DSK : halte à l’indécence

Indécence de ceux qui parlent de Dominique Strauss-Kahn comme s’il était déjà coupable. Indécence de ceux qui, dans son propre camp, nous annoncent qu’il est déjà exclu de la course à la présidentielle. Indécence des théories du complot qui, comme on pouvait s’y attendre, fleurissent comme jamais et hélas n’expliquent rien. Indécence, enfin, de la patronne du Front national, égale à elle-même, égale à une modalité extrémiste à laquelle elle n’a décidément pas renoncé. A nos lecteurs qui nous écrivent, à toutes celles et ceux qui nous pressent de donner notre avis sur ce qui pourrait devenir un séisme politique, nous n’avons qu’une chose à dire : la moindre des décences et des sagesses est d’attendre que le principal intéressé, Dominique Strauss-Kahn, ait eu la possibilité de s’exprimer et de donner sa version des faits.

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