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Satanisme et transgression de masse

D’après les commentaires que suscitent certains de mes articles ou entretiens récents, je constate qu’il y a un malentendu autour de la notion de satanisme. Il me semble donc utile d’apporter la précision suivante.

 

Si l’on croit à l’existence de Satan, on peut juger certains individus ou groupes d’individus « sataniques », c’est-à-dire considérer qu’ils agissent contre Dieu, donc au service de l’ennemi de Dieu. Cela ne signifie évidemment pas que ces individus se considèrent comme tels, c’est-à-dire qu’ils agissent sciemment au service du diable, encore moins qu’ils lui vouent un culte dans des réunions secrètes. Autrement dit, accuser quelqu’un d’être « satanique » n’est pas la même chose que l’accuser d’être « sataniste ». Lorsque je prétends qu’il n’y a aucune raison objective de considérer qu’untel est un « sataniste », je ne nie pas qu’on puisse le considérer comme « satanique », ou possédé par des pulsions perverses, ou même criminel et méritant d’être abattu comme un chien. Je ne nie même pas l’existence de Satan. Je dis simplement qu’il est déraisonnable de supposer, sans aucune preuve, qu’il se livre à un culte rituel de Satan (Lucifer, Belzébuth, Baphomet, etc.), avec ou sans sacrifice humain.

Par ailleurs, dans aucun de mes articles ou entretiens, je ne nie la réalité ni ne minimise la gravité de la pédocriminalité de réseau. Mon argumentaire porte sur une « théorie du complot » qui, à mon avis, nuit précisément à la recherche et à la réflexion sur la pédocriminalité. Cette théorie du complot affirme, de façon plus ou moins explicite, que les adorateurs de Satan gouvernent l’Occident dans l’ombre (thèse radicale), ou qu’un nombre important de nos élites occidentales vouent un culte à Satan (thèse modérée). Plus qu’une « théorie du complot », c’est une « mythologie du complot », car elle ne s’appuie sur aucun fait établi.

Je pense que cette mythologie, si elle n’est pas nouvelle, est aujourd’hui alimentée et exploitée dans un but d’infiltration cognitive ou d’opposition contrôlée. L’objectif n’est pas d’entraver notre découverte qu’« on nous ment », mais au contraire de nous y pousser jusqu’au délire paranoïaque, tout en détournant notre attention du vrai problème et des vrais ennemis. C’est ce que j’ai appelé dans une conférence récente, la « pilule noire ».

Un peu de logique : pour vouer un culte à Satan, il faut croire à Satan, et donc croire aussi à Dieu et décider d’agir contre Dieu ; en fait, adorer Satan signifie croire que Dieu et Satan se livrent un combat cosmique et décider de se rallier au perdant annoncé par les prophéties. La personnification du Mal en Satan est le pendant de l’anthropomorphisation de Dieu dans la tradition chrétienne. Ce n’est pas à l’intérieur de ce paradigme que pensent la majorité des hyper-riches et des hyper-puissants qui nous gouvernent.

Ceux qui, comme nos Young Global Leaders, font la promotion du transhumanisme, de l’homosexualisme ou du transgenrisme, le font au nom d’une conception du Progrès, pas de Satan. On peut qualifier leur projet de satanique, mais il n’implique pas nécessairement, de la part de ses concepteurs, un culte de Satan. On peut en dire autant de tous les artistes dégénérés et de leurs mécènes, ou encore de tous ceux qui font de l’inversion des valeurs la valeur suprême. Ils se croient progressistes, pas satanistes.

Par ailleurs, soyons sérieux, si l’on analyse la loyauté des élites politiques américaines – celles qui se retrouvent au Bohemian Grove par exemple – on constate aisément que, s’ils ont juré allégeance à une entité, ce n’est pas à Satan ou Moloch, mais à Israël, et très ostensiblement. D’où le soupçon que le mythe de leur rites sataniques sert à détourner l’attention des simples d’esprits de leur soumission réelle à Israël.

