Les signes de l’avènement d’une troisième guerre mondiale sont de plus en plus frappants au fil des alliances et intérêts divergents opposant les puissances de ce monde. Chacun a pu constater une accélération graduelle dans le processus du choc des civilisations et notamment récemment avec la fusillade toulousaine, prétexte idéal pour l’instauration d’un Patriot Act français. Un peu partout aux quatre coins du globe, les alliances se multiplient. L’imminence du conflit ne fait ainsi que se confirmer, le calendrier mondialiste ayant ses impératifs d’ordre mystique que nul ne doit ignorer.
Encerclée militairement, la Russie attire logiquement l’attention. D’autant que le verdict des élections présidentielles est tombé : succédant à Medvedev, Vladimir Poutine fut élu au premier tour avec une écrasante majorité (64%). Aucune surprise n’est venue des urnes. Mais nous allons voir que, comme pour la Syrie, l’Occident remettra probablement le couvert sur le sol russe pour d’occultes raisons.
Sur le plan médiatique, c’est le bal des hypocrites le plus total ; chacun cherche à rejeter la responsabilité de cette troisième grande guerre sur l’autre alors que tout le monde sait très bien que l’axe atlanto-sioniste se trouve à l’origine. Le prétexte des armes de destruction massive a déjà marché. L’exemple irakien vient nous le rappeler. Saddam Hussein en avait fait les frais. Depuis maintenant plusieurs années, le nucléaire iranien est au centre du débat et bien plus encore, puisqu’il pourrait être le point de départ du grand conflit à venir.
Washington recrute ses alliés en Asie
Deux blocs se forment peu à peu au fil des intérêts énergétiques et financiers des protagonistes, l’axe eurasien évoluant en réaction de l’agression incessante qu’il subit. A titre d’exemple, le pétrole iranien est à présent commercialisé avec la Russie, l’Inde, la Chine et non avec les nations de l’Union Européenne.
Tout au sud-est, habituellement discrète, l’Australie a clairement pris position.Un rapport démontre qu’un accord militaire a été trouvé entre le premier ministre Julia Gillard et le président Barack Obama. Ainsi, navires de guerre et avions américains pourront accéder aux bases navales et aériennes d’Australie.La coopération paraît dès lors évidente. Les Etats-Unis étant frontalement opposés à la Chine, notamment sur le plan monétaire, l’administration Obama ne souhaitait pas une diplomatie tiède mais un véritable allié. Nul doute que le cas australien viendra tôt ou tard sur le devant de la scène dans l’éventualité d’une attaque étasunienne en Asie. De plus, rappelons que dans sa pêche aux alliés, Washington a déjà enrôlé la Corée du Sud et le Japon, lesquels sont en nette opposition face la Chine.
Outre ces alliances de circonstances, une question mérite d’être soulevée et c’est un bankster que l’on croyait définitivement hors du coup qui vint la poser : « Combien de temps la Chine et la Russie pourront-elles se contenter de regarder l’Amérique nettoyer ? » lança récemment Henry Kissinger avant de rappeler que l’Iran était la principale cible d’Israël puis de conclure sur une note impérialiste : « Nos équipes de jeunes, aux États-Unis et à l’Ouest, sont préparées parce qu’elles ont été programmées pour être de bons soldats, de la chair à canon. Quand elles seront commandées pour sortir dans les rues et lutter contre ces Chinois et Russes, elles obéiront à leurs ordres. N’oubliez pas ! Les Etats-Unis ont les meilleures armes. Nous avons des choses qu’aucune autre nation n’a. Et nous introduirons ces armes quand le moment sera venu. »
Poutine, le grain de sable de l’OTAN
Venons-en maintenant à la Russie dont il est important de préciser qu’elle est militairement encerclée par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Il est tout aussi utile de signaler que le continent russe s’est considérablement rechristianisé après avoir tourné la page communiste. L’Histoire jouant immuablement la même partition, cherchez les causes d’un problème et vous ne serez guère étonné de ses conséquences.
