@ MPNF
"tant qu’une action en justice n’est pas née, elle ne saurait se prescrire (actioni non natae non praescribitur)".
Parce que vous ne voyez pas le dommage à ne pas arrêter le mal avant qu’il s’écrive dans le langage de la loi. Le voir ferait verser sur le livre de la loi, écrit il y a si longtemps, quantité de larmes et, dont l’encre qui se croyait indélébile serait effacée par l’essence de l’eau. Et les yeux congestionnés, n’en pouvant plus en verseraient, page après page, encore les yeux fermés.
Le livre encore avant était bien là vierge d’écriture.
On pourrait se demander qui a conçu ce livre aux pages blanches.
Seulement cela ne fait pas l’affaire des ces personnels qui portent des robes noires et blanches et en mains des Codes dont la couverture est rouge. Ils ne sont qu’accesoires, seul compte cet épouvantable livre forcé à lire.
Ce livre à fait naître dans le coeur humain l’idée de l’abstraction. Depuis on dit de l’aveugle qu’il est concret. Et ce coeur, au plus profond enfoui, s’est toujours souvenu de l’époque lointaine, d’avant celle du Livre.
Ne nous étonnons pas que le monde du livre soit vérolé et que les émissions littéraires n’offrent aucune radicale clarté.