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Quand les féministes découvrent le porno

Et s’emboutissent dans leurs propres contradictions

Il aura fallu une enquête de Konbini découvrant l’eau chaude pour que quelques organisations féministes s’aperçoivent à leur tour que oui, vraiment, l’eau, ça mouille ! Bien qu’aguerris à la bêtise professionnelle des uns et la sottise politique des autres, on reste confondus devant tant de naïveté (ou de crétinerie, on hésite).

 

Ainsi, les journalistes de Konbini ayant courageusement infiltré le monde du porno découvrirent qu’ils s’embarquaient dans un monde pas très ragoûtant, un peu sale et où les filles sont bien souvent maltraitées. Dans le cas d’espèce, il s’agissait de la maison Jacquie & Michel qu’on ne présente malheureusement plus – alors que le bon sens dans un monde à peu près normal et sain aurait voulu qu’on eût à le faire. Ce site pornographique propose des films faussement amateurs, manifestement beaucoup plus affriolants que les productions américaines trop proprettes, mais dont les actrices perçoivent un petit billet, ce que personne n’ignore mais dont tout le monde fait semblant d’être plus ou moins dupes.

Notons d’ailleurs que ce petit billet n’est bien souvent pas une rémunération, ce qui permet de se passer des contraintes sociales d’un emploi, mais il s’agit en général « seulement d’une cession du droit à l’image pour des sommes comprises entre 250 et 300 euros ».

Ceci étant dit, le visionnage même sommaire de ces vidéos permet rapidement de s’imaginer qu’une femme normalement constituée n’a pas nécessairement une folle envie de pratiquer la chose avec 3, 4, 5 partenaires voire plus, et parfois en même temps. Certaines réalisations voire acrobaties, ajoutées au nombre particulièrement élevé de pratiquants, dans une hygiène parfois douteuse et manifestement en présence d’une dose d’Amour relevant de l’infinitésimal, nous font dire que bien souvent tout cela frise la maltraitance. Et nous manions ici l’euphémisme.

En matière de prostitution on a connu des filles comme la courageuse lyonnaise Claire Carthonnet qui ont fait le choix, sans proxénète, de pratiquer le plus vieux métier du monde. Ne pourrait-on pas penser qu’il en serait de même dans la pornographie ? Nous refusant d’être la police des braguettes, nous pourrions presque l’envisager. Mais aujourd’hui, les films à la papa, ceux filmés en argentique avec un scénario pittoresque, une musique jazz presque élitiste, et des femmes qui ressemblaient encore à des femmes, ont laissé place à une production stakhanoviste de pornographie gonzo, où s’enchaînent des filles à la plastique siliconée et au pubis aussi glabre et paradoxalement hygiéniste que l’action est devenue sale et sordide.

Mais, en plus d’être tristement addictif pour les hommes (quasiment toutes les femmes l’ayant toujours rejetée), la pornographie désormais accessible d’un simple clic par le moindre internaute s’invite dans les consciences dès l’âge de 8, 9 ans... Et pourtant personne ne semble avoir pris la mesure de ce que peut provoquer l’immixtion d’images pornographiques dans le cerveau d’un garçon de 10 à 20 ans et comment ce même jeune homme abordera ensuite la sexualité avec une fille.

Depuis l’apparition massive de la pornographie sur l’Internet, c’est-à-dire depuis le début des années 2000 et l’apparition du haut débit, toute une génération masculine a été sacrifiée. Mais davantage encore, toute une génération de filles ! D’abord parce qu’elles goûtent beaucoup moins le visionnage de ces images (cf. vidéo ci-dessous), mais aussi parce qu’en effet rebond, elles ont été sommées de se plier aux diktats du porno.

 

Si la vidéo ne s’affiche pas correctement, cliquez sur ce lien
On notera le niveau catastrophique de la gendarmette qui pense, encore en 2019,
que la petite fille a vu des vidéos porno sur... Youtube.

 

Cela a commencé par l’épilation intégrale ou presque de leur pubis, ce qu’elles ont fait sans rechigner et surtout sans comprendre pourquoi les garçons le leur demandaient. Et puis il a fallu qu’elles complexent sur leur seins, sur leur vulve même pour laquelle les demandes de labioplasties augmentent chaque année. Puis, les filtres Snapchat et autres égotismes Instagram se sont ajouté aux injonctions physiques pour des filles qui doivent désormais atteindre des standards sans lesquels le garçon imbibé de pornographie au plus profond de lui ne pourra atteindre la vaillance propice à la reproduction.