 

Le satanisme culturel comme transgression de masse

Je pense que l’expression « transgression de masse » introduite par Alain Soral permet de sortir de la confusion. Appelons donc « transgressisme » l’idéologie ou le paradigme caractéristique de l’Occident collectif décadent. Il existe bien une composante proprement satanique dans ce transgressisme. Il y a depuis longtemps du satanisme dans le rock heavy metal (black metal, etc.), et plus récemment, on a vu apparaître une esthétique explicitement satanique dans la musique pop grand-public, par exemple à l’Eurovision, devenue depuis la prestation de Madonna en 2019 un haut lieu de ce satanisme culturel. Certes. Mais ce satanisme culturel n’est qu’une forme de transgression parmi d’autres : la transgression du sacré et du religieux.

Et je n’ai pas besoin de vous dire QUI est derrière tout cela. Ce ne sont pas des adorateurs de Satan, mais des adorateurs de Yahvé qui injectent du satanisme dans l’art et dans l’industrie du divertissement, pour la même raison qu’ils promeuvent la pornographie, la pédophilie, l’homosexualisme, le transgenrisme et toutes les formes possibles de transgression pour détruire spirituellement et démographiquement la civilisation européenne.

En outre, il faut bien du spectacle de satanisme pour générer l’angoisse d’une menace civilisationnelle venant du satanisme. La relation entre le satanisme et la dénonciation du complot sataniste est la même qu’entre le racisme et l’anti-racisme. Cette opposition dialectique artificielle n’appelle aucune synthèse hégélienne, car elle est faite pour générer toujours plus de stress, de division et de confusion.

L’idéologie de la transgression de masse est propre à encourager la pédophilie : croire qu’il n’existe aucune morale transcendante et que les lois naturelles sont faites pour être transgressées, c’est en effet ce que pensent généralement les pédophiles, ceux du moins qui sont capables de conceptualiser leur perversion. La progression effrayante de la pédophilie n’est donc pas due à la montée du satanisme (inexistante), mais à la montée du transgressisme (incontestable). Encore une fois, ce transgressisme est peut-être satanique à nos yeux, mais il ne se confond pas avec le « satanisme », au sens d’un culte religieux de Satan. Certes, nul n’est tenu d’adopter cette distinction lexicale, et chacun est libre de continuer de parler de « pédo-satanisme » pour signifier que la pédophilie est satanique. Mais il n’existe aucune preuve sérieuse que la pédocriminalité est liée à un culte de Satan. Le lien entre les deux est mythologique et non pas historique.

Pour résumer, je distingue deux forces principales pour expliquer l’émergence du transgressisme comme idéologie civilisationnelle dominante : une force intérieure et une force extérieure.

D’une certaine manière, le transgressisme est une évolution presque inévitable du progressisme, qui est l’idéologie dominante de l’Occident depuis au moins le XIXe siècle. Le progressisme postule, plus ou moins ouvertement, que tout ce qui est possible techniquement est souhaitable (surtout s’il y a un marché potentiel : le progressisme et l’idéologie du capitalisme). Cela s’applique à la technologie médicale : la contraception chimique est bonne dès lors qu’elle est possible. C’est le progrès. Pareillement, le changement de sexe devient une bonne chose dès lors qu’il est possible et qu’on peut susciter une demande, donc un marché.

Cependant, cette logique interne n’explique pas tout : la promotion de la pédophilie, par exemple, ne repose pas sur une avancée technologique, et s’inscrit difficilement dans une logique progressiste. Il y a donc une force extérieure qui pousse notre civilisation dans la transgression de masse. Cette force provient d’une communauté parasitique et hostile, qui camoufle son action par différents stratagèmes. La mythologie des élites satanistes est l’un de ces stratagèmes. C’est un nuage de fumée, ou plutôt un nuage d’encre noire.

Les satanistes n’ont aucun pouvoir ; c’est pourquoi vous pouvez les dénoncer autant que vous le voulez sans conséquence. Jean-Dominique Michel a fait récemment une vidéo sur le thème « La pédo-criminalité et le pédo-satanisme gouvernent-il notre monde ? », et l’a postée sur YouTube avec le titre : « Celle-ci sera-t-elle censurée ? » Eh bien non ! Je lui propose de renouveler maintenant l’expérience avec une vidéo sur le thème « Les juifs gouvernent-ils le monde ? »

 

Ronald Bernard, le whistleblower bidon des banquiers lucifériens

Outre ma critique de la mythologie des élites satanistes, j’ai voulu, dans mes articles et entretiens récents, mettre en garde contre les pièges qui nous sont tendus sur le chemin de la réinformation. Nous avons trop tendance à croire les affirmations qui vont dans le sens de nos opinions, sans nous donner suffisamment la peine d’en chercher les preuves.

