L’autorité spirituelle étant supérieure au pouvoir temporel, de même que la politique n’est que l’application de principes et d’idées religieuses, la bataille préliminaire à mener réside dans le combat entre ces mêmes idées définissant certains clivages et révélant des conceptions du monde opposées : Dieu/Lucifer, Eglise/contre-Eglise, Monarchie/République, Révolution/contre-Révolution etc… La première chose à faire revient à démystifier les fondements et principes de la « Synagogue de Satan » -selon la célèbre expression de l’Apocalypse de Jean-, puisqu’ il nous faut d’abord bien connaître l’ennemi pour ensuite le démasquer. Parmi les faux principes de l’idéologie maçonnique se niche ce système basé sur la volonté de l’homme appelé « démocratie ».
Si la République est le régime politique durable permettant à la secte maçonnique de dominer les nations, la démocratie est son associé. Les deux vont de pair et sont pour ainsi dire devenues consubstantielles. Pire encore, alors que la République est la façade visible de la judéo-maçonnerie, la démocratie est son instrument de domination. Pour régner et nous diviser. Par le vote et les partis. Elle n’est donc pas la solution mais un des principaux problèmes contrairement à ce que croit la majorité silencieuse asservie.
Car la démocratie, quelque soit sa forme (il n’y a pas de bonne ou de mauvaise démocratie), conduit irrémédiablement à la ploutocratie via la propagande étatique et la fabrication du consentement. Les masses sont dès lors manipulées et conditionnées comme l’expliquait Edward Bernays avec justesse : « La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. [...] Et si, selon la formule consacrée, tel candidat à la présidentielle a été désigné pour répondre à une immense attente populaire, nul n’ignore qu’en réalité son nom a été choisi par une dizaine de messieurs réunis en petit comité. » Ce sont des puissances d’argent qui tiennent les mass médias, imposent la couleur de l’information pour finalement fabriquer l’opinion, la façon de penser, de voter, de consommer etc… Partant de ce simple constat, démocratie = ploutocratie = règne de Mammon et plus concrètement : totalitarisme du cartel bancaire.
Cette démocratie, marchepied de la ploutocratie, conduit de facto au culte de Mammon. Ainsi, l’électeur moyen sera régulièrement trahi par l’homme politique qu’il a élu. Car on ne crache pas sur la main qui nous donne à manger. Nos dirigeants politiques étant désormais aux ordres des banques, ils ne peuvent faire à la fois les intérêts du Capital et du Travail. Et dans le cas de la République judéo-maçonnique, ils ne doivent point déroger aux plans de la Synagogue de Satan. L’Histoire a prouvé à maintes reprises qu’on ne s’oppose pas de manière frontale à la marche avant des cartels (Mossadegh, Torrijos, Lumumba, Sankara, Kadhafi…) et, par extension, à l’avancée du Nouvel Ordre Mondial. Alors les marionnettes de la politique -assujetties aux banksters de la Fed- se plient aux exigences de leurs mentors suivant la devise « ordo ab chaos ».
D’après « Le Larousse », la démocratie est un « système politique, une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. » Son étymologie grecque « demos » (peuple) « kratos » (pouvoir) confirme qu’il est bien question du pouvoir du peuple, lequel s’avère être celui du nombre [1]. Nous pourrions donc croire que le peuple est décideur. Sauf que lorsqu’un gouvernement le consulte en appelant au référendum comme ce fut le cas en 2005 lors de la Constitution Européenne rejetée à 55% par l’électorat français, nos oligarques firent passer en douce le Traité de Lisbonne, histoire de nous signifier une énième fois comment il fallait voter… Il y a près d’un siècle, le journaliste Louis Latzarus déclarait : « En démocratie, la politique est l’art de faire croire au peuple qu’il gouverne. » Depuis, tous systèmes politiques confondus et à quelques rares exceptions près, les faits ne cessent de lui donner raison.
Les gouvernements étant sommés d’appliquer les directives de l’Union Européenne, ce sont des membres non élus, des technocrates cooptés par des forces occultes (exemple : Van Rompuy testé par le Bilderberg) qui dirigent indirectement les destinées de notre pays. Et l’on pourrait remonter encore plus haut dans la hiérarchie mondialiste tant ces hauts fonctionnaires ne sont que les hommes de paille interchangeables de l’oligarchie financière khazar.