Et nous n’évoqueront pas ici, par pudeur, l’évolution des pratiques sexuelles entre la génération ayant eu 20 ans il y a 20 ans, et celle atteignant précisément cet âge en 2020. Totalement pénétrés d’images pornographiques, les jeunes hommes ont perdu tout le mystère que recouvrait le corps de la femme, faisant s’évanouir à tout jamais les magnifiques émois provoqués par une nudité se découvrant pour la première fois, donnant envie de découvrir l’autre par mille caresses innocentes et provoquant un bouleversement qui n’existe désormais plus. Le monde, ici aussi, s’est totalement désenchanté.

Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds,
Deux larges médailles de bronze,
Et sous un ventre uni, doux comme du velours,
Bistré comme la peau d’un bonze,

Une riche toison qui, vraiment, est la soeur
De cette énorme chevelure,
Souple et frisée, et qui t’égale en épaisseur,
Nuit sans étoiles, Nuit obscure ! "

Charles Baudelaire, Les promesses d’un visage

Alors, face à ce désastre pour les filles et les jeunes femmes, que n’a-t-on entendu les féministes ? S’en sont-elles simplement émues de façon sérieuse ces 20 dernières années ? Ont-elles analysé la situation ? En ont-elles même tout simplement pris conscience ? À l’évidence, non.

Il y avait celles qui avançaient, sur une ligne Pierre Bergé, que le corps des femmes leur appartient et qu’elles sont libres d’en disposer à leur guise, quitte à le sacrifier. Et puis, de l’autre bord, les prohibitionnistes qui entendaient tout interdire, la pornographie et la prostitution. C’est-à-dire qui brassaient de l’air pour se donner de l’importance face à une solution illusoire.

Alors quand aujourd’hui un quarteron d’associations féministes se disent bouleversées de découvrir une telle réalité, on se permet de douter sur leur capacité à analyser une situation et, partant, à proposer une solution sérieuse.

La plainte déposée ne fera au demeurant pas frémir une industrie toute puissante par ses milliards générés et par l’ensemble des personnes qu’elle tient dans sa main (l’affaire Epstein en est une belle démonstration). Et d’ailleurs la maison Jacquie & Michel, beaucoup plus maligne que ces féministes, ne produit rien ! Elle ne fait qu’acheter à des petites sociétés des vidéos qu’elle diffuse. Dès lors, il lui suffit aujourd’hui de feindre la surprise et, la larme à l’œil et le verbe haut, de se scandaliser de telles pratiques chez certains fournisseurs qu’elle sanctionnera comme il se doit. Bien entendu. Et les petites affaires reprendront.

 

Attention, vidéo pour public averti

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62 Commentaires

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  • #2560345
    Le 3 octobre 2020 à 23:15 par leShabbatGoy
    Quand les féministes découvrent le porno

    ça lutte contre le Patriarcat(Traduction : La Famille Traditionnelle) et derrière ça fait la promotion du marché sexuel.

     

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  • #2560348
    Le 3 octobre 2020 à 23:19 par R
    Quand les féministes découvrent le porno

    À défaut de m’apitoyer, j’ai quand même noté que la Femme, bien entendu pauvre et éternelle victime du Sexe, signe systématiquement.

    Le porno, elle signe.
    Le trottoir, elle signe.
    Passer sous le bureau, elle signe.
    Se faire tringler sur des trucs comme Tinder, elle signe.
    "escort", elle signe.
    "sugar daddy", elle signe.
    Weinstein, Epstein, elle signe.

    Mais elle est une victime, vous comprenez ?

    Toutes celles qui signent semblent avoir comme point commun le fait de ne pas être religieuses, et ça vient peut-être de là : pas de morale, d’éthique, de valeurs, de Bien, de Vrai, de Beau, de transcendance.

    Je ne vois pas une catholique (ou une musulmane, ou une juive) se retrouver dans ce genre de conneries !