Si nous cherchons sincèrement la vérité, nous devons rester ancrés dans l’argumentation rationnelle. Cela demande un travail de recherche, de lecture et de réflexion. Si nous ne sommes pas prêts à faire ce travail, alors suspendons notre jugement. Et ne croyons pas telle ou telle autorité sur parole. Car outre l’infiltration cognitive organisée par certains réseaux, il y a, dans le climat de compétitivité des youtubeurs et autres faiseurs d’opinion, une tendance à en rajouter. Il faut toujours du nouveau, du scoop, des révélations fracassantes, et l’on gagne des vues facilement en flattant le goût des masses pour le morbide. La « psychologie des foules » et sa tendance à l’hystérie collective (Gustave Le Bon) peuvent être exploitées aussi bien par le Système que par les opportunistes ou les infiltrés de l’anti-Système.

En 2013 est apparue une interview d’un homme se présentant comme un financier néerlandais du nom de Ronald Bernard. La vidéo a rapidement été traduite en plusieurs langues et a attiré des dizaines de milliers de vues en Europe. En 2017 a circulé la nouvelle de sa mort mystérieuse (sur un site spécialisé dans les fausses nouvelles, thepeoplesvoice.tv), mais sa chaîne YouTube, qui compte maintenant 50 000 abonnés, a continué de poster de nouvelles interviews jusqu’en 2023. Bernard affirme avoir eu une connaissance directe des pratiques criminelles de l’élite financière mondialiste, ayant traité directement avec « des gouvernements, des multinationales, des services secrets et d’autres organisations terroristes », supervisant parfois le convoyage de camions remplis de billets de banques. « J’ai joué au plus haut niveau pendant environ cinq ans. » Il a découvert que ces gens étaient des lucifériens lorsqu’ils l’ont emmené « dans des endroits appelés Églises de Satan », où ils faisaient « leur sainte messe avec des femmes nues, de l’alcool et d’autres choses ». Cela l’a amusé jusqu’à ce qu’on lui demande de « participer à un sacrifice d’enfant ». Il a refusé. Il a ensuite étudié la Bible et Les Protocoles des Sages de Sion, a vécu une expérience de mort imminente et a réalisé que « le monde entier, tel que nous pensons le connaître, n’est qu’une illusion à laquelle nous croyons ». Ah, et avant qu’il quitte le monde satanique, « on m’a torturé physiquement […] afin de s’assurer que je ne romprais jamais le contrat du secret ». Il faut prendre cela, je suppose, comme explication suffisante du fait que, bien que sachant tout, il ne dit rien : pas un nom, pas un lieu, pas une date qui pourrait donner un peu de chair à son histoire purement abstraite. En fait, il est impossible de trouver le nom de la société qu’il prétend avoir dirigée. Ronald Bernard n’a aucun passé documentable, ce qui est tout simplement invraisemblable pour quelqu’un qui prétend avoir créé des entreprises et « gravité dans les plus hautes sphères de l’élite financière ». Ce type n’a pas de CV. Il n’a peut-être même pas d’acte de naissance. Vous trouverez ici le témoignage d’une personne qui prétend avoir travaillé avec lui, jusqu’à s’apercevoir que rien ne permettait de confirmer son récit autobiographique.

Ce qui renforce ma suspicion, c’est que son seul projet semble être la création d’une « plateforme financière » nommée B. of Joy, qui vous promet, en échange de votre argent, un « revenu émotionnel » (emotional return).

Si vous êtes plus chanceux que moi et trouvez une preuve, aussi mince soit-elle, de l’authenticité du personnage et de son témoignage, indiquez-le en commentaire. Sinon, réfléchissez bien : pourquoi lui feriez-vous confiance ? Est-ce parce qu’il a une bonne tête et verse une larme en évoquant ce moment crucial où il a vu un enfant sacrifié ? C’est troublant, j’en conviens. Mais ce n’est pas une preuve. Peut-être a-t-il pris des cours de théâtre. Le monde est plein d’acteurs prêts à se faire passer pour des experts ou des insiders et raconter n’importe quoi dans des documentaires bidons comme, par exemple, Above Majestic. Tiens, comme par hasard, Ronald Bernard apparaît dans ce film.

