Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Avortement, GPA et transhumanisme, stades ultérieurs du capitalisme

Francis Cousin revient sur la généralisation de l’avortement, la légalisation de la GPA et le transhumanisme comme étapes logiques et nécessaires de la dictature de la marchandise :

 

Francis Cousin sur E&R :

 
 






Alerter

39 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #1465157

    ça dépote...
    Francis Cousin, merci.

     

    Répondre à ce message

  • #1465167

    Merci E&R de nous faire part de ces analyses bonnes et, j’ai malheureusement le sentiment, exactes. Si le capitalisme peut se faire du fric, tout se vend alors. Je pense que le commerce des enfants se fera même sur étagère, un marché de l’occasion car certains ne pourront pas attendre 9 mois leur commande. Une voiture est livrée en 1 mois, on doit pouvoir faire un bébé dans les mêmes délais. Il s’agit pour cela de le produire en avance, anticiper les commandes et réduire la production par avortement si retournement de conjoncture.
    Merci E&R
    Merci Alain SORAL

     

    Répondre à ce message

    • #1465260

      Et les modèles qui ne se vendent pas menacent de grandir rapidement, de bouffer et d’aller à la maternelle alors qu’ils n’ont intégré aucun foyer. Il faudra donc les détruire ou bien les brader.
      C’est effrayant !!!!!!!!!

       
  • #1465231

    L’Homme s’est révolté contre Dieu aussitôt qu’il s’est révolté contre la mort.

    Si l’Homme a dû tendre vers le progrès, c’est pour tenter d’échapper à la mort, c’est à cause de cette incompréhension face à la mort d’un proche et à l’apparente injustice.

    Or si l’Homme croyait en Dieu, s’il faisait confiance à Dieu et se laissait guider par sa foi, il accepterait la mort. Celle-ci n’aurait pour lui plus rien d’injuste ni d’effrayant. Il pourrait vivre heureux, en acceptant son sort et les quelques deuils qui traversent la vie.

    Mais l’Homme a choisi la guerre contre Dieu, il s’est mis en tête de tout contrôler dans l’espoir de vaincre la mort. Ainsi, on a ouvert les portes de notre propre malheur.

    C’est là tout le sens du pacte avec le diable, il part d’une bonne intention, l’Homme cherche à rendre meilleure la condition de l’homme, il cherche à tout comprendre, tout maîtriser, au prix de son âme et de son bonheur.

    Notre course infernale vers la Vérité est vaine, car on peut tendre vers la Vérité mais jamais l’atteindre et nous sommes condamnés à boire sans jamais cesser d’avoir soif, et plus nous avancerons dans le progrès, plus nous constaterons à quel point nous ne sommes plus nous même et avons tout perdu.

    La diable exauce nos plus stupides désirs, il est le père qui laisse son fils tomber dans la décadence pour ne pas avoir à le blesser. Dieu est le père qui sauve son fils en le privant des excès qui le briseraient à terme.

    A l’éternel bonheur, nous avons choisi la brève, l’intense extase et l’éternel malheur.

    Avoir la foi, c’est accepter notre humanité, changer le vice en nous et aimer la mort comme un cadeau qui vient à l’homme qui a accompli son devoir.

    Aussi longtemps que l’homme voudra se venger de l’ordre du monde et donc de Dieu, il se jettera lui même en enfer.

    Nous voulons soumettre le monde à notre volonté pour ne plus souffrir, mais comme nous sommes ignorants et imparfaits, nous créons toujours plus de souffrances et d’injustices.

    Aujourd’hui nous nous levons contre un système inique. Demain, de nos erreurs de bonne foi nous en créerons un autre.

    J’ai vraiment pitié de nous, nous sommes si petits, je suis le premier à ne pas comprendre la mort de l’innocence, des enfants dans des pays de guerres, ou des avortés. Je réclame vengeance, et de tout mon être je désire réparer l’injustice.

    Et comme chaque homme j’assouvirai mon désir et de mes immuables erreurs renouvellerai le péché originel.

     

    Répondre à ce message

    • "L’Homme s’est révolté contre Dieu aussitôt qu’il s’est révolté contre la mort"
      D’après la Bible, la mort est une des conséquences du péché, de la rébellion contre Dieu.

      "Avoir la foi, c’est accepter notre humanité, changer le vice en nous et aimer la mort comme un cadeau qui vient à l’homme qui a accompli son devoir."
      Avoir la foi, c’est accepter de recevoir Jésus Christ. Seul Christ peut sanctifier l’homme. Mourir est un gain selon l’apôtre Paul, mais pour le bonheur de rejoindre le Ciel, la seule véritable patrie du croyant par la grâce de Dieu, et non pas comme une récompense du mérite (le devoir accompli).

