Tout le monde en parle : 32 ans après, l’affaire irrésolue du « petit Grégory » connaît un étonnant et très opportun rebondissement. On rappelle que le ministre de la Justice est englué dans des affaires.
Le garçonnet de 4 ans avait été retrouvé pieds et poings liés, noyé dans la Vologne, cette rivière tranquille qui coulait au cœur de Lépanges, un petit village des Vosges, qui deviendra mondialement célèbre après le crime.
Les gendarmes en charge de l’enquête – qui n’a jamais été bouclée ni refermée, à l’image de la disparition d’Estelle Mouzin – ont réussi à cerner trois individus appartenant à la famille plus ou moins proche de la victime, et à les convoquer chez le juge. Le juge de l’époque avait été complètement dépassé par l’affaire qui avait pris une ampleur nationale. Dans un tel cas, elle ne referme pas, la justice met le paquet. Pour Grégory et pour Estelle, les cellules d’enquête se sont succédé, explorant toutes les pistes, même les plus improbables.
Une dépense que la très économe justice se permet car les enquêtes longues représentent une formation pour les policiers ou gendarmes qui s’y succèdent. Rien de tel que de se former sur une affaire complexe, où des pièces ont été soit égarées, soit bousillées, soit oubliées. Le petit juge de l’affaire Grégory n’avait pas les épaules, et il était très « impressionné » par Christine Villemin, qui a même été accusée, un temps, d’avoir tué son propre fils. Finalement, son mari se fera justice tout seul en abattant d’un coup de fusil son cousin germain, Bernard Laroche, sachant peut-être des choses que nous ne savons pas. Une histoire de famille, terrible, entre jalousies personnelles et sociales.
Petit Grégory : les gendarmes ont relancé l'affaire notamment grâce au logiciel AnaCrim selon Didier Seban, spécialiste des "cold cases" pic.twitter.com/dh3XIlDVbc
— franceinfo (@franceinfo) 15 juin 2017
Mais avant de savoir qui est le Corbeau qui a annoncé par téléphone la mort de l’enfant plusieurs heures avant la découverte du corps, la nouveauté de cette histoire sans fin est que le logiciel AnaCrim a « matché », comme disent les Américains. Ou plutôt les Canadiens, car ce sont eux qui ont vendu cet instrument de recoupement aux Français au début des années 2000. Il faut dire, et on en a déjà parlé sur ce site, qu’avant Heaulmes, Fourniret et Émile Louis, personne ne croyait aux tueurs en série en France. Il a fallu se rendre à l’évidence, et ce logiciel a permis de confronter des affaires, des lieux, de méthodes, des faits, petits et grands, et d’en sortir des pistes nouvelles. C’est en quelque sorte le big data appliqué à la résolution des crimes. On enfourne le maximum d’infos dans la gueule du logiciel (12 000 pour le cas Grégory), et on attend de voir ce qui en sort. Le big data n’a pas beaucoup porté chance aux Français, puisque maintenant, on va se coller le candidat de la Banque et des Lobbies pendant 5 ans. Ça nous apprendra à rien comprendre au machiavélisme en politique.
Une qui n’est pas machiavélique, c’est bien l’Anne de Paris, abonnée à notre chronique quotidienne, tant elle symbolise la dérive féministo-sociétale de la politique actuelle. Pensez donc, après les attentats sanglants de 2015, elle veut refaire de Paris la capitale LGBT du monde, alors que les comptes de la ville sont dans le rouge. Même pas dans le rose, dans le rouge. Après son éviction, en 2020, les Parisiens paieront la facture en hausse des impôts locaux. Le socialisme, avant, c’était les soviets plus l’électricité ; aujourd’hui, c’est les impôts et les LGBT. Une véritable décadence idéologique, qui finit en dingos du fion sur un char débile qui crache une musique de merde chaque 21 juin. Ce jour-là, Dieu détourne le regard. Même le dieu des homos a honte !
- Antoine Griezmann enlevé par les gays !!!
Tout est parti de Jean-Luc Romero, maire du 12e, qui a remis à l’Anne « 52 recommandations » pour une ville « plus attractive » pour les LGBT. On ne dit plus « gays » car sinon les « trans » pètent les plombs, les « lesbiennes » hurlent, les « intersexes » boudent et les « zoophiles » s’accouplent devant les mômes dans les rues. Il faut manipuler les LGBT avec des pincettes de 40cm et 1 000 précautions, sans oublier les capotes. Justement, Libé, l’organe officiel des LGBT parigots (le reste de la France n’achète plus ce bout de sopalin), lance un avertissement à la communauté de l’Anus en évoquant les dangers du « chemsex ». Le quoi ? Le chemsex, bande d’ignares, ce mélange entre des pratiques sexuelles (légèrement) déviantes et les drogues de synthèse (préfixe chem/chim). On sent qu’on va nous refaire le coup du sida et que les hétéros vont encore s’en prendre plein la gueule.
