17 mai 2019, des femmes musulmanes pénètrent en force dans une piscine grenobloise. Cette première opération a pour objectif d’imposer le droit de baignade en burkini.
La situation incube quelques semaines en régional puis monte en première division médiatique. À partir du 23 juin et d’une seconde opération, la polémique s’impose à tous.
Dans les médias de l’establishment le consensus est immédiat : c’est le péril islamiste ! Pourtant, les influences et les financements des protagonistes de ces coups spectaculaires désignent d’autres instigateurs...
Forces occultes : au cœur du peuple de gauche !
Il s’agit d’abord, en France, d’un certain « peuple de gauche » constitué depuis longtemps en clergé de parasites vivant de l’argent public. Ils sont travailleurs sociaux, médiateurs, animateurs, thérapeutes familiaux, salariés de fédérations d’éducations populaires, permanents d’associations d’habitants, sociologues, universitaires, salariés de médias associatifs subventionnés ou de structures à vocation culturelle. La liste n’est pas close.
Même s’ils ont failli depuis longtemps aux missions d’intérêt public qui leurs ont été confiées, ces bourgeois-gauchistes se perçoivent toujours comme les héritiers du mouvement ouvrier. En réalité, ils œuvrent à se constituer de nouvelles clientèles pauvres, d’où qu’elles viennent. La lutte sacrée contre toutes les discriminations est le nouveau paravent derrière lequel ils confortent leurs intérêts de classe. Pire, pour financer en dehors de tout cadre démocratique l’effondrement de nos services publics, ils vont jusqu’à se vendre à des forces occultes.
- Smoke on the water ! Il y a du Soros dans l’air...
L’Alliance citoyenne de Grenoble bénéficie de plusieurs subventions, dont une municipale et une autre d’agglomération. Elle profite d’un hébergement avantageux dans la pépinière d’associations Cap Berriat (elle aussi subventionnée pour plusieurs centaines de milliers d’euros annuels.) L’Alliance est un organisme de formation officiel (créé en partenariat avec l’ONG ReAct) via l’entité Institut Alinsky, domiciliée elle aussi à Cap Berriat.
Le site Panamza a révélé que l’Alliance figure sur la liste des récipiendaires de l’Open Society du milliardaire americano-hongrois George Soros [1]. La fondation lui verserait 80 000 dollars. En retour, Soros a posé ses conditions : « Une organisation nationale avec une visibilité nationale dans le cadre de campagnes anti-discrimination ». L’Alliance développe un réseau : elle a ouvert deux filiales, à Aubervilliers et à Gennevilliers.
Ce type d’opération de déstabilisation est rendu possible par l’obscurité complète qui entoure les activités tantôt salariées tantôt militantes du secteur socioculturel français. Une formation professionnelle pour du personnel, dispensée par une structure amie, peut masquer une préparation d’activistes. Et sur le terrain, une action politique au parfum de « radicalité » peut n’avoir pour but que le renforcement d’une position bien rémunérée. Dans ces conditions rien d’étonnant à ce qu’un des pires ennemis des nations d’Europe trouve sur les chasses gardées de l’islamo-gauche de grandes facilités d’infiltration .
- Le milieu "sociocul" : le côté "socio" a toujours été un parent pauvre.
Revue de presse en deux mots : c’est l’islam !
Donc, l’affaire des burkinis de Grenoble, à partir du 23 juin :
Bourdin et Taous Amouti en direct sur RMC. Elle représente Alliance citoyenne de Grenoble. Côté civilités, Bourdin se fait sobre : « Une militante associative ». La porte-parole déroule aussitôt une argumentation basique à propos du règlement de la piscine : « C’est un régime discriminatoire et injuste, ça nous empêche de profiter des équipements municipaux ! » La « militante associative » doit quand même avoir sa petite importance puisqu’on la repère un peu plus tard aux côtés du « comique » Yassine Belattar. La jonction s’opère, le 30 juin, à Roubaix lors des universités d’été d’un « mouvement de défense de quartiers populaires ». En fait l’association communautariste Pas sans Nous. Edwy Plenel (Mediapart), des représentants du Bondy Blog, des sociologues dont Marie-Hélène Bacqué ont fait le déplacement. Tous adeptes de l’empowertment, un mot commode pour désigner une technique anglo-saxonnes de manipulation des publics désaffiliés et non-conscientisés. À vue de nez, ce beau monde ne devait pas plancher sur l’organisation d’un vide-grenier.
