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La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

Dans la présente séquence historique où l’on fait voler en éclat les nations les unes après les autres, où des structures supra-étatiques comme l’Union européenne et l’OTAN opèrent des transferts de souveraineté – dans les domaines juridiques et militaires – et où les grands banquiers ont confisqué la souveraineté monétaire de nombre de nations (comme la FED aux États-Unis et la BCE dans la zone euro) ; il est impératif de redéfinir, au-delà des mensonges des idéologues, la notion même de souveraineté.

 

Une question hautement stratégique qui resurgit dans le débat public mais qui est traitée de façon biaisée et malhonnête.

La question de la souveraineté doit être revue scientifiquement [1] et sans a priori idéologique en vue de la réhabilitation et la reconstitution des États-nations qui sont entrées dans une phase finale de décomposition – en particulier celles du monde occidental et du monde musulman [2].

 

L’origine de la souveraineté

Si depuis quelques années l’on assiste à des agitations théâtrales de « souverainistes » qui prônent un retour à la nation, l’on a jamais vu ressortir de ce brouhaha une définition claire de ce qu’est véritablement la souveraineté.

La notion de souveraineté a été récupérée, travestie et manipulée depuis les philosophes des Lumières jusqu’à nos jours. En effet, la définition moderniste de la souveraineté est héritée de la Révolution française – qui a mis en pratique les théories politiques des philosophes du XVIIIe siècle – et en rupture avec les principaux théoriciens de la Renaissance dont ils ont trahi les écrits.

Les gens du commun et les intellectuels modernes ne s’intéressant plus sérieusement à ces questions, les idéologues ont la voie libre pour enfumer le public.

Le dernier intellectuel français à avoir tenté de redéfinir la souveraineté est l’économiste Jacques Sapir, qui associe la souveraineté à la laïcité et à la démocratie tout en rejetant, du haut de son « autorité » et péremptoirement, en contradiction avec la réalité historique et les sources du droit, toute définition de la souveraineté qui renverrait à la religion… Et l’on touche là le cœur du problème.

Jacques Sapir explique par exemple que «  la source de la souveraineté se trouve dans le peuple, qu’il s’agisse du peuple mobilisé dans les comices romaines ou mobilisé dans l’action » [3], et à l’appui de son argument il cite Jean Bodin (1530-1596) – le premier jurisconsulte en Europe à avoir donné une définition de la notion de souveraineté – qui écrivit :

« Et par ainsi le Sénat ne faisait que délibérer, et le peuple commandait, ce qu’on voit à tout propos en Tite-Live, quand il use de ces Mots, SENATUS DECREVIT, POPULIS JUSSIT (le Sénat à décrété, les gens ont ordonné). Vrai est que les Magistrats, et de même les Tribuns, passaient le plus souvent par souffrance ce que faisait le Sénat, si la chose ne portait coup à la puissance du menu peuple, ou à la majesté des états. Ainsi parlaient les anciens Romains, quand ils disaient "Imperium in magistrabus, auctoritatem in Senatu, potestatem in plebe, majestatem in populo" : car le mot majesté est propre à celui qui manie le timon de la souveraineté ».

Or, Jacques Sapir confond ici « source de souveraineté » et « maniement de la souveraineté » (pour reprendre l’expression de Bodin) ; la différence est de taille car Jean Bodin qui est à la fois le premier à avoir, dans le monde occidental, défini la notion de souveraineté et à conceptualiser la souveraineté de l’État, a bien distingué le détenteur de la souveraineté (qui est Dieu) et le dépositaire de la souveraineté, le Prince.

Tout en définissant la souveraineté, Jean Bodin va suggérer de la transférer à l’État et donc au peuple (j’y reviendrai plus bas).

