L’attentat de Noël 78 sur le port de Kourou, c’était "les pieds nickelés jouent avec des explosifs". Il y avait trois cuves, deux pleines et une vide, ils ont fait sauter celle qui était vide !
En plus le mec était le seul habilité à manier des explosifs à la DDE du département et, dans ces conditions, c’était vraiment pas la peine de mettre une cagoule.
Taubira, encore jeune et belle et mis à part son amour légendaire de la poésie, avait d’ailleurs la réputation de frayer avec des tocards (sous réserve des confidences d’un pote Guyanais connu pour son tableau de chasse -une sorte de Soral des îles- qui aurait eu l’honneur de passer par là).
Pour en avoir été témoin, je peux vous dire aussi que tous le petit monde "révolutionnaire" ne crachait pas sur les enveloppes au moment des petits arrangements entre cousins des élections locales.
Une ombre toutefois à ce tableau pittoresque, les seules victimes potentielles du port de Kourou auraient été quelques familles de prolos immigrés brésiliens qui vivaient là dans une espèce de bidonville... Plus une bande de pochards (dont moi, plus des putes et quelques légionnaires et autres broussards du coin) qui s’arsouillaient dans un tripot clandestin installé sur un bateau à quai.
Aux innocents les mains pleines, en cette mémorable et lointaine fête de la nativité.