On s’y perd dans le bestiaire... Perroquet ? Ane ? Bourricot ? Dingo ? Mouton ? Pour répéter et rabâcher sans cesse les mêmes foutaises, les memes imbécilités. Une espèce de bégaiement cyclique. Pour les anciens, un vieux vinyle rayé qui nous joue ce même air sautillant. Pour les plus jeunes, un disque dur qui tourne en boucle, un truc qui bug. Software ? Hardware ? Va savoir. Le processeur est mort depuis longtemps. Pas moyen de passer à la piste suivante. Toujours la même vieille partition. Et c’est le Premier Ministre qui parle. C’est à dire le chef du gouvernement. On imagine le dernier... Là ça radote féroce, ça manque d’imagination, de nouveauté, j’oserai presque dire de fantaisie... Pas même un truc qui nous surprenne, qui fasse qu’on tende encore l’oreille une dernière fois. Du coup, ça fatigue les uns, ça énerve les autres et la plupart s’en branle. Le victimaire comme disait l’autre ça eut payé mais bon faut quand même la vendre la camelote. Faut un talent de vendeur. Le Ayrault a autant de talent de vente que d’intelligence économique. Les moqueurs rajoutent qu’il en a largement assez. Ça témoigne juste du peu qu’on a à raconter pour tenter d’enfumer les foules. Et à force de priorité, on se demande encore ce qui ne l’est pas.