétorix comme de tout l’empire romain : les Bretons ne s’y sont installés que lorsque trop d’entre eux furent refoulés par les Anglo-Saxons. Deuxièmement la civilisation celtique à cause de son origine indo-européenne même est bien parmi les racines françaises la plus anti-subversive et la plus fataliste de toutes dans sa structuration linguistique même : pour trouver un peu l’équivalent il faut aller en Inde : tout y est recherche d’obéissance à toute sorte de pouvoirs visibles et invisibles pour se mettre du bon côté de ces pouvoirs.

Je dis désespoir parce qu’à l’heure qu’il est la seule personne connue non désespérée par rapport à l’état de la France sans l’avoir dû fuir pour des raisons pratiques est ... Ploncard d’Assac. Or Ploncard d’Assac est de ceux qui disent "la défaite de 1945" et non pas "La Libération". Autrement dit le seul espoir est une autre occupation (sans doute islamique) d’on ne sait où mais encore plus dure qu’en 1940-45 pour écraser la pourriture maçonnique