Le Centre LGBT et Q de Tours réitère le coup classique de l’affiche sulfureuse et cathophobe. Une puérilité grossière afin de profaner le message d’amour christique. Côté talent, on est loin de tout. Même des enculeries Pop Art d’Andy Warhol et de ses dégénérés de la Factory. Plus près de toi Satan !
Une multitude de joyeux et de camionneuses (à moins que ce ne soient des « bouchères ») rêverait que leur chouette affiche fasse scandale. Il suffirait que de vilains catholiques grisâtres saupoudrés de salpêtre toussent. Ne serait-ce qu’une fois. Et le chœurs des victimes d’homophobie, de lesbophobie, de bi... Oh et puis zut, je vais discriminer... Bref, tous les sexualos-minoritaires pourraient hurler au martyr. De quoi ? La ville de Sodome attaquée par les cathos croisés ? Comment ? Des guerriers hétéros-normés ennemis des renifleries arc-en-ciel s’apprêteraient à passer au four, thermostat 220°, des sorcières lesbiennes ? ... Ouh ! Les cathos bloqués, pas ouvert du derrière ! Avec leurs mères de familles nombreuses et tous ces horribles marmots qui n’ont jamais le droit de participer à un atelier de découverte de soi.
- Un catholique intègre incapable d’apprécier la chanson "Somewhere over the Rainbow".
L’œuvrette représente un alien, mélange de Sainte Mère de Dieu et de Conchita Wurst. Donc, suivez bien le raisonnement : une Vierge Marie qui aurait les traits barbus d’un transformiste autrichien incarnant son fils Jésus. Le tout lourdement référencé : la peinture sacrée de la Renaissance se fait mettre au trentième degré par le pop-art. Traduction en novlangue : un dialogue entre les époques et les cultures ! Contre cette bête immonde dont le ventre n’est pas fécond... un petit Jésus emmailloté. L’immaculée conception, c’est-à-dire la naissance sans péchés de Marie est moquée. La conception virginale de Jésus, notion méditée par des générations de chrétiens et de musulmans est prise en otage par le marketing des fiertés enjouées.
À l’évidence les cercles progressisto-pervers rêvent, comme d’habitude, d’un buzz aussi intense et contrôlé que celui de leurs sex-toys. On les sent plongés dans des rêveries de victimes professionnelles. D’accord, ils veulent de la réaction... Mais jusqu’où ? Imaginons leur fantaisie victimaire...
Premiers frissons : les chrétiens (et leurs croyances stupides) seraient rejoints par des musulmans indignés très barbus, avec des rictus bien cruels. Pour les efféminés, un éphèbe maghrébin maquillé en escarpin ça va, trois vrais muzz en djellaba, bonjour les dégâts ! Du coup, Ouille ! Ouille ! Tout ça ne nous ferait-il pas un front de la foi capable d’empaler bougres et succubes sur des manches de pioche taillés en pointe ?
Allons un peu plus loin dans le fantasme de nos persécutés subventionnés. Comme toujours – au stade numéro deux – les voilà prompts à délirer sur le réveil d’une France conservatrice... De gros beaufs en short ratonneraient la tapette dès les beaux jours. La moindre famille avec un papa et une maman bio se révèlerait être un piège-à-gouine mortel. Bref, (toujours dans leurs rêves d’avant-garde civilisée d’une humanité de brutes, hein !) le populo conduirait le vivre-et-baiser-ensemble au bord du gouffre. Finis les arrières-trains qui se trémoussent sur des chars technos. Et là... Stade ultime, dans le cauchemar suscité de toutes pièces : des trains bondés en tous genres – jusqu’au dernier des Queer – partiraient vers l’Est, là où les Gay Pride finiraient en fumées. Là où, dans un ciel sans pitié, des volutes malodorantes dessineraient des plugs anals en guise d’ultime message.