Ainsi Bodin écrit :

« Mais posons le cas qu’on élise un, ou plusieurs des citoyens, auxquels on donne puissance absolue de manier l’Etat et gouverner entièrement, sans déférer opposition ou appellations en sorte quelconque, et que cela se fasse tous les ans, dirons-nous pas que ceux-là auront la souveraineté ? Car celui est absolument souverain, qui ne reconnaît rien plus grand que soi après Dieu. Je dis néanmoins que ceux-là n’ont pas la souveraineté, attendu qu’ils ne sont rien que dépositaires de la puissance qu’on leur a baillée à certain temps. Aussi le peuple ne se dessaisit point de la souveraineté, quand il établit un ou plusieurs lieutenants, avec puissance absolue à certain temps limité, qui est beaucoup plus que si la puissance était révocable au plaisir du peuple, sans précision de temps ; car l’un et l’autre n’a rien à soi, et demeure comptable de sa charge à celui duquel il tient la puissance de commander, ce qui n’est pas au Prince souverain, qui n’est tenu rendre compte qu’à Dieu ». [4]

Ce qui, d’après Bodin, vaut au Prince la qualité de « souverain » c’est ce qui lui permet « de donner loi aux sujets, et casser ou anéantir les lois inutiles, pour en faire d’autres : ce que ne peut faire celui qui est sujet aux lois » ; et celui qui est sujet aux lois n’est autre que le peuple et non le Prince qui ne peut être soumis à ses propres lois mais aux lois de Dieu et de nature (d’après Jean Bodin) ; le peuple ne peut donc par conséquent pas être – comme l’ont affirmé les Révolutionnaires – et aujourd’hui Jacques Sapir – la source de la souveraineté.

C’est ce qu’avait fait remarquer René Guénon (1886-1951) lorsqu’il écrivait :

« Il est trop évident que le peuple ne peut conférer un pouvoir qu’il ne possède pas en lui même ; le pouvoir véritable ne peut venir que d’en haut, et c’est pourquoi, disons-le en passant, il ne peut être légitimé que par la sanction de quelque chose de supérieur à l’ordre social, c’est-à-dire d’une autorité spirituelle ». [5]

C’est bien ce que Jean Bodin démontre quand il présente la hiérarchie des sources du droit qui est calquée sur celle de la souveraineté :

« Les contrats et testaments des particuliers ne peuvent déroger aux ordonnances des magistrats, ni les édits des magistrats aux coutumes, ni les coutumes aux lois générales d’un Prince souverain, aussi les lois des Princes souverains ne peuvent, altérer, ni changer les lois de Dieu et de nature », [6]

car comme il l’écrit par ailleurs « Il faut que la loi du Prince soit faite au modèle de la loi de Dieu ». [7]

Si l’on se tourne vers l’autre principal théoricien de l’État moderne, Thomas Hobbes (1588-1679), l’on retrouve une définition voisine, pour ne pas dire similaire à celle que Jean Bodin donne à la souveraineté :

« La fonction du souverain, qu’il soit monarque ou une assemblée, consiste dans la fin pour laquelle le pouvoir souverain lui a été confié, à savoir procurer au peuple la sécurité, fonction à laquelle il est obligé par la loi de nature, et il est obligé d’en rendre compte à Dieu, l’auteur de cette loi, et à personne d’autre ». [8]

Contrairement à ce que l’on fait dire à ces deux auteurs, et comme ils l’ont affirmé, les fondements mêmes de leur conception de la forme de l’État moderne, de la République (qui sera pervertie par les philosophes des Lumières à partir du XVIIIe siècle), se trouvent – ce qui peut paraître paradoxal pour les modernes – dans la théologie. Et j’en veux pour preuve les écrits de Thomas Hobbes lui-même :

« Mais en supposant que mes principes ne soient pas des principes de raison, cependant je suis certain que ce sont des principes qu’on peut tirer de l’autorité de l’Écriture, comme je le montrerai quand j’en viendrai à parler du règne de Dieu (administré par Moïse) sur les Juifs, son peuple particulier en vertu d’une convention ». [9]

Dans son ouvrage, Le Léviathan, et en particulier dans les chapitres où il définit la souveraineté, Thomas Hobbes s’appuie sur la Loi naturelle et le Décalogue (les Dix Commandements) pour définir les grands principes qui doivent selon lui fonder la République moderne. Hobbes affirme sans ambiguïté aucune que :

