La justice a reconnu le lien entre la vaccination contre l’hépatite B, réalisée il y a 23 ans sur une auxiliaire de puériculture de l’Isère, et la maladie musculaire qui lui a valu un arrêt de travail non indemnisé depuis 2010.
Dans son arrêt, la cour administrative d’appel de Lyon réforme le jugement du tribunal administratif de Grenoble du 23 septembre 2014, souligne Me Hervé Gerbi, l’avocat de la plaignante, aujourd’hui âgée de 65 ans. Et elle ordonne que la victime perçoive tous ses salaires « depuis sa mise en disponibilité d’office en 2010 ».
Elle a développée une myofasciite à macrophages
Après une vaccination en 1993 dans le cadre de son activité professionnelle, puis un rappel en 1999, cette auxiliaire puéricultrice d’Échirolles avait développé, deux ans plus tard, une myofasciite à macrophages, qui se caractérise par une fatigue chronique, des douleurs articulaires et musculaires et des troubles cognitifs. [...]
La justice considère que « le lien de causalité entre la vaccination contre l’hépatite B subie dans le cadre de l’obligation vaccinale liée à son activité professionnelle et la myofasciite à macrophages dont elle souffre, doit être considéré comme établi » et que sa maladie « doit être considérée comme imputable au service ».
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