« Une démocratie fonctionne quand une partie des élites prend le parti du peuple. C’est ce qui pourrait se produire. D’où l’espoir que je place dans le “hollandisme révolutionnaire”... »
Emmanuel Todd, mars 2012
Le Qatar veut la peau d’Air France !
Le Premier ministre du Qatar, Hamad ben Jassem al-Thani, a contacté Jean-Marc Ayrault afin d’obtenir plus de vols sur la France pour la compagnie Qatar Airways, qui dispose déjà de 21 vols hebdomadaires de ce type.
Les pressions du riche émirat semblent porter leurs fruits, puisque les représentants de pas moins de quatre ministères se sont déjà réunis... sans pour l’instant trancher la question... Une indécision interprétée comme un évident signe de faiblesse par le Qatar, qui menace à demi-mot de réduire ses commandes d’avion Airbus, si la France n’obéit pas.
« Un travail interministériel est engagé, la concertation va se poursuivre mais cela va prendre du temps », a précisé le cabinet de M. Ayrault...
Les conséquences : la fragilisation de la compagnie Air France, déjà bien mal en point face à la concurrence de compagnies aériennes concurrentes, notamment celle des pays du Golfe et qui enregistre une perte pour le premier trimestre 2013 de 530 millions d’euros pour une dette totale de 5,9 milliards d’euros.
En 2011, sous Sarkozy, la France a accordé des vols supplémentaires à Emirates (Dubaï) et Etihad (Abou Dabi), les compagnies des pétromonarchies, qui avaient fait miroiter une commande de Rafales en échange de la bonne volonté de Paris. Des contrats qui, bien sûr, n’ont jamais vu le jour...
À noter qu’Air France fait partie avec EDF, GDF-Suez, France Télécom, Renault, Eads et Safran, des entreprises dont l’État souhaiterait se désengager en vendant ses participations, histoire de « faire les fonds de tiroir » en attendant « la reprise »...
- La fermeté légendaire du Premier ministre calmera-t-elle l’appétit du Qatar ?
Immigrés aujourd’hui, électeurs du PS demain ?
Comme les Français sont heureux et n’ont à faire face à aucune difficulté, le gouvernement Ayrault préfère s’attaquer aux problèmes administratifs des immigrés. Ainsi, Matthias Fekl, député PS, a rendu un rapport à ce sujet, mardi 14 mai au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur Manuel Valls.
Le député Fekl, poursuivant le délire immigrationniste de son parti, a rédigé plusieurs propositions afin d’améliorer la qualité de l’accueil des étrangers en France.
S’inquiétant de voir les files d’attentes interminables devant les préfectures, sans aucun lien bien sûr avec une quelconque invasion migratoire, ce bon Fekl propose la création d’un titre de séjour intermédiaire de 3 ou 4 ans accessible dès la première demande de renouvellement, une « étape » entre l’autorisation au séjour d’un an et la carte de résident de dix ans.
Selon Fekl, la mise en place de ces nouvelles autorisations au séjour aura pour effet de réduire le nombre des passages en préfecture des étrangers, et par conséquent de raccourcir les files d’attente... (On reconnaît bien là la remarquable efficacité des politiciens socialistes : traiter les conséquences d’un problème dont on est à l’origine, avec le plus grand laxisme, plutôt que les causes avec courage et lucidité.)
- Matthias Fekl, 35 ans, l’avenir du PS...
PS et pot-de-vin
Après avoir taxé la bière en 2012, le vin devrait subir le même sort en 2013... La mission d’évaluation et de contrôle de la Sécurité sociale au Sénat, qui travaille sur le futur projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS), suggère la création d’une fiscalité comportementale, afin de « protéger la santé des Français » (sic), mesure qui concernerait l’alcool et les aliments gras et sucrés.
Le vin est actuellement taxé actuellement à 4 centimes par bouteille, contre 36 centimes pour la bière et 1,90 euro pour les spiritueux.
Au 1er janvier 2013, le prix des bières a augmenté d’environ 13 %, entraînant une chute de près de 20 %, au premier trimestre 2013, des ventes en volume.