La droite se réveille ou quoi ? Ils se sont donné le mot ou quoi ? À l’approche des élections qui distribuent postes et pognon à l’un des deux grands partis de France, soudain, la droite se souvient qu’elle est aussi droite des valeurs, et fonce dans les symboles de la déviance de gauche. Ce qui n’est pas un mal, mais sent le coup monté. Est-ce un hasard si Ménard, la tendance centriste du FN, tend la main à la droite de la droite, aujourd’hui incarnée par Fillon ?
- Pécresse en force, le "genre" l’a dans l’os
La chatte sort ses griffes
Valérie Pécresse, petite chatte timide qui a tout de même gagné la région Île-de-France, se transforme en tigresse anti-genre. Lors de la dernière session de 2016 du conseil régional, elle a remis de l’ordre républicain dans la distribution des subventions. À dégager, les bourses pour les études sur « le genre ». Il faut dire que ça fait des décennies que de pseudo-chercheurs se gavent sur les deniers publics pour non pas faire avancer la connaissance, mais le prosélytisme homosexuel. Autant dire le financement d’une archi-minorité qui profite de l’argent de ces couillons d’hétéros pour leur rentrer dans le chou et les culpabiliser. C’est dit un peu brutalement mais ça revient à ça, si on réfléchit bien. Parfois, il faut déshabiller le discours, qui met, comme les SDF en hiver, 15 couches de vêtements douteux.
Eh oui, l’université française abrite des légions de parasites. Comment peut-on dire une chose pareille ? Il n’y a qu’à voir ce qui en sort… Vous les reconnaîtrez à leurs fruits, disait le Christ. En 50 ans, depuis Mai 68, la gauche culturelle a investi le secteur universitaire, stratégique s’il en est, qu’elle a plié à ses directives. Aujourd’hui, ce qui fut une respectable institution se traîne dans les profondeurs du classement mondial, au milieu de pays (économiquement) retardés, et on doit cet exploit à une bande d’escrocs à l’éducation, qui ont politisé la connaissance. Il faudra du temps pour nettoyer ces écuries d’Augias, pleines de trotskistes à l’idéologie aussi délirante que mortifère. Les vrais chercheurs, eux, sont obligés de quitter ce marigot truffé d’imposteurs et de poseurs.
- Chaque siège correspond à une spécialité homosexuelle
Fistival LGBT
Allez hop, on tire la chasse sur les « études de genre », ce faux nez pour l’avancée du communautarisme gay. Et comme une bonne nouvelle – y en a pas des masses ces derniers temps – n’arrive jamais seule, Laurent Wauquiez, qu’on ne connaissait pas aussi courageux (que Valérie), supprime la subvention annuelle du cinoche LGBT. On vous laisse imaginer le pire… 5 000 euros en moins pour les Stéphanois de Face à Face, 3 000 aux Lyonnais du festival Écrans Mixtes, dont le président chiale sa mère, et 3 000 à venir à Grenoble. On ne comprend pas qu’avec le mécène milliardaire Pierre Bergé, ces « artistes » ne trouvent 15 pauvres patates. Le vieux a bien raqué des années pour Têtu, qui ne vendait quasiment rien, et qui surpayait la pauvre Angot pour une page de brouillon…
En plus, le grand public boude logiquement ce cinéma expérimental douteux, qui lui crache à la gueule en permanence… Pourquoi s’accrocher au pognon de ces bons gros cons d’hétéros ? Il faut reconnaître que la gauche culturelle avait bien verrouillé le fric public, le fric de ce public qu’elle abhorrait, et qu’elle abhorre toujours. Notre élite intellectuelle autoproclamée ne tient qu’à un fil, la subvention, et il se pourrait qu’un jour, d’autres associations communautaires antifrançaises se fassent couper les vivres. On fait une prière, toutes religions (majoritaires) confondues…
Troisième signe encourageant du jour, le vent de Fillon au prince Salman, même si on se fait pas d’illusions sur la droite classique, qui s’est toujours fait enfler par l’oligarchie en faisant le sale boulot pour elle, c’est-à-dire chanter les louanges du libéralisme économique qui mène à la destruction du filet social. La gauche, elle, s’occupant du libéralisme dans le domaine sociétal, c’est-à-dire détruire le couple homme-femme et sa création naturelle, la cellule familiale. Adieu éducation familiale, et bonjour éducation par les médias, ces organes de propagande. Le fameux changement de civilisation dont Taubira parlait à Boutin, où l’oligarchie prendrait en charge la formation des enfants au détriment de leurs parents.
Charles, ne sors pas de ce corps !
En attendant que le cauchemar de Taubira se réalise, on va reparler de Fillon, l’homme qui incarne le changement, c’est dire à quel point on a été loin dans la décadence avec Hollande et Sarko. Figurez-vous que la semaine passée, nous dit Le Figaro, le fils du roi Salman d’Arabie saoudite a cherché à s’entretenir avec François Fillon. Le « prince » est destiné à reprendre les rênes du pays un jour (si les Iraniens ne l’envahissent pas avant). Des princes, il y en a des tonnes dans l’oligarchie saoudienne, près de 4 000, mais celui-là compte plus que les autres. Les Saoudiens ayant misé sur Juppé – comme tout le monde, hein, on va pas leur jeter la pierre, surtout à eux –, il sont inquiets du discours relativement dur de Fillon sur le royaume.
Si Fillon tient parole – en politique française on a appris à se méfier des discours d’intention, la realpolitik reprenant ses droits dès le lendemain matin de l’élection présidentielle – il réaxera sa politique étrangère des pétromonarchies vers l’Iran. L’Iran a du pétrole, et l’Iran a besoin de se développer (tout le CAC40 français est sur les dents tant les contrats sont alléchants), et l’Iran aura bientôt 100 millions d’habitants. Pourquoi soutenir la tribu des Saouds, qui a en plus acheté la politique étrangère de la déplorable triplette Hollande-Valls-Fabius (de mémoire de Français, on n’a jamais vu pire) ? En jouant la carte irano-russe, la France peut compenser sa perte côté qataro-saoudien.
Et si notre futur président remettait les Saoudiens à leur place ? Celle de simples fournisseurs de pétrole pour nos bagnoles ? Cela s’appelle du courage politique, et à long terme, ça a toujours payé.