       
    • #1466164

      @ LVT,
      admettons que le christianisme originel n’ait rien à voir avec la radicalité européenne.
      donnez moi alors une cause qui justifirait la singularité des européens par rapport aux asiatiques ou aux africains par exemple.
      et ne me ressortez pas le potentat oriental, . Marx n’avait pas les cléfs pour analyser sérieusement ce problème et l’anthropologie a fait d’énormes progrès depuis., sans compter la révolution chinoise, une révolte radicale de paysans contre l’archétype du potentat oriental, l’empire du milieu (et même Trotsky pensait cela impossible alors que çà se passait sous ses yeux)
      vous me parlez des présocratiques, or justement les présocratiques sont à mille lieues de penser la radicalité, la sortie d’un système, puisque leur seule motivation est l’unicité, la totalité (ils sont très orientaux d’ailleurs).
      pour qu’il y ait radicalité, (volonté de sortir du moule) encore faut -il imaginer qu’il y a un extérieur.
      et ceci est étranger à toute société traditionnelle, européenne comme asiatique.
      Trouvez moi donc un mythe pan européen assez fort pour passer le flambeau des origines au temps historique. moi je ne vois que le mythe du paradis terrestre (qui est d’ailleurs d’origine indo européenne)

       
  • #1465237

    toujours jubilatoire le Cousin
    pour approfondir :
    à propos du serment d’Hippocrate voici les deux versions (l’originale et la contemporaine :
    http://droit-medical.com/perspectiv...
    vous remarquerez ,et c’est primordial, la suppression totale du premier paragraphe qui a trait à l’enseignement.
    Or l’enseignement traditionnel d’une connaissance suit certaines règles très précises. je ne connais qu’une théorisation de cette pratique c’est le principe du kurukula hindou, ((bien que toutes les sociétés traditionnelles aient un modèle pratiquement identique). en voila une synthèse assez cohérente :
    http://www.terre-du-ciel.org/upload...

    A propos de l’origine occidentale de la radicalité.
    Vous savez si vous suivez Cousin qu’il attribue à l’occident un mode de pensée radicale qu’on ne trouve pas ailleurs dans le monde.
    Par contre pour ce qui est de la cause, il se contente de reprendre Marx et sa théorie des potentats orientaux qui est objectivement assez faible
    Je pense qu’on peut aller plus loin dans la recherche de la cause première : et c’est à rechercher dans le christianisme originel,
    voila une conférence de Guillemin qui donne du grain à moudre :
    "l’affaire Jésus", c’est un peu long et le sujet qui nous intéresse est plutôt concentré en fin d’intervention, il n’empêche que toute la conférence est passionnante et ne peut que mener à la réflexion (le type est un chrétien anticlérical plutôt radical et historien de métier pour ceux qui ne connaissent pas encore).
    https://www.youtube.com/watch?v=_ds...
    communauté de l’être VS monde de l’avoir, après cette conférence cela devient limpide.
    D’ailleurs toutes les révoltes et jacqueries européennes véritablement radicales se réclament du christ mais sont matées par l’église ou la réforme, il serait d’ailleurs intéressant de reprendre l’histoire des hérésies dans cette optique de radicalité contre le monde de l’avoir.
    je rappelle que Jésus est né dans un monde pas encore capitaliste mais déjà totalement marchand.
    je rappelle aussi que le prolétariat, même s’il a perdu sa foi est issu à 100% de la paysannerie, il n’est pas étonnant que cette radicalité perdure même si elle a muté en communisme athée. le racourcis idéal étant Kronstadt une révolte de marins qui étaient en fait des paysans enrôlés dont la revendication première était l’abolition immédiate du salariat et ce contre les bolchéviques (l’avant garde auto proclamée du prolétariat)

     

    Répondre à ce message

    • La pensée la plus radicale a émergée historiquement du substrat européen, et non occidental, ce qui est autre chose..

      Pour ce qui est de la cause radicale de cette radicalité, il me semble clair qu’elle n’est nullement à chercher dans le christianisme, ni dans aucune religion d’ailleurs, puisque celle-ci a exister bien avant la naissance du Christ, dans les communautés primitives d’Europe d’avant la révolution néolithique - qui ne connaissaient pas la religion puisqu’il n’y avait rien à relier (étymologie du mot "religion") par une médiation artificielle car tout le monde dans le groupe, au sein de la communauté, vivait déjà dans le lien organique permanent des sincères relations d’amour- où la radicalité de l’unité du vivre non-brisé était partout présente, jusqu’aux présocratiques grecques qui à partir des réformes de Solon et Clisthène (VIe s. av. J.C) ont vu la dynamique appropriative se mettre en marche, et ont alors commencer à philosopher sur l’unité brisé..

