Ce soir, c’est la Fête de la Musique, ou de la police, au choix : 2 700 policiers sont mobilisés en région parisienne. Le reste de la France se débrouillera, en cas de concert de kalachs, cette nouvelle « techno » urbaine.
Prudence. Ce 21 juin fête de la musique 26e jour du ramadan dit "nuit du destin" est propice pour l'action suicide selon le dogme djihadiste
— Mohamed Sifaoui (@Sifaoui) 20 juin 2017
Ce soir les Français de toutes origines joueront des musiques de tous les pays du monde, ou presque. Avec un peu de chance, les Calaisiens auront droit à une chorale érythréenne qui reprendra, pourquoi pas, une cantate de Bach. La BWV 119, tiens.
Ça change de la soupe mondialiste qu’on va entendre partout, le dernier autoplagiat de Daft Punk :
« Fête le Seigneur, Jérusalem ». C’est le Christ qui arrive. Croissez et multipliez, disait la Bible (Genèse 1:28). Elle croyait pas si bien dire. Mais pas exactement comme elle l’entendait :
Bilan des derniers jours au large de la Libye : 5.500 migrants secourus vers l'Italie, +1.000 interceptés, environ 200 disparus en mer #AFP pic.twitter.com/PFgM6qJbGK
— Fanny Carrier (@fannycarrier) 21 juin 2017
Qui sait si dans cette barque ne se trouve pas le prochain chef d’équipe du Starbucks Paris Saint-Lazare (le ressuscité) ? Et éventuellement le PDG de l’antenne française de cette multinationale du café fadasse ? Personnellement, on préfère le café vénézuélien...
On écrivait hier que Doudou 1er allait à la fois prolonger l’état de Terreur en France (il appelle ça « l’état d’urgence »), tout en déglinguant le code du Travail et en ouvrant grandes les portes de notre pays aux multinationales, qui sont majoritairement américaines (54 sur les 100 premières). Si on peut encore parler de nationalité(s) dans une multinationale...
Ces superentreprises sucent la richesse d’un pays en réduisant au maximum les coûts, et leur richesse n’est évidemment pas redistribuée, puisque les multinationales sont privées et gérées par un pool d’actionnaires qui sont là pour se gaver. Alors, on se demande pourquoi il n’y a pas de multinationale publique, par exemple dans les pétroles, le nucléaire, l’armement... La France fait à ce sujet figure d’exception. C’est peut-être pour ça que les Américains nous en veulent, que l’avion de Margerie s’est crashé, que des rebelles antifrançais tournent autour du Niger…
- Donner argent production nationale au peuple = pas bien !
Mais si toutes les multis étaient publiques, alors l’argent serait obligatoirement en partie redistribué à la vénézuélienne et ça, pas question. C’est pourquoi ces entités pesant des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars en capitalisation (Apple, Alphabet, Microsoft, Exxon, Facebook…) peuvent exister tranquillement au milieu de millions, voire de dizaines de millions de pauvres. De la même façon que la clim produit de la chaleur à l’extérieur, la multinationale produit de la pauvreté autour d’elle.
« Des entreprises comme les nôtres peuvent utiliser leur taille pour avoir un impact positif sur la vie des gens » (Martin Brok, président de Starbucks Europe, Afrique et Moyen-Orient)
Preuve que l’économique plie le politique, la chaîne de cafés US Starbucks vient d’annoncer qu’elle embaucherait 10 000 réfugiés dans toute l’Europe. Oukase mondialiste : non seulement les migrants vont venir chez vous, mais ils vont prendre nos jobs, les petits jobs qui ne bénéficieront pas de toute la protection sociale requise. Ce sera humanitaire et vous ne pourrez moralement rien dire car de là où les « réfugiés » viennent – la Misère – tout se justifie. Grâce à l’idéologie des droits de l’homme, la prolétarisation des employés européens est en marche. Marx avait-il prévu ça ?
Comme souvent avec les informations essentielles, ou structurelles, ça ne prend pas beaucoup de place dans les médias. Dans L’Heure la plus sombre, Jovanovic raconte que Tsipras a filé en douce « négocier » la dette avec la banque Rothschild, et ça n’a pas fait 3 lignes dans les médias. De la même façon, cette brève sur Starbucks fait 3 paragraphes dans Le Figaro Économie.
pour changer le présent...)
Pourtant, dans ces 20 lignes se cache notre futur, si nous ne faisons rien aujourd’hui. Hollywood a produit pas mal de films où le héros remonte dans le Temps pour changer un futur ou un présent trop désespérant. On bidouille le temps, on répare le futur dans le passé. Bonne idée. Nous voilà dans le passé car nous savons désormais ce qu’il va advenir de nous. Une réparation rétroactive est donc possible.
Pour changer notre futur (et celui de nos enfants), luttons aujourd’hui !