Depuis l’élection de Donald, qui n’est un séisme que pour les intoxiqués et les intoxiquants, nos deux principaux dirigeants, Manisraël Valls et François 4% Groland, redécouvrent les vertus de l’indépendance.
Soudain, nos Laurel & Hardy nationaux tiennent tête à l’Amérique trumpienne et envoient un message de félicitations en forme de crachat. Deux clampins ridicules qui snobent un trublion génial, qui a gagné le nirvana en niquant le Système. C’est la définition du populisme : contourner les corps constitués, et s’adresser directement au peuple. Ce qu’avait réussi De Gaulle. On n’avait pas besoin que nos deux andouilles rabaissent encore la France, mais ils l’ont fait. On n’en est plus à une connerie près. On va boire le calice socialo-sioniste jusqu’à la lie, vous allez voir.
Certes, cette double sortie misérable de nabots de la géopolitique n’est rien face aux 250 morts et aux 1 000 blessés des attentats. Il n’y a aucune grandeur chez ces VRP foireux de l’oligarchie, qui lorgnent jalousement sur un Américain assis sur un succès populaire réel. Il faut croire qu’on mérite ces deux caves, ça doit être une histoire de karma, un truc qu’on paye pour une mégaconnerie passée. Peut-être cette tendance du corps électoral à jouer les révolutionnaires pendant un quinquennat, suivie d’un vote massif pour les mêmes menteurs bicolores. Cette lâcheté se paye.
Aujourd’hui, le braquage de Trump prouve qu’on peut renverser les pronos et tenter une autre politique. Rien ne dit que Donald va bouleverser la donne – c’est quand même un milliardaire enrichi dans l’immobilier qui n’est pas parti de rien, son papa lui ayant filé un million de dollars pour démarrer – mais un mur est tombé, comme le mur de Berlin il y a presque 30 ans maintenant. La possibilité existe de chasser les équipes de nazes qui nous gouvernent et nous foutent dans la merde. Parce que vous y croyez, vous, aux histoires de crise et de société qui va mal ?
Curieusement, au fur et à mesure que les gens prennent conscience que rien ne changera avec les valets de l’oligarchie déguisés en démocrates, la violence sociale augmente. Sous toutes ses formes. Le chômage ? Un outil de contrôle social efficace, qui permet aux dominants de ne plus verser un kopeck de plus aux travailleurs (finies les augmentations de salaires, plus personne n’ose même en demander), de rogner sur leurs acquis, de détruire le code du travail, de réintroduire l’injustice féodale dans la relation employeur/employé, et si ça ne suffit pas, on rajoute une dose de terrorisme, histoire de « taser » un peuple qui récalcitre de plus en plus. Récalcitrer n’existe pas ? On s’en fout !
Trump ne va pas changer le monde, mais on doit se servir de son exemple pour imaginer une politique neuve, avec des hommes nouveaux. Tout le monde se foutait de sa gueule, ici comme là-bas, parce que ce n’était pas un professionnel de la politique. Ici, les pros, on se les tape depuis des décennies, et même eux ne croient plus dans leurs propres mensonges. Tout ce théâtre est à vomir – tout vaut mieux que la gerbance qu’on nous sert – et tout changement de menu est le bienvenu, surtout si les médias nous expliquent que tout menu différent est empoisonné. Le poison du changement. C’est toujours le vieux vin qui est bon !
Assez bu de piquette, balançons toute cette classe vermoulue dans la poubelle de l’Histoire et fermons le tout à clé, qu’on coule une gangue de béton autour comme on le fait des déchets nucléaires. Ces parasites accrochés sur notre dos sont pires que des déchets nucléaires à l’air libre ! Leur radioactivité empoisonne les Français depuis des décennies, ça ment ça triche ça vole et ça va jamais en taule, parce que ça tient la justice, la police (enfin, de moins en moins) et les cordons de la bourse.
Le Monde titre avec mépris que c’est la « colère » qui a gagné. Non, c’est la lucidité. Et elle gagnera aussi ici, avec une couche d’hommes nouveaux venus du Net (et sûrement pas de Sciences Pot), de nouveaux intellectuels crédibles, informés, qui ne se foutent pas des gens, et qui sont aujourd’hui montrés du doigt par la tribu des imposteurs. C’est logique, après tout, puisque c’est la relève, et la vieille garde a toujours vu d’un mauvais œil la relève arriver. Allez hop, dégagez, faites de la place !
Les Français ont peur. Peur de changer. Les ploucs américains nous donnent une leçon de courage et de ténacité : malgré toutes les menaces proférées par les larbins du Système, les rednecks ont glissé un vote hors norme dans leur machine. La France aujourd’hui est un malade qui retourne toujours chez le même médecin, alors que c’est ce médecin qui la rend malade. Désolé pour le corps médical, déjà en délicatesse avec la baisse des budgets et de la qualité des soins, c’est une simple métaphore.
En restant malade en permanence, le peuple de France devrait se poser des questions sur les véritables intentions de son médecin : empoisonner quelqu’un à son insu, c’est pas bien. Quand le remède est le mal, alors le mal sera le remède. C’est bien pour ça que les apporteurs de solutions sont diabolisés. Pourtant, l’avenir du pays, d’un pays en meilleure santé, est là. Avez-vous envie de vivre sous la coupe d’une bande d’empoisonneurs, ou de marquer l’Histoire ? Marquons l’Histoire ensemble.