En 2017, les pays d’Europe ont accordé l’asile à 538 000 migrants. Le continent ne constitue toutefois pas un bloc monolithique sur cette question, il y a des différences notables entre les pays d’Europe de l’Ouest et les pays d’Europe centrale et orientale.
Ainsi, l’Allemagne a accordé l’asile à 325 370 migrants, ce qui représente 3 945 personnes par million d’habitants allemands. L’Autriche suit de près avec 3 865 personnes (par mio. d’hab.) et la Suède se situe à 3125 demandes d’asile accordées (par mio. d’hab.). Dans le bas du tableau on retrouve la Slovaquie qui a accordé l’asile à 10 personnes par million d’habitants et la République tchèque et la Pologne avec le chiffre de 15 par million d’habitants.
Bien entendu, il y a eu beaucoup plus de demandes d’asile en Allemagne, en Autriche et en Suède que dans les pays d’Europe centrale mais les uns sont de toute évidence moins laxistes et plus pointilleux que les autres quand il s’agit d’examiner une demande d’asile.
Pourquoi de telles différences ? C’est tout simplement parce que les pays du groupe de Visegrád refusent de participer à cette escroquerie à grande échelle qu’est l’asile. Ses dirigeants parlent un langage clair et ne sont pas dupes par rapport au dévoiement de l’asile. Ils craignent également leurs opinions publiques qui sont fortement hostiles à l’immigration incontrôlée. L’escroquerie se fait parfois ouvertement et sans complexe. Lorsque les jeunes hommes africains sont interrogés sur les bateaux des ONG qui les ramènent en Europe, ils n’ont aucun problème à avouer face caméra qu’ils viennent en Europe pour de nouvelles opportunités et pour une vie plus confortable.
Pourtant, ceux-ci vont presque tous mentir, à l’aide d’histoires inventées, aux fonctionnaires qui examinent leur demande. Ceux-ci devraient être, en toute logique, expulsés systématiquement dans leur pays d’origine. Cependant, le manque de coopération des pays de départ rendent ces expulsions difficiles et les migrants le savent bien. Du moment qu’ils ont atteint le sol européen, il est très difficile et coûteux de les renvoyer. Les différentes aides matérielles et financières accordées aux clandestins dans les pays d’Europe occidentale n’arrangent également pas les choses. C’est pour cette raison qu’ils se dirigent en priorité en Allemagne et en Suède plutôt qu’en Pologne ou en Hongrie. En réalité, le système, qui accorde très généreusement l’asile, encourage les migrants à mentir sur les raisons de leur venue en Europe et à prendre des risques pour leur vie en traversant illégalement les frontières.