« Il n’y a pas de tribunal de justice naturelle, sinon dans la seule conscience, où Dieu, et non l’homme, règne, et les lois de Dieu, celles qui obligent tout le genre humain, sont naturelles par rapport à Dieu en tant qu’il est l’Auteur de la nature, et sont des lois par rapport au même Dieu, en tant qu’il est le Roi des rois… Il n’est besoin, pour connaître entièrement le devoir civil, que de savoir quelles sont ces lois de Dieu. En effet, sans cela, on ne sait pas, quand le pouvoir civil nous commande quelque chose, si cette chose est contraire ou non à la loi de Dieu, et ainsi, soit on offense la Majesté Divine par une trop grande obéissance civile, soit on transgresse les commandements de la République par crainte d’offenser Dieu. Pour éviter ces deux écueils, il est nécessaire d’avoir connaissance des lois divines ». [10]

D’après Jean Bodin et Thomas Hobbes donc, les lois de la République doivent être conformes à la loi de Dieu et en découler.

Comment donc, ceux qui se réclament de Jean Bodin et de Thomas Hobbes ont-ils pu s’éloigner et même s’opposer aussi radicalement à leurs conceptions ?

Lire la suite de l’article sur medias-presse.info

 

À ne pas manquer, la conférence de Youssef Hindi à Nice :

 

Notes

[1] Pour une définition et une étude plus exhaustive de la souveraineté dans une perspective historique, théologique, juridique et anthropologique, voir : Youssef Hindi, Les mythes fondateurs du Choc des civilisations, Chap. V : Religion et modernité, souveraineté divine et laïcité, éd. Sigest, 2016.

[2] Suivant un processus historique de longue durée dont les origines ont été dévoilées dans : Youssef Hindi, Occident et Islam – Tome I : Sources et genèses messianiques du sionisme, Sigest, 2015.

[3] []RussEurope, Le Brexit, Nice et la souveraineté, Jacques Sapir, 20/07/2016.

[4] Jean Bodin, Les six livres de la République, chapitre VIII : De la souveraineté, 1583

[5] René Guénon, La crise du monde moderne, 1927.

[6] Jean Bodin, Les six livres de la République, chapitre VIII : De la souveraineté, 1583.

[7] Jean Bodin, op. cit.

[8] Thomas Hobbes, Le Leviathan, chapitre XXX : De la fonction du Représentant souverain, 1651.

[9] Thomas Hobbes, op. cit.

[10] Thomas Hobbes, op. cit.

Sur les rapports entre religion et politique, lire chez Kontre Kulture :

Retrouvez Youssef Hindi sur E&R :

 
 

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15 Commentaires

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  • #1555652
    Le 13 septembre 2016 à 05:35 par Gibraltar
    La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

    Dieu, le Pays, le Roi

     

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  • #1555659
    Le 13 septembre 2016 à 06:19 par réGénération
    La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

    Moi je me fis à mon bon sens et dis que la souveraineté c’est :
    - des frontières
    - une monnaie
    - un dirigeant bien couillu (ou un roi !!!)
    - et un peuple politiquement éveillé et une bonne culture ;

    tout çà sur la base du bon sens et la volonté de vivre en bonne intelligence, ensemble !

     

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    • #1555712
      Le Septembre 2016 à 09:08 par Geof’
      La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

      bon-jouir, bonsoir,
      la souveraineté - disons plutôt l’état libre d’un peuple, c’est un territoire borné, la jouissance de moyens de subsistance et la capacité de se défendre - le modèle suisse, en somme...
      le "Roy", c’est à la base à peine un conquérant-barbare !!!
      ce que Jacques Sapir entend expliquer, c’est surtout le lien entre la légitimité du choix électoral du peuple et la nécessaire laïcité des mœurs qui la rend possible. Si être souverain, c’est se soumettre à Dieu, de quel Dieu parle-t-on ? En outre, pourquoi le Roy en est-il le représentant sur terre ?
      d’accord : le Roy est LE souverain de France, mais alors c’est MOI qui fait le Roy...on fait comme ça ?
      Geoffrey, neo-communiste belge

       
    • #1555771
      Le Septembre 2016 à 10:36 par Patricia
      La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