Voici maintenant Laurence Ferrari, sur C News, qui sourit à la franco-marocaine Zineb El Rhazoui. Cette ancienne de Charlie-Hebdo est présentée comme une journaliste et écrivain. Sans aller jusque-là, on précisera que sa dernière commande, aux Éditions Ring, s’intitule Détruire le fascisme islamique. Zineb – qui doute de son impartialité ? – attaque bille en tête :
« Il y a un mot d’ordre dans les milieux islamistes : occupez les piscines ! Occupez les plages !... Ce sont des femmes qui se battent pour leur re-li-gion ! »
Concernant l’action grenobloise :
« On connait les dessous de cette affaire qui a été étayée, expliquée, à maints reprises sur les réseaux sociaux, dans les médias... »
Fichtre ! Madame s’abreuve aux meilleures sources... Il est alors temps de passer aux conclusions indiscutables :
« On a d’abord affaire à une association grenobloise qui, je le rappelle, est, à la base, une association de défense des locataires. Hors aujourd’hui, on a face à nous une association islamiste, enfin, qui... en tout cas... représente une revendication islamiste avec des militantes islamistes chevronnées qui se représentent comme des mamans. »
Enfin, avant de courir vers d’autres gamelles, Zineb El Rhazoui règle son compte à Taous Amouti, la représentante d’Action Citoyenne de Grenoble. La seringue fatale est chargée en solutions euthanasiantes :
« Elle a partagé du contenu de monsieur Alain Soral sur l’Hypercacher ! Et nous connaissons les contenus antisémites de monsieur Alain Soral ! C’est une défenseur d’Hani Ramadan, le frère de Tariq Ramadan ! Elle est supporter d’Erdogan ! C’est une militante islamiste ! »
Taous Amouti a également partagé un dessin d’Adolf, le divin führer du dessin humoristique.
La comédie du « Burkini-dans-la-piscine-de-Grenoble » prend de l’ampleur.
Rions avec Éric Piolle membre d’Europe Écologie Les Vert (EELV), conseiller régional en Rhône-Alpes et maire de Grenoble. Éric est tout esbaudi. Tout ce ramdam dans sa bonne ville ! Il tombe des nues. Au micro de Bourdin, il vaporise du flou :
« C’est une histoire de taille de maillot, c’est pas spécifiquement musulman. Il faut dénoncer cette instrumentalisation qui est vraiment une instrumentalisation avec des propos qui s’apparentent à des propos religieux... Clairement ! »
Ben, vas-y y Éric, dénonce... donne les informations !
Éric Piolle soutient mollement la sanctuarisation de l’école prévue par la loi. Il transparait vite que monsieur le maire envisage plutôt le multi-communautarisme à la vicieuse, au bon moment et en grand format :
« Le sujet est porté ici à Grenoble mais c’est le cas dans les 36 000 communes de France. Je crois que l’état doit prendre position. Par contre, il faut lancer ces débats au moment où c’est serein... c’est ça qui est malsain dans l’initiative qui a été portée là : c’est que c’est pour créer du buzz, pour créer de sales images qui excitent les deux côtés notamment l’extrême droite. »
Une simple erreur d’agenda, quoi...
Les défenseurs de la nation
Passons aux caïds nationaux-sionistes.
Bruno Retailleau et son authenticité vendéenne s’expriment sur Europe 1. L’auditeur ensuqué par les fortes chaleurs ne peut que dresser une oreille inquiète :
« On a une idéologie fréro-salafiste qui veut conquérir des positions sur le territoire... »
Nardinamouk ! La patrie est en danger !
