Chers amis,
Je ne vous cache pas que c’est avec une joie immense que nous avons appris que vous aviez remporté la victoire dans cette bataille contre le Grand Satan. Depuis vingt ans nous étions morts d’inquiétude et ne nous relâchions pas dans nos prières. Dieu les a exaucées. Dieu merci.
Certes, ce n’est pas terminé et il faut rester vigilant. Mais ce qui est rassurant c’est que vous êtes entourés de puissants alliés : Pakistan, Russie, Chine, Iran.
Je voudrais vous dire la honte particulière que nous avons en France d’avoir pour ministres et pour chefs de l’État des personnages aussi ridicules que ce monsieur Le Drian. Ce dernier s’est montré d’une arrogance comique en vous imposant cinq conditions à respecter pour qu’il vous fasse l’honneur de vous reconnaître ! Ce serait seulement comique si ça n’avait pas l’aspect sinistre d’une déclaration de guerre totale.
Il vous demande de permettre que « ceux qui ont peur » de vous puissent quitter l’Afghanistan : moyen de vous priver d’une partie de vos forces, comme ils l’ont fait pour la Syrie.
Il vous accuse d’accueillir des terroristes : inversion accusatoire, quand on sait comment la France héberge et nourrit le terrorisme.
Le comble, c’est qu’il vous demande d’accueillir l’aide humanitaire, alors que vous venez de parvenir à chasser de votre territoire ces prédateurs et ces rapaces, et qu’il ose encore, vraiment comme s’il vous dominait, vous demander de constituer « un gouvernement de transition » : on croit rêver ! De transition vers quoi et avec qui ? Mais je voudrais surtout insister sur la dernière de ses cinq requêtes, celle qui concerne « les droits des femmes ».
C’est la plus importante. Il s’agit d’un message envoyé aux Occidentaux pour les convaincre que vous seriez d’irréductibles ennemis du genre humain. Mais les populations occidentales elles-mêmes ne voient pas ce que cette formule signifie.
Le droit est mon domaine. Je cultive depuis près d’un demi-siècle cette discipline difficile, dont il est dit dans la tradition en Occident qu’une vie entière ne suffit pas à s’en rendre maître. Personnellement, lorsque j’entends « droits des femmes », je sors mon Manurhin. Voici pourquoi. Je ne vous fais pas la liste exhaustive des droits des femmes, mais seulement, en forme de code, de quelques éléments qui viennent naturellement à l’esprit.
Petit code des droits des femmes
Article 1. Droit des femmes… de tuer l’enfant qui sommeille en leur sein : ils ont nommé ça dépénalisation de l’avortement. C’était perfide. Aujourd’hui ils parlent ouvertement du droit à l’avortement. Un droit exercé par la femme seule, quel que soit son âge, sous l’influence insistante de militants fanatiques. Ils considèrent que l’embryon humain, c’est le corps de la femme !
Article 2. Droit des femmes… d’éteindre dans leur ventre toute capacité procréative : ils nomment ça droit à la contraception libre et gratuite. Ils revendiquent pour les femmes seules la maitrise de la procréation et y voient une merveilleuse révolution anthropologique.
Article 3. Droit des femmes… de divorcer librement, c’est-à-dire de répudier leur mari ad nutum (d’un froncement des sourcils).
Article 4. Droit des femmes… à une sexualité libre, même si elles sont mariées, c’est-à-dire dépénalisation de l’adultère et droit de tromper son mari à volonté.
Article 5. Droit des femmes… de faire éloigner du domicile le conjoint violent, physiquement ou même moralement, ou qui se livre à du harcèlement moral. Autrement dit possibilité de chasser manu militari le mari de sa maison, pour un oui ou pour un non.
Article 6. Droit des femmes… de refuser tout commerce avec le mari. Il peut être condamné pour viol ou pour harcèlement sexuel s’il insiste.
Article 7. Droit des femmes… de se défendre contre le mari par le meurtre et l’assassinat. L’opinion publique est systématiquement mobilisée contre les juges qui condamnent les meurtrières. Nos présidents les gracient et nos jurés les acquittent ou ne les condamnent que symboliquement.
Article 8. Droit des femmes… sur les enfants, à qui elles peuvent transmettre leur nom.
Article 9. Droit des femmes… de priver les enfants de leur père. Par le rapt lors de la séparation et par la procédure de divorce. Par contre le mari doit payer une rançon (sans pour autant retrouver ses enfants).
Article 10. Droit des femmes… de vivre avec un homme sans être mariées. C’est la reconnaissance des droits de la concubine.
Article 11. Droit des femmes… de se marier avec qui elles veulent, sans l’accord de leurs parents.
Article 12. Droit des femmes… de se livrer à la débauche, dès le plus jeune âge, y compris contre rémunération en tant que « travailleuses du sexe ». Avec, pour les partenaires masculins, le risque imprescriptible d’être accusés un jour de viol. Il suffit que la séductrice prétende qu’elle était dissociée, ou sous emprise, ce qui invalide rétroactivement son consentement.
Article 13. Droit des femmes… à l’éducation. Ils entendent par là leur scolarisation, au mépris de la transmission de la culture orale ancestrale qui ne peut se faire que par le contact constant du foyer familial. Ce qu’ils veulent, à l’évidence, c’est un génocide, en coupant les jeunes générations de leur culture. Leurs écoles ? C’est la mixité, la sexualité, la drogue et l’alcool. L’apprentissage de la rébellion contre les parents et contre toute autorité.
Article 14. Droit des femmes… de faire des études supérieures, c’est-à-dire de parasiter les universités et d’y gâcher toute leur vie de mère.
Article 15. Droit des femmes… à occuper de hautes fonctions. L’expérience occidentale montre que c’est une catastrophe. Elles sortent de leurs années perdues dans les écoles écervelées et arrogantes pour travailler comme avocate, juge ou journaliste. Elles parviennent même, par le psittacisme et les intrigues, à infiltrer l’enseignement supérieur.
Article 16. Droit des femmes… à hériter de leurs parents à part égale avec les hommes.
Article 17. Droit des femmes… d’hériter de leur défunt mari, même si elles ne sont pas leurs parentes et contre ses parents à lui.
Article 18. Droit des femmes… de devenir ou de se sentir homme. Et d’être reconnues comme telles. D’épouser une femme, d’avoir des enfants entre elles, sans père.
C’est ce qu’ils entendent en prononçant de leurs langues fourchues les mots droits-des-femmes. Pour choquant que cela soit, c’est indéniable. Ces droits brisent nos sociétés occidentales comme ils prétendent briser les vôtres. Aussi croyons-nous pouvoir au nom de la tradition d’Occident vous dire toute notre sollicitude. Puissiez-vous tenir et par votre exemple jeter chez nous les germes d’un monde restauré.
Très cordialement,
Formez-vous avec maître Damien Viguier dès la rentrée !