      A Geoff.
      Une dimension vous fait défaut dans votre raisonnement...
      Ce qui est "normal" puisque vous vous dites communiste donc matérialiste. Et c’est le matérialisme qui nous conduit droit en enfer et nous a mené là où nous sommes !
      Cette dimension, c’est celle du sacré, de la Transcendance qui est incarnée sur La Terre par un vrai Roi qui n’est que Le Lieutenant du Christ-Roi. Lui Seul est Le Seul et véritable Roi sur la Terre.
      En effet, N.S.J.C. a obtenu ce droit du Bon-Dieu par Son Sacrifice sur La Croix consenti. C’est Sa mort et Sa Résurrection qui nous rachète TOUS, si nous voulons de LUI pour nous arracher au péché originel. C’est celui de l’orgueil qui fait que nous avons rejeté notre Créateur pour mettre au centre de gravité l’Homme sans Dieu qui produit toutes les horreurs que nous constatons maintenant, de manière très visible.
      Votre raisonnement n’est pas complet ; il vous faut faire un pas de plus. Vous en remettre à plus grand que votre petit égo car on ne maitrise pas tout ; surtout pas La Vraie Vie.
      - C’est on ne peut plus libérateur. Là, tout devient réel et possible. Alors nous vivons dans l’ETRE, sous le regard de Dieu.
      Ce n’est pas de la fatalité ni une dépendance à l’opium comme disait si stupidement Marx... Ces gens ont dit beaucoup d’absurdités, tandis qu’eux mêmes vivaient comme des coqs en pâtes, dans le luxe de la bourgeoisie matérialiste. Tous ces tricheurs et menteurs ont conduit les gens à la désespérance, à l’ignorance, aux mensonges et à la mort de l’esprit, de la conscience... A la mort de l’intelligence.
      Pourquoi ? Pour justifier leur mal-être intérieur et entraîner un maximum de gens dans leur délire ; dans la guerre totale de l’être humain déconnecté de la Loi Naturelle ; s’épuisant au bras de fer contre Le Bon-Dieu.
      C’est un acte de révolte improductif et stupide : il vaut mieux s’en remettre à Dieu qui veut notre bonheur en partageant TOUT avec nous plutôt que d’écouter ces gens qui ont vendu leur âme pour quelques richesses et pouvoirs éphémères sur la Terre, tout en soumettant leur semblable à un esclavage qui nous mène à la mort de notre âme.
      L’Etre humain est créé à l’image de Dieu. Et le Bon-Dieu nous LAISSE LE CHOIX de Le rejoindre ou NON... Alors, je pose la question simple : - Pourquoi se soumettre aux dictats de certains êtres humains qui eux sont les esclaves d’un maître qui nous hait et veut notre malheur, notre perdition ? Il ne nous laisse aucun choix ; il s’appelle satan/lucifer.

       
    • #1556017
      Le Septembre 2016 à 15:52 par Geof’
      La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

      Camarade Patricia,

      Les communistes sont matérialistes par la force des choses : il faut bien manger tous les jours...
      Les communistes, en tout cas les 2.0, sont sans religion, pas sans Dieu - qu’on se le dise...

      Le communisme n’est QUE la critique solutionnée du capitalisme ; le marxisme est par contre une théorie sociale "sévère" envers les religions ; MAIS le 19ème siècle, c’était pas super-jojo’ pour les sans-dents de l’époque : convenons-en !!! Marx se serait un peu trompé, et qu’en bien même ?

      Si vous êtes d’accord avec la propriété privée des biens de production, ’faudra pas se plaindre de travailler 15h/jour dans un environnement insalubre/cancérigène, ’faudra pas attendre longtemps...

      Perso’, je viens de finir un petit opuscule traitant des secrets de la pyramide de Cheops - dont l’étude de ses proportions et surtout sa localisation, en font en réalité un message de pierre défiant les siècles. En bref, TOUTES les civilisations sont sœurs : Jésus = Krishna = Osiris = Adam = Quetzalcoatl...fascinant (l’Eden serait au sud-Tibet). Alors pourquoi encore se taper dessus pour imposer son rite, sa coutume ? Pure vanité !

      c’est ça, la fin de l’Histoire : l’acceptation de l’unité de l’humanité !!!