Sud Radio traite le sujet en finesse. Une tablée « d’experts » évoque « l’Angleterre et les tribunaux de la Charia », s’interroge à propos « du naturisme, une atteinte au mœurs ? » ou encore s’élève à la hauteur de Shakespeare : « Slip ou pas slip ? ».
- That’s the question, grosse !
Sur Radio Classique un duo de patineurs artistiques enchaîne les figures imposées. Guillaume Durand en porteur burné et Zemmour en virevolteur :
« Tout ça est une stratégie bien pensée des Frères musulmans pour islamiser le paysage, rompre les règles de la civilité française. C’est fait exprès, ils veulent qu’on s’habitue à l’islamisation de la France. »
Pour finir, solo de mandoline de Marlène Schiappa en compagnie d’ Audrey Crespo-Mara : l’islam politique attaquerait « les droits des femmes dans le but de créer une nouvelle norme qui serait le fait de se couvrir lorsque nous sommes en présence d’hommes et je ne suis pas d’accord avec cela ! ».
À l’issue de la semaine, alors que la température diminue, le mythique grand public a reçu le message : les femmes en burkini sont l’avant-garde du péril islamiste.
Sauf que...
Alliance citoyenne est couchée sur la liste du roi des mondialistes, George Soros, pour 80 000 dollars.
Sauf que, le bandeau principal de la page d’accueil du site d’Alliance citoyenne ne vous incite pas à vous agenouiller en direction la Mecque. Non, au premier clic, on vous propose un bulletin d’adhésion et un exemplaire gratuit d’un livre du sociologue américain Saül Alinsky [2]
Or, Alinsky, né en 1909, n’avait rien d’un aryen ou d’un afro-descendant. Je vous le donne en mille : Saül était juif !
L’œuvre de ce maître à penser de la gauche radicale américaine a même fait l’objet d’une thèse par l’étudiante Hillary Clinton. Sa notion de démocratie participative – pas celle de Boris Le Lay – a passionné Barack Obama. Surtout parce qu’elle est un outil efficace pour les arrivistes bien-pensants.
Alinsky, sous couvert de lutte anti-pauvreté, avait lui aussi une passion, celle d’organiser et de manipuler les ghettos noirs. Pour le plus grand plaisir des véritables maîtres du jeu. Ainsi Alinsky a toujours bénéficié de dons très généreux de milliardaires (Marshall Field) ou carrément de trusts pas vraiment écolos (Ford, Midas...). Des financements qu’il ne mentionne jamais dans ses best-sellers, Radicaux, réveillez-vous ou Être radical.
Saül Alinsky a rejoint son maître en 1972 :
« Le premier radical connu de l’homme, qui s’est rebellé contre l’establishment et l’a fait à un point tel qu’il s’est conquis un royaume ? Lucifer ! »
- Mode du burkini à la piscine : les déviants homosexuels s’y mettent
Voilà pour le saint patron d’Alliance citoyenne de Grenoble.
Examinons l’une des églises d’Alinsky. Au passage, toujours pas de secte secrète islamiste en vue. L’Association of Community Organization for Reform Now (ACORN) a été fondée en 1970. Elle a pratiqué la fourberie du rabbi radical jusqu’en 2010. Au sommet de sa puissance, aux USA, ses actions concernaient une trentaine d’États. Avec jusqu’à 400 000 membres et un budget annuel de 25 millions de dollars, on est loin d’une « association de locataires » comme dirait Zineb El Razhaoui. Acorn était tout simplement un bon gros lobby financé en partie par l’État et en partie par des dons aux origines mal définies.
La maison-mère a disparu avec ses secrets. Mais Acorn International, fondée par des rescapés, survit. Or, Alliance citoyenne est adhérente de cette branche.