Cette pratique à risques où le sexe est associé à la prise de drogues – GHB, méthamphétamines ou cathinones, etc. – s’est démocratisée depuis une dizaine d’années avec l’apparition des applications de rencontres gays géolocalisées comme Grindr ou Scruff, et de nouveaux produits de synthèse accessibles à bas coût sur Internet. Elle procure, selon ceux qui la pratiquent, un plaisir sexuel plus important et plus intense. « C’était aussi pour compenser plein de choses : un problème d’estime de soi et un problème de performance », analyse aujourd’hui Anthony, qui a tout arrêté même s’il contrôlait sa consommation. Avec son compagnon, ils prenaient leurs produits par intraveineuse – ce que les usagers appellent slam.
Slam, grindr, scruff, que du bonheur ! Hélas, Libé nous raconte que son informateur a perdu 2 amis « chemsexeurs » après des accidents « sous produit » pendant « un plan chem ». Un fait de société qui débouche sur... 6 morts par overdose en moyenne chaque année. On dirait que les homos qui témoignent ont tous perdu les 2 mêmes amis... Heureusement, un ex-chemsexeur a trouvé des solutions : « Chaque mardi soir dans ce local situé à quelques pas du Marais, une vingtaine de chemsexeurs se retrouvent autour de sodas, de gâteaux et de fraises Tagada. » Rien de tel que de parler entre copains/copines de ses petits soucis. Mais ces centres manquent de moyens, et l’article affirme que les besoins financiers sont importants. On lance donc une grande souscription nationale pour que les chemsexeurs qui vont trop loin soient pris en charge par les contribuables qui ne savent pas s’amuser. Une idée nous vient : et si Richard Descoings, trop tôt disparu (au petit matin), était un chemsexeur ?
Au fait, les 52 popositions (lol-e, humour LGBT) de Calimero, pardon, Romero ? Franchement on s’en bat les couilles, et elles sont déjà en actu. Du coup on passe direct aux sujets du bac de philo. Ouf !
Comme vous le savez, il y a plusieurs séries, qui touchent plus ou moins leur bille en français, en culture G, en concept. Des petits Soral en puissance, le côté subversif en moins, tout de même. Donc ce matin du jeudi 15 juin 2017, boum, les sujets tombent. Les bacheliers angoissent. Les lycéens qui passent le bac de français aussi :
J'ai l'impression de vivre les derniers jours d'un condamné #victorhugo #BacDeFrancais
— ⭕️Z du LED (@Mdream47) 15 juin 2017
Le pauvre a dû passer son bac « blanc » sur du Booba, le penseur qui met l’infini (et le zéro) à la portée des cloportes :
La philo sert justement à échapper à la boobasisation des esprits...
Voici les sujets.
Sujet 1 : Suffit-il d’observer pour connaître ?
Sujet 2 : Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?
On va pas y passer la nuit alors on enchaîne avec les sujets (on a viré les textes et leur explication, trop long) des autres séries, S, ES et Techno :
Sujet 3 : La raison peut-elle rendre raison de tout ?
Sujet 4 : Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle ?
Sujet 5 : Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ?
Sujet 6 : Peut-on se libérer de sa culture ?
Sujet 7 : Y a-t-il un mauvais usage de la raison ?
Sujet 8 : Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?
Prêts ? Vous savez, nous on n’a peur de rien, on est les Alex Honnold de la pirouette syntaxique et de la prise de risque conceptuelle, on va tenter une première mondiale : répondre à tous et à l’arrache !
Q1 : oui et non, des fois ça suffit pas car on voit pas les ingénieries du pouvoir profond et on se fait enfumer par Macron et ses sponsors.
Q2, droit de faire, non évidemment, sauf pour la communauté de Lumière, qui a tous les droits et les autres un seul, celui de fermer leur gueule. Ce sont eux les Justes.
Q3 : euh, joker.
Q4 : oui avant toute la merde de l’art contemporain inventé par les spéculateurs américains pour détruire la culture française (on reparlera une autre fois de ce grand remplacement esthétique).
Q5 : ben ouais, va demander aux lobbies LGBT et sioniste c’te question ! Eux ils confondent le droit, un truc qui devrait être valable pour tous, et leur intérêt. Ils ont privatisé, communautarisé le droit. Qui du coup n’est plus le droit, mais leur droit.
Q6 : oui, on peut se sortir de son acquis, surtout s’il est merdique (famille pénible, parents bornés, milieu défavorisé) avec de l’acquis, grâce à l’expérience et à la lucidité. Montand disait : « on ne change pas sa vie, on la continue ».
Q7 : oui si tu l’appliques au Mal, c’est-à-dire au pouvoir contre les autres.
Q8 : non, surtout pas, regardez le nombre de gonzesses qui cherchent un mec à Paris et qui trouvent rien, un peu à cause de la paire Romero-Hidalgo entre nous. Le bonheur, il faut s’en foutre : c’est l’action qui compte, et le bonheur viendra ensuite, comme un fruit mûr, si on réalise les bonnes actions. Pour soi, et pour les autres.