Comme en 2013, l’école à la maison est menacée par un groupe de parlementaires, qui a déposé, le 27 avril, une proposition de loi qui rend plus sévère encore l’encadrement des cours par correspondance et rend pratiquement obligatoire la présence à l’école, ce qui n’est pas le cas actuellement. Cela au nom de la lutte contre le terrorisme islamique.
Cette proposition de loi argue d’un danger terroriste islamiste lié à l’enseignement par correspondance. Aucun terroriste n’a fait l’école à la maison à ce jour. Au contraire, les terroristes français sortent tous de l’école classique.
Elle vise des cours par correspondance. Il ne se trouve aucun cours islamiste par correspondance. Elle vise des établissements coraniques, mais en ce cas elle ne devrait pas évoquer l’école à la maison qui, par définition, ne se pratique pas dans ces établissements. [...]
L’école à la maison, un phénomène « préoccupant » ? C’est oublier que ses résultats, aussi bien en termes scolaire que d’insertion sociale ou de réussite universitaire, sont nettement meilleurs que ceux de l’école.
La fait-on « pour des motifs d’ordre essentiellement religieux » ? Non. Le premier motif évoqué par les parents est le mal-être de l’enfant à l’école et le niveau de l’école (selon des études qui portent sur 7.000 familles).
Lire l’intégralité de l’article sur bvoltaire.fr
Deux pétitions ont été déposées contre cette proposition de loi :
pétition de l’association « UNIE »
pétition de Rémy Daillet-Wiedemann (auteur de l’article ci-dessus)