 

Laurent Guyénot

Satanisme et charlatanerie

 
 






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  • #3441113
    Le 19 octobre à 22:40 par ici ou ailleurs
    Satanisme et transgression de masse

    ...on constate aisément que, s’ils ont juré allégeance à une entité, ce n’est pas à Satan ou Moloch, mais à Israël, et très ostensiblement. D’où le soupçon que le mythe de leur rites sataniques sert à détourner l’attention des simples d’esprits de leur soumission réelle à Israël.



    Je comprends le soupçon mais il y a quand même des choses étranges :

    - @AidenHunterX a publié sur X, le 12 octobre 2024, une vidéo de 11min d’une étudiante talmudique (en anglais), il a résumé quelques points qui valent le coup d’oeil sans avoir à regarder la vidéo.

    - La mythologie japonaise du démon Tengu est vraiment intéressante par certaines similitudes, dont le cube noir porté sur le sommet du crane...

    Quoi qu’il en soit, merci M.Guyénot de remuer mes méninges à chacun de vos articles.

     

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  • #3441458
    Le 20 octobre à 19:03 par jc
    Satanisme et transgression de masse

    Alors oui, mais.... et la boucle bouclée.
    Le reportage de Lucet, Viols d’enfants : la fin du silence ?, est tout de même extrêmement troublant.

    Extraits de la page wiki :

    "Pour maître Monique Smadja-Epstein (qui défendit Jacques Mesrine et Alain Caillol), l’avocate du père des enfants, c’est leur imagination et l’influence de bandes dessinées comme Tintin qui sont en cause."

    "Le reportage évoque l’existence d’un réseau pédophile qui bénéficierait de protections au sein des instances dirigeantes de la justice et de la politique française (thèse développée dans le reportage) mais fait aussi part de doutes des magistrats chargés de l’affaire sur la réalité des allégations."

    "Les témoignages et dessins des enfants, entrecoupés de pleurs, décrivent des rites pédo-sataniques : hommes et femmes en robe blanche ou rouge à bords dorés, arborant sur leur poitrine le symbole d’un triangle dans un cercle, tenant parfois des crucifix, allant jusqu’à décapiter des enfants devant eux et à placer leurs têtes sur des piques, autour d’une grande statue centrale. "

    Autant le "banquier" peut être un bon acteur, autant les enfants du reportage, âgés de 10 et 12 ans...

     

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  • #3441500
    Le 20 octobre à 20:58 par ProtégeonslaPalestine
    Satanisme et transgression de masse

    Cette alternance entre le grand Guyénot et le grand guignol est épuisante : partant d’un distinguo sémantique bienvenu entre satanique (pervers) et sataniste (adepte du culte à l’être de lumière / de feu), Laurent Guyénot entreprend, sans sources ni preuves, de laïciser et rationaliser les motivations du sommet : ce procès d’intention disculpant est plus proche de la projection que du fait établi.

    Dans les faits, j’ai tendance à croire une personne qui me dit ce qu’elle est : quand un chanteur du groupe de hard rock allemand Scorpion raconte avoir été invité à une cérémonie initiatique où un rituel d’inversion de la Bible précédait un *** d’enfant suivi de *******, je le crois. Multimillionnaire, il a tout à perdre à inventer des fariboles sur la pratique rituelle du satanisme à Hollywood.

    Lorsqu’une actrice oscarisée adopte deux orphelins noirs d’Afrique du Sud et affirme que chacun d’eux est devenu spontanément transgenre à 3 ans et réclame à être désigné comme fille, il est loisible de penser que la récurrence du tropisme de la réassignation sexuelle à Hollywood n’est pas fortuite, mais qu’il participe d’une contrepartie : un rôle à 20 millions de dollars contre un pacte d’allégeance explicite au satanisme afin de faire bouger les lignes morales de la base.

    Lorsque certains chanteurs, rappeurs et comédiens d’Hollywood expliquent regretter avoir sacrifié leur mère, leur sœur, leur ami d’enfance, en échange d’une entrée dans le Club des 20 millions et d’une prestation au Super Bowl, de quel droit pouvons-nous douter de leur dénonciation de l’idéologie pédo-sataniste ? Le sujet n’a pas été travaillé en profondeur par Laurent Guyénot.

