bonjour à tous et à toutes,
Très heureux d’entendre mes frères et compatriotes d’origine maghrébine, musulman de fait ou de naissance peu importe,.
Je suis Professeur de Lettres classiques en collège à St Denis et vous pensez bien que , en tant que Français "de souche", cela me va droit au coeur.
Car les gens comme moi en ont assez de voir la France salie, toujours présentée comme coupable, pour moi je refuse de manger de ce pain-là et j’invite mes élèves, petits Français et Françaises d’origine africaine pour la plupart, à être fiers et fières d’être français, à ne laisser personne leur contester cette appartenance à notre communauté (celle des Français !) et à respecter ce pays en puisant dans son histoire et ses grands hommes la force et le génie de le transformer pour que nous y vivions tous et toutes des jours meilleurs.
Je reviens d’un séjour au Maghreb, je ne préciserai pas où, au cours duquel j’ai pu apprécié des différences de moeurs et de mode de vie que je n’ai pas toutes goûtées comme meilleures mais que j’ai eu plaisir à observer néanmoins et qui, en tant qu’elles sont les moeurs d’autres gens chez eux, me semblent respectables rien que par le fait.
C’est pour cette raison qu’aussi je m’autorise à penser et à véhiculer cette idée que, si nous autres Français désirons également rester "quelqu’un" ou "quelque chose", il nous faut savoir qui nous sommes au moins de cette façon : je veux dire en observant les changements de moeurs qui s’opèrent chez nous au contact de l’afflux de nombreux étrangers très marqués culturellement par des différences qui nous en séparent, et en identifiant clairement ce que nous n’acceptons pas de devenir, ce que nous ne voulons pas admettre chez nous.
On trouverait comme soutien à certains "obscurantismes" , celui de nombreux compatriotes musulmans, celui de toutes sortes de gens initialement très différents mais qui aujourd’hui sont des Français et Françaises tout bêtement.
Il y a même ceux qui le sont si bien que c’est une offense de sans cesse les ramener à une forme d’interrogation ou de doute sur ce sujet.
Il y en a qui ; non seulement doivent être honorés du titre de "Français(es)", mais plus encore honorent la France en devenant nos compatriotes.
Certains qui sont braves, travailleurs, courageux, entreprenants, passionnés d’être ici après avoir longtemps, ailleurs, été privés de joie, de vie, de ce plaisir qui consiste à gagner sa vie et à faire vivre ensuite des gens qu’on aime, une famille.
Aimons-nous bien !
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