Dans une annexe secrète d’un immeuble du Marais, bien après ce que les historiens auraient appelé le Grand Lavement, on découvrirait Le Journal de Chris, ex Christine and the Queens. Immense succès d’édition, préfacé par Eddy de Pretto miraculeusement rescapé en se faisant passer pour un solide migrant polygame.
- Bientôt un nouveau convoi de l’horreur ? C’est dans un de ces trains que Oui-Oui et son mari le nain Potiron ont disparu.
Oups, ça va beaucoup trop loin... Alors comment évaluer l’ampleur de la réaction que nos blasphémateurs appellent de leurs vœux ? Il y a fort à parier que les activistes LGBT et Q, amateurs de rues et de quais en bords de Loire, ne cherchent que l’énervement sur-mesures des plus doux, des porteurs du message d’amour du Christ.
Il suffit d’avoir fréquenté messes et cloitres, dialogué avec des chrétiens traditionnels ou de gauche, d’avoir assisté à quelques conférences... simplement d’avoir des neveux scouts (qu’aucun prêtre n’a jamais violé), ou une sœur qui donne un coup de main au prieuré... À l’évidence les pédérastes et les tribades tourangeaux à l’origine de cette pollution prennent bien soin de ne piquer que les plus paisibles de nos prochains. Parmi lesquels se trouvent des âmes élevées dans un ordre spirituel à des hauteurs que ne peuvent envisager des pétomanes préoccupés de méta-amphétamines à des fins de muqueuses malmenées.
Élargissons (hum...) le propos. En ciblant Marie – ou Meryem, mère du prophète Jésus, pour nos frères musulmans – ce sont les femmes dignes, plus ou moins voilées, qui sont salies. Aucun courage réel, donc, de la part des bouffons obscènes qui singent à plaisir les vraies mères de ce monde, les vrais protectrices des vrais enfants. D’où qu’elles viennent, Dieu les bénisse.
Une affiche publicitaire appelant simultanément à la Gay Pride et au droit à la Procréation Médicalement Assistée (PMA) a été placardée dans Tours, la bonne ville de Martin, le saint homme qui partagea son manteau avec un mendiant. Les intentions des créatures – on ne va quand même pas leur donner du « créateur » ! – sont claires : en arriver à la mise-en-scène habituelle. Les colorés contre les livides en prière, les joyeux fornicateurs contre les tristes prônant – horreur ! – la vie sans sexe ! Bref les villageois festifs contre Dracula ! Quelques éditos du super-cool, pull col en V, Ruquier, et c’est emballé. En route pour la PMA à l’Assemblée.
Qui sera surpris de la manœuvre ? Personne. Qui sera surpris que les sponsors de cette pantalonnade (à une jambe ?) soient NRJ, l’égout musical de Max Guazzini ? [1] Qui sera surpris que cette agression soit validée par la mairie de Tours dirigée par Christophe Bouchet [2] ?
Pour mémoire, le tribunal administratif de Nantes a annulé une subvention de 22 000 euros, attribuée à la ruche LGBT et Q locale pour l’année 2018 au motif que cet argent finançait des actions de propagande en faveur de la procréation médicalement assistée (PMA) et de la gestation pour autrui (GPA). Cette action en justice a été rendue possible par la plainte d’une seule et courageuse plaignante ! L’argent public, réservé le plus souvent à de vagues missions de santé (capotes, mode d’emploi du SIDA et salaires des « permanents » ...) n’est-il pas ici dévoyé ? Le coût du slogan « PMA, un droit, un choix ? », clairement une opinion politique, doit-il être supporté par tous ?
Vu le niveau de l’œuvre, on n’ose pas imaginer celui des réunions, au centre LGBT et Q. Serrements de mains et direct : « Bonjour t’habites à combien de kilomètres de Tours ? ». Désolé, mais on en est là.
Le trou noir homosexuel se signale à nouveau par son aspiration de tous les clichés. Combien de fois a-t-on subi ces pacotilles clinquantes ? Tout le kitsch prostitutionnel des Dalida, Madonna ou Lady Gaga.