    Le déconspirationnisme est une façon simplette de rationaliser une réalité qui hurle le contraire. Ainsi, lorsque Melinda Gates se pointe à une interview avec une croix inversée autour du cou, alors que sa fortune lui permettrait de se parer d’une rivière de diamants roses, cette prétesse sataniste nous donne à voir son inféodation spirituelle : croyez-la. Lorsque Marina Abramovicz ..., croyez-la.

    Ces engeances baphométiennes sont des anthropothéistes qui croient en la capacité de l’homme à rivaliser avec Dieu et aux sacrifices de sang en terre lointaine, avant une élection. La cérémonie d’ouverture des JO, c’est de l’art contemporain sans arrière-pensée, peut-être ?

     

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    • #3442301
      Le 22 octobre à 13:28 par Pierre
      Satanisme et transgression de masse

      Excellent commentaire, un des plus lucides que j’ai pu lire jusqu’à présent sur cette page.
      En effet le satanisme est avant tout un pouvoir occulte, caché, quoi que de moins en moins car il est clairement visible que le Diable veut maintenant être révélé tel qu’il est à la face du monde (cérémonie des JO, symboles satanistes qui inondent l’industrie du cinéma et surtout de la musique, et les fameuses règles du 666 durant le Covid, etc.), il ne souhaite plus rester dans l’ombre. Cela veut dire qu’il entame la phase finale de son agenda qui consiste à usurper l’identité de Dieu après avoir rebâti le Temple qui abritait la fameuse arche de la "Sainte Alliance" (qui symbolisait un contrat de fidèlité entre Salomon et Dieu). C’est pourquoi il a besoin des juifs, pour raser Al Aqsa et y bâtir son temple et faire de cette arche son trône (tout est dans la Bible).

      Quand Macron parle de la Bête de l’évènement, c’est un jeu de mot pour annoncer l’avènement de la Bête, de Satan, son maître et dieu spirituel qu’il sert avec zèle tout comme David de Rothschild, Barack Obama, Bill Gates, les Clintons, les Bush et tant d’autres...

      Mais je comprends que désigner l’ennemi comme étant Israël ou un groupe d’humain rassure l’intellect car comment combattre une puissance occulte avec la raison comme seule arme ? C’est impossible.

      Je pense que le combat final contre les forces des ténèbres dont le prince est Satan (une entité bien réelle, pas une métaphore) ne pourra être mené que par des personnes qui ont vraiment la foi, tous les autres seront vaincus, sans la foi, impossible de gagner. D’ici là je suis sûr que beaucoup vont découvrir s’ils ont la foi ou pas en cours de route, cela agira comme un révélateur.

       
    • #3446234
      Le 30 octobre à 10:54 par Paul
      Satanisme et transgression de masse

      Vous avez entièrement raison. S’ils n’étaient que des transgressistes aux penchants sataniques, ils ne s’obstineraient pas à systématiquement singer Dieu (Jésus Christ) et moquer nos valeurs Chrétiennes.
      Ils ne se contentent même pas de faire des cérémonies satanistes en privé dans leurs manoirs. Ils ont besoin de faire ça aux yeux de tout le monde, comme avec la ridiculisation de la Cène devant 1 milliard de gens.

      Ce que ça me dit c’est le contraire de ce que dis Laurent. Ca me dit qu’ils vénèrent l’anti Dieu. Satan donc. qu’on a la preuve tout ce que dit l’Eglise est vrai, et qu’il faut sans plus attendre craindre et prier et avoir la foi en Dieu.

      Mais c’est bien. Si Laurent écrit autant a ce sujet, c’est qu’il a des doutes dans sa tête, en réalité. La prochaine étape logique c’est qu’il revient vers l’Eglise. On t’attend à la messe Laurent.