Rappelons aussi que le règne de Satan sur Terre s’appuie sur l’Homme ; comprendre « la volonté de l’homme se substituant à celle de Dieu ». Il s’agit donc de la démocratie telle qu’on la connaît à notre époque. Celle-ci se base sur la déclaration des Droits de l’Homme du 26 août 1789. Or les Droits de l’Homme, pur produit du catéchisme maçonnique des Lumières, sont la négation des droits divins. Ils s’opposent donc à la volonté de Dieu qui, elle seule, doit primer en vue d’un retour à la stabilité de notre société. Mais ici, nous sommes dans celle de l’homme se croyant l’égal ou le supérieur au Très-Haut. Il s’agit donc encore de ce terrible défaut d’orgueil ayant contaminé l’ange déchu et qui est généralement à l’origine de la plupart de nos maux. Vanité des vanités, tout est vanité…
Autre point important : un peuple ne se gouverne pas lui-même. Il ne se gouvernera jamais de manière autonome. La pyramide mondialiste nous rappelle que nombreux sont les gouvernés et très peu les gouvernants, qu’une élite détiendra toujours le pouvoir temporel, mais qu’elle sera toujours soumise à une autorité spirituelle supérieure. Inversez cette pyramide et cela produira l’effet d’un sablier.
L’auto-gouvernement du peuple est un mythe sorti occasionnellement par certains sophistes à des fins commerciales. Cela ne mange pas de pain et prend le plus grand nombre dans le sens du poil. Les démagogues auront beau faire l’éloge de la démocratie, ils ne pourront avoir raison de l’amusant Roger Dommergue Polacco de Menasce qui affirmait : « Les gens sont zombifiés. Ils mourront en criant : Vive la démocratie ! Il n’y a pas d’espoir. » Pas d’espoir venant de l’humain en l’occurrence. Car l’espoir ne peut venir que d’ailleurs ; de ce qui dépasse le commun des mortels. Dès lors, si le vote est perçu comme un outil de résistance par certains, il est pour nos élites un instrument de domination. Parmi ceux qui l’ont compris, beaucoup basculeront dans le désespoir pendant que d’autres s’en remettront à la prière.
Cet auto-gouvernement est à l’évidence chimérique. Jean-Jacques Rousseau disait d’ailleurs : « S’il existait un peuple de Dieux, il se gouvernerait démocratiquement. » Or la créature n’est point le Créateur. Et c’est encore le péché d’orgueil qui fit que l’humain voulut, suite à l’ignoble complot de 1789, s’accorder d’innombrables droits -la liberté en guise de paravent- tout en délaissant ses devoirs. C’est précisément l’inverse qu’il aurait fallu. Par simple humilité et pur esprit de chrétienté.
1789 avait vu le peuple s’inviter à se libérer des commandements divins. La secte maçonnique avait travaillé sur de longues années à cet accomplissement dont nous subissons aujourd’hui encore les conséquences. Quatre ans plus loin avec l’épilogue du régicide de Louis XVI, on vit le résultat de cette « libération ». Plus tard encore, suite à la guerre civile espagnole de 1936 appuyée par le Komintern soviétique, le Pape Pie XI écrira avec justesse dans son encyclique « Divini Redemptoris » : « Lorsque du cœur des hommes l’idée même de Dieu s’efface, leurs passions débridées les poussent à la barbarie la plus sauvage. » L’Histoire, la véritable, officieuse et honteuse, n’a cessé de confirmer cet implacable constat. Le comble étant de voir toutes ces guerres et révolutions éclater un peu partout dans le monde sous l’étendard prétendument élogieux de la « démocratie ».
L’homme est un loup pour l’homme dans nos sociétés modernes démocratiques. La volonté humaine ne peut donc se permettre de se couper de celle de Dieu. Car l’essence même d’une société est toujours religieuse et la religion d’Etat se substituant à la religion de l’Ancien Régime n’est autre que la laïcité. Le Juif franc-maçon Vincent Peillon l’avoua récemment : « Dans le second Empire, ça germait dans les milieux républicains, beaucoup dans les milieux francs-maçons ; il s’est constitué une alliance religieuse universelle dans laquelle on retrouvait à la fois des Catholiques libéraux, des Protestants libéraux, des Juifs libéraux puisque toutes les dogmatismes sont en crise, mais en même temps des athées, des matérialistes etc… portant un projet de religion universelle, de religion éclairée. Et donc ceux qui vont construire l’école de la République, y jouer un rôle déterminant, c’est le cas de Ferdinand Buisson, sont des gens qui sont venus à la République d’abord en étant des croyants et deuxièmement avec un projet spirituel, c’est-à-dire que la République pour s’établir a besoin de former sa propre religion qu’ils vont appeler d’ailleurs et c’est un paradoxe incroyable : la laïcité. » Un aveu lourd de signification qui devrait interpeller le plus grand nombre, troublera les indécis comme les athées convaincus et confortera les Chrétiens dans leur combat éternel contre la judéo-maçonnerie, ce gouvernement invisible dont les ravages spirituels ne sont plus à démontrer.
Johan Livernette le 5 août 2012
[1] Lire aussi sur le même sujet : « La démocratie contre le peuple » de Philippe Ploncard d’Assac