Trop souvent les productions inverties sont la phase maladive d’une trajectoire artistique descendante. Exemple : Querelle de Brest, publié en 1947, est une œuvre littéraire du poète Jean Genet. Il y a encore du niveau. David Bowie, accoutré en tafouine glam-rock salue en 1972 l’auteur avec son gros tube, The Jean Genie. Ca se tient toujours. Puis la zone intestinale est atteinte... Notre sulfureux Querelle de Brest devient dans les années 80, au cinoche, un navet homo-matelot... Mais il y a toujours plus bas. À grand renfort de pull marins et de perroquets sur le perchoir (album Week-End à Sod.. heu, à Rome, d’Etienne Daho) nous nous enlisons ensuite dans les campagnes publicitaires pour eaux de toilettes de Jean-Paul Gaultier (les croutons de pain ne sont pas fournis).
Cette affiche arrive bien au bout du bout. Après les Pierre et Gilles, les Gilbert and Georges et autres David La Chapelle dont elle n’est qu’une resucée (ou un pompage ? À vous de choisir).
Œuvres de Pierre et Gilles, David La Chapelle et Andy Warhol.
À bien y regarder le travail de nombreux militants consiste à profaner la beauté du monde. Puis, une fois la dégueulasserie accomplie, à installer des mythologie de bazar. Prenons la bagarre « culte » de Stonewall en 1969. Ce jour-là, la police new-yorkaise remet dans le droit chemin quelques délinquants tombant sous le coup des règlementations anti-obscénité de l’époque. Depuis, là où il n’y avait qu’une hystérie de poulailler à l’entrée d’un bistrot d’uranistes, la planète entière a obligation de commémorer une nouvelle révolte de Spartaku(s). Mais quel père attentionné, quelle maman aimante ne souscrirait pas à des mesures de remises en ordre ? Reportez-vous au film Cruising (de William Friedkin) : une enquête en milieu joyeux dans le New-York des années soixante-dix. Comment ne pas avoir la nausée devant ces créatures de la nuit, des gorilles moustachus avec casquettes en cuir ridicules et bretelles cloutées, qui s’extirpent des fourrés en boitant puis zigzagant dans un parc familial ?
La créativité « homosexuelle » parviendra-t-elle a éviter les singeries contre l’authenticité et la richesse de l’aventure humaine ? De très sérieux sociologues et philosophes pointent d’ores et déjà cette volonté de perversion du monde au nom du droit à toutes les transgressions.
(les hétérosexuels, pères de familles traditionnelles, sont peints en bleu.)
Jusque dans les années 80, les créateurs qui pouvaient aussi être joyeux avaient plus important à inventer que le catéchisme mondialiste. Ils gagnaient des espaces de visibilités sans se vautrer dans la propagande sur commande. Leurs œuvres, leurs genres, leurs révoltes relevaient encore du dialogue avec tous les humains. Mais un brusque changement s’est opéré dans les année 90 et 2000. Depuis nous pataugeons tous les jours un peu plus dans des « installations » de demeurés, de passages piétons arc-en-ciel en bites artificielles pour centre-villes dilatés.
Les financeurs ont mis l’Art à plat ventre et les créateurs à quatre pattes. Les Georges Soros, les Pierre Bergé, l’ont défoncé, les appareils d’États, les médias en font une partouze délirante, une fausse religion d’après tous les monothéismes, d’après toutes les révoltes contre la violence faites aux hommes de bonne volonté.
Les associations LGBT et Q sont un clergé aux ordres. Par exemple, les grands-messes du moment, sont présentées par deux « artistes » : Eva et Adèle. Biennale de Venise, Art Forum de Berlin, Documenta de Kassel... Le bon peuple sans malice, sur les affiches, ne voit que deux vieilles dames surannées. Les élites ricanent de la tromperie, elles savent bien que ce sont deux travestis. Des « jumelles hermaphrodites » ; Oh ! comme ils disent eux-même.
- Derrière Eva et Adèle, tout un réseau réclame le droit à bricoler des mômes sur-mesure.