Vu l’état de la société française aujourd’hui, il s’agit bien d’élever des enfants qui auront la force de caractère et une confiance dans la vie, adéquates pour y faire face - mais comme de tous temps. Alors que l’école de la Raie’ ne forme plus que des mollusques puisque le projet attalien est de nous faire crever de boulimie devan l’Écran !
1) sur le plan psychologique, la communauté substantielle d’Ancien Régime a été remplacée par l’individulisme cartésien des Lumières d’où « mal du siècle », mélancolie romantique, récupérée fin XIXe par la psychanalyse freudienne qui malgré ses apports appuie quand même bien sur le fait que le mal est en vous - inversion accusatoire ? - mettant de côté les changements sociaux ;
2) sur le plan des moeurs, la révolution industrielle a considérablement modifié les déterminismes moraux, voire naturels, de la population, nous inculquant des valeurs de plus en plus immorales et contre-nature ;
3) déterminismes et valeurs se concrétisant dans les modes de consommation et l’assouvissement immédiat de désirs frénétiques, égoïstes, médiocres (en fait besoins factices créés par la pub, la propagande)…
ET qu’on croit « faciles » et sans dommages, parce qu’on a oublié tout ce qui relève des médiations liées à la production - d’un objet ou de la société elle-même !
En effet, apprendre, lire, former des esprits, ça prend du temps, or les efants par exemple ne sont jamais éduqués à tolérer leur frustration et à différer leur désir, d’où impatience, manque de concentration… perte du langage.
Il faut donc pour soi se recréer un monde, un socle stable sur lequel s’appuyer et avancer, avec des déterminismes moraux clairement établis (« droite des valeurs »), si possible être entouré de de bonnes personnes (entr’aide - le cas échéant, rester ferme sur ses valeurs et continuer), en se donnant le temps nécessaire pour bien faire (« gauche du travail »).
Cette société est bien un contre-modèle, il faut donc avancer quand même, en négation de son projet, et non s’y référer, retrouver ainsi individualité et assurance, sortir la crainte, de l’apitoiement, porter haut son étendard, soutenir ses propres « lois », et attendre avec appétit des jours politiques meilleurs !
(Avoir en tête que cette république pharisienne ne sera qu’une parenthèse malheureuse dans notre longue histoire est d’une aide certaine.)
Que revive la France, hauts les coeurs !
Répondre à ce message