       
  • #3441523
    Le 20 octobre à 23:49 par J.I.
    Satanisme et transgression de masse

    Le satanisme, c’est le culte du faux, qui imite la réalité M. Guyénot.
    Dans le film "The Truman Show", nous découvrons la vie de Truman Burbank, un homme dont chaque instant est filmé et diffusé au monde entier, sans qu’il ne s’en rende compte. Cette réalité fabriquée, ou tout et vrai mais théâtre contrôlé, est le fruit d’un système qui manipule ses émotions, ses choix, et même ses relations. À travers ce prisme, il est possible de tracer un parallèle avec notre société contemporaine, de la surveillance, de la réalité virtuelle, de l’intelligence artificielle. Une domination américaine avec ses influences sionistes orchestrent une mise en scène similaire. A noter que Trumann ressemble à un nom juif (true man, l’homme vrai) qui se rebelle contre son "créateur" Christof (du Christ, chrétien ou Christ Off Christ à dégager) et qui veut rejoindre Cynthia (Lumière, individualisme, indépendance).

    Aujourd’hui, nous vivons dans un monde hyperconnecté, où les médias et les think tanks façonnent notre perception de la réalité. Les vérités fabriquées et les narrations contrôlées prévalent, au détriment de l’authenticité. Les grandes puissances, au lieu de favoriser le bien commun, privilégient les intérêts d’un petit nombre d’élus. Dans cette dynamique, le citoyen lambda se retrouve dans la peau d’un Truman, naviguant dans un environnement où la manipulation est omniprésente.

    Les inégalités croissantes témoignent de cette mise en scène, où les élites s’enrichissent tandis que la majorité peine à joindre les deux bouts. Les ressources, la culture et même les aspirations sont contrôlées par ceux qui détiennent le pouvoir économique et médiatique. Les "trous-du-cul", les troumen, comme nous pourrions nous définir, sommes pris au piège dans un décor de souffrance et d’illusion et regardant les "stars", ces "élus" vivre des soit-disant vies de rêve au détriment de leur âme.

    La question se pose : jusqu’à quand accepterons-nous ce rôle de spectateur passif dans notre propre existence ? Comme Truman, nous avons le pouvoir de remettre en question le chaos provoqué que nous subissons et de vivre en vérité. Peut-être est-il temps de briser les murs de ce show-là et de revendiquer notre place dans le monde, en tant qu’acteurs de notre destin, plutôt que simples figurants piétinés et pillés d’un scénario qui ne nous appartient pas. Pensez-vous que les Grand Talbin vous laissera partir de la plantation ou qu’il fera tout jusqu’à vous tuer pour vous garder ?

     

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    • #3441950
      Le 21 octobre à 20:31 par jc
      Satanisme et transgression de masse

      A noter que le Truman Show a été produit par Richard Luke Rothschild.

       
    • #3444220
      Le 26 octobre à 00:38 par J.I.
      Satanisme et transgression de masse

      Burbank, surnommée la capitale mondiale des médias (cf wikipedia).
      Le producteur dieu qui crée la bulle de télé réalité Seahaven, le refuge sûr.
      Truman est marié à Meryl, la scintillante, qui miroite, fait miroiter.
      Où le confort est aussi anxiogène que les peurs créées pour le dissuader d’en sortir.

       
  • #3441531
    Le 21 octobre à 00:46 par robin
    Satanisme et transgression de masse

    Wow ! Ce paragraphe sur Ronald Bernard m’a touché car, s’il est vrai que je n’ai pas vérifié son identité, et que la fin de son histoire m’a laissé un peu froid (son retour au pays etc...), malgré tout son récit d’assassin financier m’avait passionné.

    Pour ce qui est des critiques reçues récemment, je pense bien sûr qu’il y a eu un malentendu.
    Car les abus rituels ne peuvent pas être niés, même s’ils sont réalisés par des idiots qui croient suivre un rite initiatique ou bien s’en servent pour y réaliser des abus sexuels.
    Nier les nombreux témoignages n’est plus possible aujourd’hui. L’abus rituel est une réalité.
    Par contre le regard que vous portez sur ce mouvement satanique, est bien entendu éclairant et probablement très nécessaire.
    Ce sont probablement deux thèmes qui se rejoignent.
    D’une part le transgressisme de masse, et d’autre part les divers courants sectaires (pour ne pas les appeler "spirituel") qui s’entrecroisent, notamment durant le dernier siècle, et qui vont, entre autres, des rosicruciens aux maçons, jusqu’à l’église de satan, en passant par des confreries où les élites semblent y trouver une forme de spiritualité qui les réunit.
    Tous ont leurs rites et croyances plus ou moins dangereux, et leurs buts sont tout aussi mystérieux.
    Et possiblement tout celà se rejoint dans une grande mascarade qui ne sert qu’à nous éloigner de la réalité.
    Étudier l’origine du transgressisme serait très intéressant.
    Si on pouvait prouver Qui était derrière ces différentes étapes (je pense à Kinsley), ces associations, forums, fondations... qui ont oeuvré à cette décadence et cette perte de valeurs.
    Sans doute un travail colossal.