      Geof’

       
    • #1556443
      Le Septembre 2016 à 00:36 par Patricia
      La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

      A Geoff.
      J’ai bien compris ce que vous dites... En fait, vous êtes en recherche.
      Les idéologies humaines ne m’intéressent pas, l’ésotérisme non plus. Du fait de mon âge, je vais à l’Essentiel, sinon je n’aurais rien compris de la vie sur La Terre. Le temps qui nous est imparti est très précieux et il ne faut pas le dilapider.
      - Il ne faut pas bagnauder. Il faut aller à l’Essentiel. Voilà ce que j’ai retenu du fait de mon expérience de vie.
      L’idéologie des bourgeois matérialistes qui ne cherchent qu’à satisfaire leur avidité de biens matériels, de pouvoir et d’argent au dépend de leur âme et d’autres êtres humains, ne m’interpelle pas, pas plus que le marxisme.
      Vous avez raison lorsque vous soulignez le fait que des personnes travaillent dans des conditions indignes.
      On ne peut pas imposer aux autres personnes une réelle vie spirituelle, on ne peut que leur indiquer qu’il y a un chemin sûre et balisé, si je puis dire ainsi, vers cette dimension de l’Etre et de la Transcendance que d’aucun nous ont barré depuis très longtemps... Tout cela nous réduisant à errer de longues années dans nos existences, si nous n’appartenons pas à un environnement traditionnel et protégé.
      Et c’est bien dommage !
      Qui ne désire pas être heureux dès ici-bas ? Et ce malgré toutes les contingences de ce monde. Qui ne désire pas vivre un bonheur sans objet qui nous libère des conséquences des vicissitudes de ce monde ? Ce chemin, dans notre civilisation à une figure... celle de Jésus qui est complètement homme et complètement Dieu.
      Et pour finir, je vous dirai simplement que la situation dans notre Pays comme ailleurs est tellement dramatique que, pour le moment, j’ai le devoir de partager avec mes frères humains... enfin ceux qui sont aussi en chemin et qui cherchent à comprendre Le Réel... pour trouver des pistes pour se rejoindre dans une relation vraie de partage et de respect mutuel.
      C’est tout simple, en vérité. Je ne veux pas être happée par l’ambiance chaotique actuelle, je désire, si Dieu le veut, être un vecteur de Paix, de Sagesse et de Vérité. Vous savez : je suis en chemin comme vous.
      Bonne continuation. Prenez soin de vous.
      Que le Bon-Dieu vous garde !

       
  • #1555708
    Le 13 septembre 2016 à 09:02 par anonyme
    La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

    Tous selectionneurs ? La folie Pokemon prepare le terrain au debarquement des "daily fantasy sports", jeux d’argent hautement addictifs, dont les montants devraient depasser les 14 milliards de dollars en 2020.
    http://www.revuegestion.ca/informer...

     

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  • #1555774
    Le 13 septembre 2016 à 10:39 par Jojoyoyo
    La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

    La réelle source de la souveraineté n’est ni le peuple ni Dieu, mais la légitimité.

    Ç est la legitimité qui donne son pouvoir au représentant de la souveraineté, qui donne caution au Prince ou souverain pour son action.
    la legitimité vient des circonstances qui sont elles meme établies par Dieu, d ou les multiples formes de gouvernement, d ou egalement le caractère divin du représentant de la souveraineté.

    ce n est donc pas que le souverain doivent faire des lois qui correspondent à la loi de Dieu mais plutot des lois qui renforcent et convergent vers un renforcement de la legitimité du représentant de la souveraineté.
    il ne s agit donc pas de s appuyer sur des écritures pour faire ses lois, mais sur l experience et l Histoire, la legitimité étant a la fois le produit d’une usurpation et d’une reconnaissance, sé confortant sur la durée.
    ce n edt qu’en respectant cela qur l on peut être certain de plaire à Dieu dans son gourvernement, et non en cherchant à appliquer les maximes des écritures saintes.

