Sophie Roselli, journaliste au quotidien la Tribune de Genève, vient de publier un article qui prétend analyser la mouvance extrémiste de droite à Genève. Cette journaliste n’en est pas à son coup d’essai. En août 2016, elle tentait d’associer insidieusement fans de Dieudonné et supporters de Daesh.
La journaliste de la Tribune de Genève brosse le portrait de mouvements et de sites très divers en leur collant l’étiquette d’extrémistes de droite et de marginaux.
Dans l’article de Sophie Roselli on peut notamment lire :
« Le militantisme se reporte sur les réseaux sociaux, notamment avec Kalvingrad Patriote et, depuis 2015, s’exprime à travers le site de réinformation La Pravda. »
Sur quels éléments s’appuie-t-elle pour affirmer que nous sommes des militants d’extrême-droite ? Est-ce que cet entretien effectué dans un cadre serein avec une sympathisante Antifa révèle le signe d’une appartenance à un groupuscule d’extrême-droite ? À moins que ce soit notre dénonciation du racialisme qui justifierait cet amalgame ? Quel autre groupe marginal et extrémiste peut se targuer d’interviewer des personnalités comme un ancien président de la République ?
Ce qui est vrai c’est que le thème de l’immigration est un thème récurrent de notre média et que nous le traitons différemment que les médias mainstream. Notre média pose un regard plus critique et ne se contente pas d’accompagner les mensonges de l’oligarchie. Mais nous prenons le soin de décortiquer le travail de réseaux tels que celui de George Soros et nous n’incitons jamais à la haine des immigrés ou à quel autre groupe que ce soit.
Peut-être que la critique du gouvernement d’extrême-droite d’Israël justifie aux yeux de ces journalistes l’appellation « d’extrémiste de droite ». Signe qui ne trompe pas, Sophie Roselli donne le mot de la fin à Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad), comme si elle souhaitait nous indiquer à qui elle doit se référer pour écrire ses articles.
Le lecteur aura l’impression que la radicalité est uniquement l’apanage de groupes qualifiés par Sophie Roselli d’extrême-droite. Voici ce qu’elle écrit à propos de la conférence d’Alain Soral avec le Cheikh Imran Hosein :
« Les nationalistes ont surtout fait parler d’eux au mois de novembre 2016 en invitant à Genève Alain Soral. Cette conférence, finalement annulée mais diffusée sur Internet, a provoqué une forte protestation et mobilisé une centaine de personnes dans la rue. »
Or, la journaliste oublie sciemment d’écrire que la conférence a été annulée suite à des menaces de groupuscules d’extrême-gauche. Il est très révélateur que l’article désigne ces groupuscules avec l’appellation : « la gauche » (photo qui illustre l’article). L’essayiste franco-suisse avait porté plainte suite à ces menaces. L’oubli de Sophie Roselli par rapport à la violence de certains groupuscules indique que le militantisme, avec lequel elle tente de nous associer, ne lui est pas totalement étranger.
Comble du grotesque enfin, Sophie Roselli voudrait faire croire que les médias de réinformation sont en perte de vitesse. Elle écrit sans rire : « Égalité et réconciliation, fondé en France par Alain Soral, s’essouffle. »
Si elle avait pris la peine de consulter le site alexa.com, site qui mesure la fréquentation des sites internet, elle aurait constaté que le site E&R n’est nullement en perte de vitesse. Le site fondé par Alain Soral se situe, à ce jour, au 7702e rang mondial (313e de France). Non seulement il se maintient mais il progresse régulièrement dans un environnement de plus en plus concurrentiel. On ne peut pas en dire autant du site pour lequel Sophie Roselli travaille. Le site, tdg.ch, est très loin derrière, à la 27 685e place au niveau mondial (273e de Suisse).