     

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  • #3441605
    Le 21 octobre à 08:01 par Yoann J.
    Satanisme et transgression de masse

    A anonyme
    Vous avez tout à fait raison : je peux raisonnablement me considérer comme un grand complotiste et un grand illuminé mystique et cet article ne me plaît pas du tout !
    Je ne gobe pas grand chose de la version officielle des évènements plus ou moins récents, mais encore moins de celle des évènements du lointain passé. Quelle est notre Histoire, celle de notre Terre et celle de l’Univers ?Je me pose beaucoup de questions, tout en essayant de garder mon esprit critique, ce qui, je vous l’accorde, n’est pas toujours évident.
    Je sais par ailleurs que des forces invisibles pour nos yeux existent. C’est une réalité que chacun pourrait expérimenter assez facilement s’il s’en donnait les moyens... De mon point de vue, certaines de ces énergies colossales s’opposent dans un combat qui nous dépasse complètement la plupart du temps. Cependant, certains initiés peuvent avoir accès à ces forces et choisissent un camp ou l’autre (le bien ou le mal, la lumière ou l’obscurité, etc)... Vous voyez, niveau illumination, j’en tiens une bonne couche !
    Bref, plus je me documente et plus j’expérimente, plus je m’éloigne des versions officielles...et de ce qui est suggéré dans cet article. (Immense respect à Guyenot par ailleurs)
    Et merci à "protegeonslapalestine" et "cptobvious" pour leurs commentaires... éclairés !

     

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  • #3441625
    Le 21 octobre à 09:01 par Bl@Bl@
    Satanisme et transgression de masse

    Finalement, ce culte de la transgression rappelle ce que disent Henry Makow, Pierre Hillard et d’autres sur le Frankisme (et le Sabbataïsme), mouvements transgressifs au sein du judaïsme et qui auraient eu une certaine influence (cf. Charles Novak, Jakob Frank le faux messie : Déviance de la kabbale ou théorie du complot.) Sur la transgression, voir aussi Gérard Haddad (Dans la main droite de Dieu, psychanalyse du fanatisme) : "Parmi les limitations que la Loi impose, il y a, bien sûr et surtout, les interdits sexuels. C’est là que l’anomie prend tout son sens. Tous les auteurs qui ont traité de cette question – en particulier Gershom Scholem dans sa magistrale étude du plus célèbre cas de millénariste juif, celui de Sabbataï Tsevi, cet illuminé qui souleva, au XVIIe siècle, la quasi-totalité du monde juif de son temps – ont relevé cette dimension de libération sexuelle outrancière. Sabbataï Tsevi demandait ainsi à ses fidèles de lui livrer leurs filles vierges pour des noces supposées mystiques. Il se constitua ainsi un véritable harem. Parallèlement, il consommait les nourritures interdites et profanait les textes sacrés, déchirant ou piétinant les rouleaux de la Torah. […] Un autre faux messie – mais peut-il en exister de vrais ? – du siècle suivant, Jacob Frank, chaussait ses disciples de sandales taillées dans des parchemins de la Torah. Curieusement, ces comportements déviants ne choquaient pas la majorité des fidèles et leurs rabbins. Ils étaient justifiés à grands coups d’interprétations kabbalistiques, soutenant que les lois anciennes n’étaient plus valides au temps messianique. On ne peut être plus clair : pour ces illuminés, l’ère messianique impliquait l’abolition de la Loi. […] Allons droit aux faits : cette haine de la Loi, ce rêve de son abolition totale, ne signifie rien d’autre que le rejet de l’interdit de l’inceste, et d’abord de l’inceste avec la mère. […] Ce désir incestueux est énoncé ouvertement par certains théoriciens du messianisme, comme Nathan de Gaza, le prophète de Sabbataï Tsevi. Celui-ci soutenait, et écrivait, que l’interdit de l’inceste n’était qu’une Loi du monde inférieur imposée à Adam. Pour les Perfecti du monde supérieur, il n’était point d’inceste. Mieux encore : « Tant que le tabou de l’inceste sera en vigueur sur cette terre, il [sera] impossible d’opérer les unifications célestes »...