     

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    • #2560477
      Le Octobre 2020 à 08:48 par Marc Derçol
      Quand les féministes découvrent le porno

      @ R
      J’ai déjà vu sur un site relatant la vie de Brigitte Lahaie sa photo de communiante...
      Il n’est pas du tout rare que bon nombre d’ actrices X ait reçu une éducation religieuse,
      elle sont même très prisées car très "investies" dans leur rôle.

       
  • #2560446
    Le 4 octobre 2020 à 04:30 par Fac73R
    Quand les féministes découvrent le porno

    Je ne vais pas défendre J&M, mais je trouve le scoop de Kombini capillotracté :

    Terrifiés par l’allongement des délais de prescription des plaintes pénales, mais surtout publiques sur les réseaux sociaux pouvant les faire canceller (cancelled) socialement avec le phénomène #MeToo/#BalanceTonPorc, les hommes évoquent désormais des contrats de consentement avant de coucher avec une femme.

    Cela n’est visiblement pas tombé dans les oreilles de ces idiotes.

    Si les termes du contrat de droit à l’image n’évoquent pas clairement les pratiques qu’elles souhaitent faire ou pas, ils se bornent à énoncer les droits d’exploitation du producteur. Un truc de droit donc chiant à lire et pas fait pour une conne.

    Je me demande si le modèle de contrat est recopié d’une prod à l’autre, l’original provenant certainement de la société Ares. À voir...
    Je doute qu’un type qui se fait appeler Yves Remord est capable de pondre un contrat de droit à l’image.

    Or, Kombini se garde bien de demander à ces victimes (de leur connerie) si le contrat dont un double signé leur est obligatoirement fourni a été examiné par un avocat pour faire valoir leur droit.

    J’ose ajouter par taquinerie, que si les femmes gagnent moins, c’est peut être aussi car elles ne savent pas négocier. Pas à cause du patriarcat.

    Ce que je comprends de la société Ares avec cette vidéo de Kombini, c’est qu’elle n’est pas responsable du piratage des films qu’elle diffuse. C’est la production qui est chargée de s’en occuper. Mais elle n’en a pas vraiment les moyens car vu le nombre de sites pirate sans oublier le peer to peer, la tâche est immense et presque impossible.
    Elle distribue via le site de J&M les candidatures à des producteurs qui sont ici, professionnellement de vrais amateurs incapables de protéger leurs œuvres, mais qui ont craché pour acheter le matos vidéo tout en payant les frais des acteurs.
    Ils gardent l’avantage de pouvoir proposer à leurs abonnés des vidéos moins piratées tout en ayant sous le coude des branquignols dans toute la France du cul comme Yves Remord pour faire 1000 bornes afin de filmer une porcherie.

    Ouais, en terme de business modèle, c’est bien fichu !

    Soutien à Soral !

     

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  • #2560501
    Le 4 octobre 2020 à 09:46 par Marde
    Quand les féministes découvrent le porno

    Et donc ?
    Quelle est la perspective qui nous est offerte ?
    Courber le dos ?

     

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  • #2560565
    Le 4 octobre 2020 à 11:34 par POULET
    Quand les féministes découvrent le porno

    Sinon : "Les poupées (gonflables) c’est bien ça évite les MST."
    De qui est cette phrase, dite sérieusement ?

    D’une de mes élèves de 4e, dans sa quatorzième année.

     

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    • #2561063
      Le Octobre 2020 à 23:31 par Aoriel
      Quand les féministes découvrent le porno

      Même classe , nous habitons un bled des Cévennes de 2000 âmes .... Petit mot d’un garçon à une copine de ma fille : t’es bonne , ça te dirait que j’te ramone le cul ????.... On est loin du : tu voudrais être ma copine ?

       
    • #2561112
      Le Octobre 2020 à 01:26 par Douchka
      Quand les féministes découvrent le porno

      C’est bien révélateur de ce qu’est devenu le peuple de France, même le très jeune peuple de France apparement.. Seigneur, quelles mentalités..

       
  • #2560582
    Le 4 octobre 2020 à 11:59 par david ghetto
    Quand les féministes découvrent le porno

    ces filles sont des victimes car "on" les a élevé dans l’idéologie féministe "jouir sans entrave ", "c’est mon corps" etc. les bourgeoises féministes ne tournent pas dans ces ordures ! mais une d’elles récemment décédé doit avoir un petit aperçu des cercles de l’enfer ….
    pour info Linda lovelace une des première "star" du genre était devenue une farouche militante anti -porn paix a son âme .