     

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  • #1555792
    Le 13 septembre 2016 à 11:04 par La pythie
    La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

    Dans un monde interconnecté où toutes les nations sont dépendantes les unes des autres, la souveraineté réleve du mirage...la Suisse elle-même applique nombre de directives de l’UE lors même qu’elle n’en fait pas partie ! La souveraineté telle que l’entend monsieur Hindi suppose des frontières, une monnaie, une armée et le monopole de DIRE LE MONDE. Or, qui a le pouvoir de dire le monde et de façonner les esprits, à l’heure qu’il est ? Les publicitaires, les grands Médias et Hollywood : face à un tel rouleau-compresseur, le politique n’a aucun pouvoir réel entre les mains et nulle souveraineté à exercer, sinon en paroles...
    Pour finir, l’exercice réel de la démocratie suppose des individus éclairés et d’un haut niveau culturel ; or la qualité étant rare, il est facile de prouver que l’immense majorité de la population est au contraire trés médiocre ( au sens premier du mot, c’est-à dire moyen )...que l’on parte de la démocrate représentative ou de la démocratie directe, ce sera toujours une élite qui mènera une nation ; il serait suicidaire de confier la direction du pays à la majorité , laquelle est incapable de penser à long terme...

     

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  • #1555802
    Le 13 septembre 2016 à 11:21 par noel
    La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

    L’étymologie du terme souveraineté vient du latin superănus.
    super = qui est au-dessus
    ănus = désigne une vieille femme ainsi ănus matrona

    « Anus » en latin, renvoie à la notion d’ancien, de vieux d’où l’autorité des anciens ceux qui ont le souvenir de « An » en eux, donc dépositaire de la transmission. Notre Sénat actuel a originellement cette fonction d’ailleurs Sénat renvoie à sénile.senem = vieillard en gaulois = senos d’où senior

    Il y a des mots latins d’origine sémitique (phénicienne, punique, ...) comme il y a des mots grecs d’origine sémitique.

    Dans le Dictionnaire des racines sémitiques de David Cohen quelques mots qui pourraient avoir quelque rapport avec le latin « ănus » : 
    amharique annat "mère" 
    hariri anna "tante paternelle" 
    nabathéen ’nth "femme" 
    arabe : nisā’ "femmes"...
    ce « ănus » latin est rapproché d’Anna, la vieille divinité italique et pourquoi pas d’Anne, la grand-mère de Jésus et mère de Marie.

    Le plus grand des dieux de Sumer s’appelait AN chez les sumériens Ce nom se changera en ANU ou ANOU 1500 ans plus tard chez les Babyloniens. Son nom signifie « Ciel » AN est le plus grand des dieux et personnifie le Ciel, il est l’instance suprême. Le chef souverain qui dirige tout l’Univers. Ainsi le dieu funéraire Anubis et Ennéades.

    « ānus » (au masculin, avec un a long) désigne un anneau et aussi un anus*.

    Le terme anneau renvoie à l’alliance et on peut ne pas songer au Seigneur des Anneaux, l’anneau magique et de pouvoir de Sauron (saurien ?....).

    De l’indo-européen commun anə- « respirer » qui a donné animus, anima = âme ! Celui qui donne le souffle a le pouvoir d’animer la vie.

    Dans la symbolique du corps humain de l’Arbre de Vie
    le premier Chakra (muladhara) trouve son ancrage dans la matière, l’argent, le travail, la sécurité et la survie. Sa localisation : entre l’anus * et les organes sexuels. Ainsi le terme « fondement » désigne tout autant la base d’un édifice, un appui, la base d’un doctrine que le fessier.

    Le secret « sod en hébreu » du pouvoir est dans la détention de l’Anneau : il unit la divinité et son détenteur entre Ciel et Terre & de la Terre au Ciel . vers Orion, l’orient de l’ÊTRE, l’or = l’aura !

    D’autres rapprochements et correspondances peuvent s’effectuer. Tout converge vers une autorité suprême venant du Ciel, la création du monde donc nous renvoie sans cesse à nos origines au genos, n’en déplaise à nos zélites autoproclamées élues qui savent ....

     

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  • #1555815
    Le 13 septembre 2016 à 11:41 par Estoc
    La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

    souverain

    Adjectif masculin singulier
    suprême
    qui est au plus degré
    de la plus grande efficacité
    qui juge en dernier ressort, indépendant
    relatif à la personne qui exerce un pouvoir suprême

    C’est plutôt clair... Pas besoin d’un essai pour comprendre...

