Le Pen n’a jamais vraiment voulu le pouvoir.
C’est une thèse récurrente le concernant.
L’intéressé lui-même s’en accommode, certainement plus à l’aise dans un rôle de trublion que de s’imaginer isolé à l’Elysée.
Rôle de trublion pour lequel le système l’a cantonné, c’est une évidence également.
Cela étant dit, quelque chose d’important est rapporté par le Menhir.
A la question qui cachait difficilement un compliment, quant à savoir s’il ne regrettait pas d’avoir été loyal envers le système, puisqu’en ayant accepté les règles, Le Pen bottera en touche en disant que matériellement, il n’avait guère le choix de faire autrement, de toute manière.
Il y a ici et à mon sens, un noeud gordien que l’on pourrait formaliser ainsi : On ne pas renverser la table sur laquelle on dine avec tous les convives.
Car si Le Pen a été loyal soit par conviction, soit parce qu’il ne pouvait pas faire autrement, la réciproque est loin d’être évidente, un doux euphémisme, lorsqu’on songe à la stratégie de la diabolisation qui l’aura poursuivie pendant toute sa vie politique.
A méditer.
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