      Le Christianisme venant après s’est réapproprié cette tradition primordiale. Mais cela s’est fait par nécessité, les peuples européens étant restés, jusqu’à récemment, ce qu’ils avaient été de tout temps : des peuples à l’ontologie radicale d’amour du vrai vivre en l’immanence cosmique d’anti-marchandise. A l’époque des Jacqueries (donc de l’Europe christianisée) cela pouvait se manifester en volonté de rétablir sur terre le royaume du Christ radicale, mais cela revient au même, si tant est que l’on parle de la parole authentique du Christ d’insurrection de l’être et non de "religion Chrétienne"...ce qui est encore autre chose.

       
    • #1465504
      Le Mai 2016 à 09:49 par une vraie femme
      Avortement, GPA et transhumanisme, stades ultérieurs du capitalisme

      si tant est que l’on parle de la parole authentique du Christ d’insurrection de l’être et non de "religion Chrétienne"...ce qui est encore autre chose.

      insurrection et résurrection de l’être. Se battre et savoir renaitre, c’est la voie je crois pour l’accomplissement de chaque homme et le salut collectif.
      Enfin il me semble.

       
    • #1465640

      @LVT
      tu confonds radicalité (être prêt à démolir un système et changer de paradigme) et l’état de communauté de l’être.( les civilisations d’avant l’apparition de la marchandise.
      que Jésus ait fondé son enseignement sur une tradition antérieure qui se remémorait ce temps mythique c’est évident (le paradis terrestre d’avant la chute). Jésus annule d’ailleurs le pêché originel par sa mort ,rendant possible le retour à l’origine.
      Mais je te défie de me trouver avant le christ une révolution radicale contre quelque système que ce soit. c’est impossible mentalement car on est encore dans un monde de la totalité sacrale, il n’y a alors pas d’alternative puisque il n’y a rien de pensable en dehors du système.
      le message du christ est le premier à s’attaquer à la loi (la loi des lévites, le principe de l’état) et à l’argent. Seul avant lui bouddha s’était rebellé contre la loi (les lois de Manu qui structuraient la société hindoue) mais il n’avait pas touché à l’argent.
      le christianisme PRIMITIF est la première Ecclésia,le royaume du père, la première communauté de l’être des temps historiques,une communauté hors de l’état, qui refuse la marchandise (l’argent) et qui pröne l’amour du prochain et la charité, soit la solidarité le fondement d la communauté de l’être.
      C’est une renaissance. il faudra attendre Marx pour retrouver une telle radicalité.

       
    • @paramesh Les penseurs présocratiques (l’on devrait plutôt dire "anté-socratiques"..) appartenaient à un temps païen, et ont témoignés d’une compréhension du vivre la vraie vie en une harmonie cosmique tout à fait radicale, en ce sens que la radicalité est cette conscience réflexive qui dé-voile la racine véritable du faux en mouvement réel d’accomplissement.

      Mais bien-sûr à ces époques (du paganisme européen) la césure historique était encore "légère" en comparaison des poussées capitalistes des XIIIe et XIVe siècle (époques de l’Europe Chrétienne) qui ont données lieu aux insurrections paysannes dont vous parlez.
      La radicalité de l’être est une totalité des rapports dialectiques qui innerve toute l’histoire des peuples européens ; celle-ci, en tant que totalité, n’est pas seulement une critique de l’argent, des marchands, mais également une critique des relations sociales issues d’une vision du monde fallacieuse venant de l’échange marchand.

      Cette compréhension du hiatus qui existe entre la vie des vrais plaisirs en une humanité non-aliéné d’anti-cheffisme et d’anti marchandise et la vie fausse des faux plaisirs marchands d’une humanité réifiée et domestiquée n’a pas besoin d’une religion pour devenir effective. La religion étant issue justement de l’émergence historique d’une humanité coupée d’elle même et qui a besoin pour la recomposer d’une médiation téléologique de transcendance. La communauté primitive ne connaissait pas la religion car tout y allait de soi, dans l’absence d’angoisses existentielles, en le recueillement du vivre non-séparé de soi et non-séparé des autres (L’autre étant un autre soi-même).

      Pour le dire autrement, les jacqueries,insurrections et révolutions qui ont eu lieu à travers l’histoire européenne se sont faites non pas grâce à l’imprégnation (relative) du christianisme, mais bien en raison de l’ontologie subversive des populations d’Europe. La parole du Christ n’étant là qu’en surplus.
      Pour preuve, avez-vous déjà vu au cours de l’histoire une révolution radicale sur une base chrétienne ou catholique ailleurs qu’en Europe ?
      Comprenez que mon propos (qui n’est pas spécifiquement le mien d’ailleurs) n’est pas contre le Christ, mais pour la volonté indomptable de chacun de vivre une vie humaine véritablement humaine en dehors de tout enrégimentement.