     

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  • #1555870
    Le 13 septembre 2016 à 13:04 par D. Kada - Oran
    La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

    La Notion de l’Etat Nation et du Nationalisme a émergé tard dans l’Histoire de l’Humanité comme substitution ou usurpation du "droit divin".
    Je vais être "hyper-succinct". L’idée de "l’ETAT NATION" et /ou le nationalisme est récente dans l’Histoire de l’humanité et remonte au début de la révolution des satanistes et/ou des francs-maçons de 1789. Son avènement fut une nette opposition à la royauté en premier temps chez les chrétiens, et plus tard un "pseudo" mouvement d’émancipation "arabe" du califat chez les musulmans.
    Sa concrétisation, le nationalisme, fut une étape essentielle pour détourner les hommes du rapport d’ordre transcendant qui les liait à Dieu. On remplaça insidieusement l’appartenance "religieuse" par l’ethnie, la terre, les frontières… Souvent en parfaite inadéquation avec les réalités ethniques, historiques et sociales. Pour enfin aboutir aujourd’hui à des "pouvoirs temporels" affranchis de toute autorité spirituelle.

    Il est vrai que l’uniformisation de l’école, ou sa démocratisation, en Occident et ailleurs facilita la tache et concourut à ce que la majorité des hommes modernes, coupés de toute influence spirituelle, deviennent des alphabétisés ignorants docilement gouvernables. Rassurés en même temps que Bernés par "les bienfaits techniques", les hommes sont incapables de voir au-delà de leur condition matérielle. Ils se croient illusoirement libres.
    "L’éducation tout entière se réduit à ces deux enseignements, apprendre à supporter l’injustice et apprendre à souffrir l’ennui."

    Pour finir le nationalisme arabe est en profonde contraste avec l’Islam qui le "vomit". Ce monde "laïco-matérialiste" et/ou ce Monde "des Etats Nations" est celui de la corruption et de la supercherie. Celui du leurre de la liberté et des droits de l’homme. Celui d’un Monde qui se veut sans Dieu. Ce monde vit ses derniers instants historiques.

    Le Meilleur DK

    N.B.
    l’époque des Etat-Nations est l’ultime étape d’un cycle traditionnel qui correspond à l’âge de fer.
    Les cycles traditionnels sont : Age d’Or, Age d’Argent, Age d’Airain, Age de Fer (les Quatre âges de l’Humanité)

     

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  • #1555898
    Le 13 septembre 2016 à 13:30 par Antidote
    La vérité sur la souveraineté – Entre tradition et modernité

    Sauf que la donne se complique quelque peut « question souveraineté », lorsque l’on sait que le Dieu des pharisiens, celui là même couramment nommé dans l’Ancien Testament sous le dénominatif YHVH n’est pas celui du Christ. Jean 8:44 : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père… etc. »

    Confirmé en 1117 par la découverte de manuscrits, sous le temple de Jérusalem par les deux fondateurs de l’ordre des Templiers, Hugues de Payns et Geoffroy de Saint-Omer, un franc et un Normand.

    En résumé, tout le Siècle des lumières en Europe est déjà gangréné par des groupes francs maçons et de sociétés secrètes, diverses et variées se succédant depuis des siècles. Des groupes qui n’ont qu’un but commun, à par celui de jouer « aux tout puissants », c’est d’œuvrer à la déchristianisation de l’Europe, à destituer les monarchies de leurs « droits divins » afin de donner tord au Christ.

    Pour des individus comme Adam Weishaupt, l’un des individus les plus sadiques et dépravés qui soi, (infanticide, inceste) et qui fonda l’ordre des « Illuminatis », en 1776, avec l’aide de la maison Rothschild, il est donc plus facile de choisir le camp du mal, question souveraineté, afin de mettre tout ce petit monde d’accord.

    Le plan de Weishaupt qui est mis en œuvre au travers du Nouvel Ordre mondial aujourd’hui est simple, plus de religions, plus de sociétés, plus de lois civiles, plus de propriété privée.
    Que des humains réduits à l’état d’esclaves.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_...

     

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