     

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  • #2560788
    Le 4 octobre 2020 à 16:40 par Prosac
    Quand les féministes découvrent le porno

    Si ça se trouve, Jacquie et Michel ont un redoutable pouvoir hypnotique. Mentalisme ? Vaudou ? PNL ?
    Ce sont les deux seuls couillons qui ont oublié de promettre aux filles un éventuel rôle dans le prochain Besson.

     

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  • #2560951
    Le 4 octobre 2020 à 20:52 par Nordine
    Quand les féministes découvrent le porno

    Je me permets ce commentaire :

    Je suis sincèrement désolé pour ces filles, mais, quand tu signes un contrat avec le diable (au nom d’une expérience d’épanouissement sexuel), ne t’attend pas a ce qu’il te rende ta dignité si tu souhaites la recuperer... !

     

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  • #2561696
    Le 5 octobre 2020 à 22:12 par Alex
    Quand les féministes découvrent le porno

    Mais, en plus d’être tristement addictif pour les hommes (quasiment toutes les femmes l’ayant toujours rejetée), la pornographie [...]



    Est-ce que quelqu’un parmi vous aurait une explication quant à ce phénomène ? Comment peut-on l’expliquer ?

    Ça montre bien qu’il y a une différence de nature entre homme et femme, mais pourquoi l’homme sera t-il attiré par la pornographie et non la femme (de manière générale, j’exclus les exceptions) ?

     

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  • #2561877
    Le 6 octobre 2020 à 07:34 par SOCRADE
    Quand les féministes découvrent le porno

    C’est marrant, jamais personne ne s’est demandé pourquoi les femmes avaient cette touffe de poils, pourtant éminemment délibérée (dans un sens évolutioniste). à pas compliqué : comme toute les espèces, l’espèce humaine, ce qu’elle est, son objet, a été créé par la selection sexuelle. L’objet de l’espèce c’est la pensée et le problème de la pensée c’est qu’en elle-même elle n’a aucun rapport avec le vivant car son essence métaphysique c’est de porter l’infini : n’importe quelle pensée peut brancher sur n’importe quelle pensée. La sélection porte sur les capacités psychiques des hommes : il faut qu’ils pensent, mais soient par ailleurs capables d’action, car la pensée est du coté du sensible, du contemplatif, de la passivité. Le pire, celui qui doit être éliminé de la reproduction, c’est le schizophrène, la pensée partie en elle-même. Le corps féminin stimule la pensée masculine extraordinairement surtout à l’adolescence. Ca vient qu’il fait écho au questionnement humain fondamental, fondamentalement flippant : qu’est-ce le psychisme, qu’est-ce qu’on est ? Hors le corps féminin semble répondre matériellement à ça en montrant du psychisme matériel incarné et d’origine naturelle ce qui est une très bonne définition du surnaturel : de l’identité psychique manifestée dans de la matière et d’origine extra-humaine naturelle. En effet la grande beauté donne une sensation psychique au plus haut niveau, spirituelle, mais elle est aussi objet matériel fait de chair et que la Nature a fabriqué. Bien avant que les explications religieuses n’inventent des entités surnaturelles imaginaires c’est le corps féminin, seul surnaturel qui soit réel, qui a fait naître et croître le psychisme depuis une jolie guenon aux beaux yeux bleus et au joli petit cul rouge vermillon, jusqu’à la blonde surnaturelle longiligne d’europe centrale. Donc l’apparence sociale stimule la pensée et donne une envie de possession mais tout le reste rend la femme inpensable et "soluble" (liquifiable :D) seulement par l’action : sa passivité sexuelle totale, sa négation sociale du sexuel la rendent totalement incompréhensible à la pensée et si on sort du social et on arrive à la nudité alors appairait le rayon paralysant de la pensée : la touffe de poil :D En effet la silhouette magique de la fille en mini-jupe est ruinée par la touffe de poils grotesque et c’est ça sa fonction : casser la pensée, rendre la femme inabordable à la pensée et ne laisser le passage qu’à l’action.

     

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