       
    • #1466035

      @ paramesh

      Francis Cousin parle longuement du phénomène chrétien catholique, non pas en tant que cause première d’un mouvement de radicalité émancipatrice des profondeurs, mais plutôt comme l’une de ses manifestations.
      Je crois que, bien plus simplement, logiquement et prosaïquement, il faut simplement chercher cette spécificité dans l’histoire du continent européen : il y a moins de 2000 ans, il y avait partout en Europe tout plein de communautés germaines, francs, (dans une moindre mesure) celtes et autres, dont l’héritage communard récent (2000 ans c’est pas grand chose) se fait encore sentir chez nous (pour combien de temps, là est la question... ).

       
    • #1467221

      c’est pas suffisant, les structures sociales des anciens germains ne sont pas exceptionnelles, on retrouve ces "communaux partout dans le monde. ce n’est donc pas une originalité européenne.

       
    • #1467413

      @ paramesh

      Je voulais dire que c’était très récent chez nous, pas que cela nous était particulier puisque toute l’Humanité a vécu selon ce modèle.

       
  • #1465270

    Sur la question de l’argent, je conseille aux italophones la lecture du livre de Massimo Fini ’Il denaro ’’Sterco del demonio" ’. C’est un essai très clair sur l’esprit de l’argent et le pouvoir de l’argent. Il y mène toute une étude historique qui nous fait comprendre comment l’argent s’est peu à peu imposé à nous pour effectivement devenir un nouveau Dieu, une fin plus qu’un moyen et quelque chose que nous servons plus qu’il nous sert. Ce serait formidable si les éditions Retour aux Sources ou KontreKulture pouvait le publier en français.

     

    Répondre à ce message

  • #1465420

    Ca change la vie d’etre enceinte.
    Une maman naturelle et une maman-acheteuse n’aura pas la meme perception des choses et rapport à l’enfant.

     

    Répondre à ce message

  • #1465509

    Implacable Francis Cousin confronté au biais cognitif des “sans-dents”.

     

    Répondre à ce message

  • #1465513
    Le 14 mai 2016 à 10:00 par Varlin le Séditieux
    Avortement, GPA et transhumanisme, stades ultérieurs du capitalisme

    Jubilatoire. Francis Cousin est un Etre exceptionnel.

    Vivement la publication de sa conférence à Lille à laquelle je n’ai malheureusement pu me rendre.

    Merci E&R.

     

    Répondre à ce message

  • #1465539
    Le 14 mai 2016 à 10:43 par Christ-Roi de France...
    Avortement, GPA et transhumanisme, stades ultérieurs du capitalisme

    Merci monsieur Cousin pour vos analyses (même si je ne suis pas toujours d’accord, bien souvent, vous m’apprenez bien des choses, par la façon dont vous les expliquez...)
    Que Dieu vous garde monsieur, bien à vous, cordialement....

     

    Répondre à ce message

  • #1465612

    J’aime bien F Cousin mais je suis toujours frappé par les parallèles entre ses théories et les théories gnostiques. Pour les gnostiques l’unité primordiale du tout a été altérée par la création par la création réalisée par le mauvais dieu démiurge, emprisonnant ainsi les étincelles divines que nous serions dans la matière. Leur objectif est le retour à l’unité primordiale dans le plérome (à l’aide du serpent).

    Pour F Cousin, l’unité primordiale du genre Humain a été altérée par l’émergence des échanges marchands au néolithique. Cette césure aurait brisé l’unité de la communauté humaine, brisé son harmonie avec le cosmos et serait responsable de tous nos malheurs et il conviendrait de briser ce monde pour un retour à une humanité unifiée.
    Dans les deux hypothèses le mal ne provient pas de l’Homme utilisant mal son libre arbitre et sa liberté (péché originel d’Adam et Eve) mais provient d’une cause extérieure à savoir le mauvais dieu démiurge ou l’émergence de la logique d’échange comme processus indépendant.

    Ces parallèles et similitudes me laissent toujours perplexe, surtout en considérant le rôle des théories gnostico-maçonnico-kabbaliste dans l’émergence du monde actuel. Les analyses de F Cousin sont néanmoins toujours intéressantes.

     

    Répondre à ce message

    • #1465853

      vous faites un contresens, ce n’est pas parce que Marx dit que le capital a sa propre logique et son propre déroulement historique qu’il affirme qu’il est venu par génération spontanée, l’homme a tout crée. mais sa créature a pris son indépendance. on peut dire la même chose de l’état. des hommes ont crée l’état mais l’état est devenu historiquement une institution qui a sa logique propre indépendante de l’humain : (la raison d’état) une fois qu’on est pris dans la nasse étatique, l’idée même d’en sortir en devient utopique (j’ai tort ?)

       
Afficher les commentaires précédents