L’avancée des plans mondialistes devait initialement se produire sans le grain de sable nationaliste Poutine qui représente un obstacle à l’hégémonie atlanto-sioniste. Ainsi, Washington a pour objectif de l’effacer du champ politique russe. Par quel intermédiaire ? ONG pro-atlantiste par excellence, la NED se veut l’allié objectif de l’OTAN. Autrefois amenée à provoquer des révolutions colorées, cette discrète nébuleuse s’efforce d’influencer la presse soviétique, ce qui n’empêche pas la popularité de Poutine ni sa réélection. Sa substitution par Nemtsov -ou un autre pion mondialiste- devait initialement s’établir selon les vœux américains. Mais les manifestations « oranges » n’ont visiblement pas eu l’effet escompté et le peuple russe s’est montré fidèle au Kremlin.
Le remplacement de Poutine est ainsi reporté. Les réseaux occidentaux devront donc redoubler d’effort. Idem en Syrie où le véto russo-chinois a stoppé l’avancée belliciste américaine en s’opposant aux sanctions occidentales. Il s’agit d’un signal fort démontrant que la marche avant guerrière américaine n’est pas une fatalité. Sauf que, toujours sous couvert de liberté et de démocratie (on ne change pas une entourloupe qui fonctionne), l’OTAN se remettra vraisemblablement à l’ouvrage.
Les services de renseignements du MI6 et de la CIA s’étant rendus sur le terrain, l’armée syrienne ayant été au passage rencontrée, il y a fort à parier que la subversion s’empare de nouveau de la Syrie. Pour une rébellion dite « populaire » comme se plaisent à déclarer nos médias alignés -habitués à mentir- qui qualifient le régime d’Al-Assad de « répressif » face aux « opposants syriens », alors que cette insurrection est fabriquée de toute pièce depuis l’étranger.
De plus, la Syrie est un allié de la Russie. De même que l’Iran est le premier partenaire commercial de la Chine ; la nation perse fournissant abondamment la puissance communiste en pétrole. La coopération ne s’arrête pas là comme le précisa à Bruxelles le vice-premier ministre délégué pour les affaires militaires Dimitri Rogozin : “Toute attaque contre l’Iran serait considérée comme une menace directe à la sécurité de la Russie !” Une telle mise en garde s’emboîte parfaitement avec les plans des dirigeants du cartel bancaire.
L’Iran, une cible « privilégiée »
La présence des troupes militaires anglo-américaines s’est renforcée dans le détroit d’Ormuz en ce début d’année 2012, notamment au sud où des bases navales et aériennes ont été massivement transférées. De ce lieu stratégique pourraient éclater diverses confrontations. Pour rappel, 100000 troupes US avaient rallié le Koweit avant l’invasion irakienne de 2003. Les mêmes mesures pourraient entraîner les mêmes effets… sans que cela n’émeuve le grand public occidental, les média-mensonges jouant alors un rôle majeur.
D’autres signes avant-coureurs ne laissent rien présager de fameux dans ce coin du globe ; comme cette déclaration du Secrétaire à la Défense Léon Panetta qui prédit, selon Russia Today, une attaque israélienne en Iran pour le printemps 2012. Mais ce fameux Iran d’Ahmadinejad n’est point décidé à se laisser agresser sans réagir. Jouant sur les mots, le président perse a récemment affirmé vouloir un « Nouvel Ordre Mondial basé sur la justice face à la décadence du capitalisme. » Une chose est sûre : le fief chiite se prépare militairement et financièrement à faire front (augmentation du budget militaire iranien de plus du double). Reste à savoir si le clergé perse de Khomeini souhaite depuis le début ce choc des civilisations qui paraît aujourd’hui inévitable. En d’autres termes, l’Iran se doterait-il volontairement de l’arme nucléaire pour attiser le conflit ? Il s’agit d’une autre question auquel il est difficile de répondre.
Les feux clignotants des médias alignés ont, depuis plusieurs années, annoncé cette confrontation d’envergure internationale. Sur RTL en septembre 2007, le sioniste Kouchner avait été un des premiers à nous mettre la puce à l’oreille alors que rien ne présageait un tel scénario. Ses propos avaient alors interloqué l’opinion. Aujourd’hui, ils sont devenus un lieu commun.
L’avènement de la troisième guerre mondiale se précise donc au fur et à mesure que les pions prennent place sur l’échiquier. Les oligarques sous contrôle s’apprêtent à déclencher le chaos voulu par les maîtres occultes de la gouvernance mondiale, afin d’asseoir leur suprématie autant financière qu’idéologique et d’établir sur les ruines des nations, leur plan de domination à long terme et grande échelle.
Johan Livernette