Alliance citoyenne est très discrète à propos de ces liens. Elle préfère propager un buzz malsain dans les médias et jusque dans l’esprit des citoyens. Un buzz où se mélangent « discriminations » et « islamisme ». Mais sur le terrain, les salariés de l’association recrutent comme des forcenés jusque dans le dernier des HLM avec un boniment plus sympathique : « Nous sommes l’organisation des gens qui se battent contre toutes les injustices ! »
Le piège-à-cons depuis la nuit des temps.
- La solution finale au problème du burkini
Ces méthodes de noyautage de quartiers entiers ne sont pas improvisées. Ce sont celles théorisées par Saül Alinsky. Les travailleurs sociaux détectent les colères et les frustrations, mettent en valeur les habitants les plus charismatiques. Ils prospectent intensivement une zone sinistrée, l’auto-organisent puis engagent un rapport de force frontal avec les institutions. Lors des actions les professionnels restent systématiquement en retrait. Ils cachent sciemment leurs desseins politiques, même aux recrues poussées au front. On imagine très bien l’effroi dans l’opinion publique si la moindre petite équipe non affiliée – donc désignée d’extrême droite – s’avisait de mettre en place le centième de ce type d’opération. La complicité des médias et des pouvoirs publics s’explique par le pacte tacite qui lie ces « révolutionnaires » au parti de l’ordre : les socioculturels surveillent les ghettos, ils font le tri dans les « colères ». En bons garde-chiourmes, ils repèrent et annihilent systématiquement les « colères horizontales », celles, par exemple, nées de la violente confrontation des français pauvres avec la migration permanente.
Des membres d’Alliance citoyenne de Grenoble – mais aussi de La France insoumise – ont été formés à l’étranger. Ils ont importé en France dès les années 2000 cette nouvelle approche. Parfois avec l’aide active de fonctionnaires territoriaux.
Julien Talpin, chercheur au CNRS et co-président de l’Institut Alinsky s’en vante :
« L’expérience de l’Alliance citoyenne de Grenoble est la forme la plus ancienne et chimiquement pure de "community organizing" reposant sur un ensemble de règles et de méthodes précisément définies... »
L’Institut Alinsky a été fondé en 2017, pour partie par des membres de l’Alliance citoyenne. Décidément, l’Alliance, décrite dans tous les médias comme « islamiste », est parfaitement intégrée et encouragée.
L’Institut Alinsky n’a eu aucun mal à devenir un très officiel centre de formation payant. La structure est présidée par des universitaires qui ne cachent pas leurs objectifs partisans :
« Il faut partager ces méthodes avec des militants, ceux que ça intéresse comme vous les cadres de la France Insoumise] ou dans les centres sociaux, auprès des syndicats, auprès d’organisations politiques qui partagent les mêmes valeurs, qui ont les mêmes ambitions... »
- L’Institut et l’Alliance Citoyenne combattent pour la dignité en France
Silence, on tourne
Au plus fort de la polémique des « burkinis islamistes de Grenoble » aucun responsable de La France insoumise n’a mentionné les liens privilégiés du parti avec Alliance citoyenne. Aucun responsable de l’Institut Alinsky n’a souhaité démentir la campagne médiatique de désinformation massive qui ne peut que stigmatiser les français musulmans. À aucun moment les community organizer (salariés) d’Alliance citoyenne n’ont dissipé les dangereuses ambiguïtés que leurs provocations installent au cœur du pays. Le maire de Grenoble, Éric Piolle, ne se souvient toujours pas que « les femmes musulmanes » sont dans les faits une organisation qu’il connaît parfaitement.
Si on en croit la huitième règle d’Alinsky, le burkini a de beaux jours en perspectives : Keep the pressure on, never let up (Maintenez la pression, ne la relâchez jamais). D’autant que Soros n’est pas prêt d’inverser la vapeur.
Une dernière pour la route ? L’Alliance est financée en partie par la Fondation Abbé Pierre, l’association chrétienne Georges Hourdin ou le ministère de la Culture. Décidément, l’islam à bon dos.