Les présidentielles approchent, la peur de l’élection d’un Trump français fait paniquer toute la gauchosphère. Les journaux redoublent de propagande, les personnalités médiatiques s’engagent contre les ennemis du Système en promettant aux foules des lendemains apocalyptiques. Sauf que la répression, à partir d’un certain niveau, ça se retourne. Un régime ne peut pas que réprimer, parce que les gens sont comme les chiens : ils n’oublient pas les coups.
Voilà pourquoi tant de Français attendent aux tournants des 29 janvier, 23 avril et 7 mai ceux qui les ont méprisés, insultés et détroussés pendant des années.
On a dit « pas le physique »
Cependant, il y a des agents de la propagande de l’État profond (que nous ne confondons pas avec l’État régalien qu’on appelle aussi le Public, et dont la France a besoin) qui n’ont toujours pas compris ce qui était en train de se passer. Le metteur en scène Jean-Michel Ribes est de ceux-là. Il symbolise cette gauche culturelle mondaine, déconnectée des gens, subventionnée à 100%, qui crache dans et hors spectacles sur tout ce qui pense de travers : les catholiques, les patriotes, ces simples Français qui n’appartiennent pas aux catégories communautaires dominantes. Ribes, l’emblème morpho-psychologique de la gauche du parasitisme, opposée à la gauche du travail, qu’elle méprise.
Vivant dans une bulle de mensonge depuis des lustres – nous dirons Mai 68 – ces parasites se permettent d’interdire ou de criminaliser les pensées différentes, les leurs n’allant pourtant pas loin, intellectuellement parlant. Et qui nous ont menés là où nous en sommes, c’est-à-dire dans la mouise : 6 millions de chômeurs (simillon !), 12 millions de pauvres, et la désintégration programmée de l’indépendance du pays à tous points de vue. Mais cela n’a pas l’air de toucher notre Hobbit national, pour qui le fascisme constitue le danger suprême. Oui mais le fascisme présumé et tant dénoncé n’est pas au pouvoir, alors qui nous a foutus dans ce merdier ?
"Trump ne m’intéresse pas, c'est un gros con...il a une qualité intellectuelle trop basse, un physique trop arrogant" dit Jean-Michel Ribes pic.twitter.com/eFRbeT1Eqc
— franceinfo (@franceinfo) 24 janvier 2017
Ceux qui nous ont foutus dans ce merdier, et qui nous culpabilisent en plus, ce sont les supérieurs de Ribes, qui le financent avec notre fric, et qui ne sont autres que les représentants non officiels du Pouvoir Profond. Ribes fait ainsi partie du réseau de Marc de Lacharrière, grand mécène du libéralisme libertaire dans le show-biz.
Ribes le subventionné s’attaquant à un Trump démocratiquement élu, c’est évidemment risible. Sauf que tout le monde s’y met. Les Inrocks, ce pur organe oligarchique dénué de lectorat mais maintenu hors de l’eau par le banquier Pigasse, tirent dans le même sens, et s’en prennent à la version française de Trump, qui selon eux serait Marion Maréchal-Le Pen, la Nièce. C’est d’ailleurs le titre du livre qui sort le 26 janvier 2017 sur et contre la jeune députée. Cent cinquante millième brûlot anti-FN, qui fait bailler les connaisseurs de la politique. « Spécialiste du FN » est devenu la planche professionnelle de salut pour de nombreux journalistes-système, qui n’ont pas compris le bouleversement en cours. Leur dénonciation unilatérale prouve leur incompréhension du phénomène de renaissance nationale et sociale en cours. Ils ont beau appeler ça abusivement « nazisme », ça ne changera rien.
Le manichéisme outrancier des auteurs de ce genre d’ouvrages retire beaucoup de crédibilité à leur entreprise. Il ne reste souvent de ces boulots de commande oligarchique que la tentative de faire peur. Or les Français n’ont plus peur de dire « merde » à la dominance, à ceux qui les intoxiquent du matin au soir avec leurs commandements ineptes. L’intelligence a changé de camp. Il ne reste au Système que des propagandistes dépassés, armés d’une carotte (immangeable) et d’un bâton (usé). La carotte a pourri depuis bien longtemps, et le troupeau ne sent plus les coups !
Cinéma « impopuliste »
Après le théâtre et la presse d’en haut, troisième volet de la campagne antifrançaise en cours : le cinéma. De ce côté-ci du Système, il n’y a pas trop de surprise, tant les Français sont habitués à voir sortir des leçons de bien-pensance mal camouflées derrière des histoires à dormir debout qui ne concernent que la poignée de bourgeois partouzards des six premiers arrondissements parisiens.
D’ailleurs, plus personne ne va voir ces pollutions visuelles, les salles sont vides, le cinéma français ne fait plus recette, malgré les centaines de millions du CNC et la manne de Canal+. La médiocrité de la production « nationale » pousse le public dans les bras de l’ogre américain, on dirait que c’est fait exprès. Chez les arbres, une seule espèce invasive peut très rapidement détruire les espèces locales moins agressives.
Les films nominés pour la cérémonie des César – déjà ruinée moralement par le scandale Azoulay-Lellouche-Polanski – tournent autour de l’amour et du sexe (11 nominations pour Elle et Frantz), pas vraiment la préoccupation majeure des Français. Le seul qui sort un peu du lot, au milieu des sempiternels Dumont & Ozon, c’est le sombre Nocturama. L’histoire de la rage explosive d’un groupe de jeunes au cours d’une nuit sanglante à Paris... Un scénario à la Vivre Vite de Carlos Saura, sorti en mars 1981, sur une jeunesse déboussolée qui passe à l’acte et qui finit dans le sang. On est loin de l’oeuvre qui va marquer l’Histoire du 7ème Art, et le film n’a pas marché. Mais son intérêt est ailleurs : dans le scénario à double lecture – volontaire ou pas de la part du réalisateur – qui satisfera les tenants de la version officielle des attentats du 13 Novembre... et les autres.
Dommage que Ribes et ses employeurs se lavent les mains de ces funèbres conséquences. Ce sont pourtant eux, et eux seuls, qui sont à l’origine de la répression culturelle, religieuse et sociale productrice de tant de violences. Ce sont les enfants de leur politique qui passent à l’acte. Où sont les parents, quand ça vire au vinaigre ?