     

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  • #3443432
    Le 24 octobre à 11:13 par Artémis Anonyme
    Satanisme et transgression de masse

    Je crains que certains lecteurs ne comprennent pas toujours la nuance dont fait preuve Laurent Guyénot dans cet article.

    Il ne dit pas que Satan n’existe pas ! Il rappelle que certaines occurrences sataniques (et non satanistes, dont le culte existe bel et bien) dans les médias sont là pour nous manipuler. Pour preuve, leur dénonciation ne souffre d’aucune censure ; alors qu’on se fait mettre au ban de la société si on critique le sionisme.

    (Par ailleurs, l’athéisme n’est pas satanique en soi. Des athées se revendiquent lucifériens par provocation gauchiste souvent immature, dans les faits ils ne se comportent pas trop mal. Leur âme est plus perdue que vendue. Mais ceci reste à débattre à un niveau théologique que je ne maîtrise pas.)

    Il serait vraiment intéressant d’analyser le caractère satanique des élites via le transgressisme et de le mettre en parallèle avec le sionisme et le libéralisme. Cf. Les travaux de Ryssen, qui mériteraient d’être approfondis (clin d’œil @Laurent Guyénot !).

    Le transgressisme c’est aussi un marqueur universel de déclin de société, par besoin de nouveaux marchés, on détruit les barrières traditionnelles qui font d’un corps social un ensemble cohérent qui sait se défendre.

    Par ailleurs, il semble évident que la meilleure arme pour se débarrasser des lanceurs d’alerte c’est de les discréditer en mettant sur le même plan des scandales d’Etat bien réels (11 septembre, Kennedy, Nordstream, la liste est longue....) et des élucubrations plus ou moins sincères d’individus venus faire le buzz et / ou exciter les foules dans la mauvaise direction. C’est de l’ingénierie sociale. Il faut garder son sens critique dans toutes les directions, "le Diable se cache dans les détails".

    Merci M. Guyénot de garder la mesure. L’excès en toute chose, surtout la réflexion, ne permet pas d’atteindre la vertu.... il faut se garder de l’hystérie tout en sachant s’engager.

     

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  • #3446219
    Le 30 octobre à 10:27 par Paul
    Satanisme et transgression de masse

    Dans toutes ces idéologies dites transgressistes, il s’agit systématiquement de singer le Christianisme et de faire la promotion de l’opposé des valeurs Chrétiennes.
    L’Eglise promeut l’humilité. Les lgbt ne se contentent pas de renier l’ordre naturel (union d’ homme + une femme), ils célèbrent régulièrement leurs festivités sous le nom de lgbt pride. Pride (fierté), c’est l’opposé de l’humilité.
    Dans la finance, on ne se contente pas de gagner plus d’argent, on promeut l’avarice et la gourmandise. Douglas dans le film wall street commence par : greed is good.

    La cérémonie des JO, ils ne se contentent pas d’un spectacle woke transgressiste. Ils singent la Cène, avec l’aide de gugusses sans aucun talent, tels que l’autre en schtroumpf.
    La pornographie, ils l’interdisent en Israël. C’est le peuple de lumière qui possède les sociétés de production de ce contenu, comme pornhub par exemple. Un d’eux avait été interrogé une fois pourquoi il n’y a qu’eux dans l’industrie du porno. Il avait répondu que c’est vrai qu’il y a qu’eux, et que c’est parce qu’ils détestent Jésus Christ.

    Je suis d’accord que lorsqu’on gratte un peu, on retrouve on sait qui derrière ce qu’on appelle le satanisme.
    Mais le satanisme consiste systématiquement à singer Dieu et promouvoir les valeurs anti Chrétiennes. Ils pourraient se contenter de promouvoir ces valeurs. On peut donc conclure que le satanisme n’est pas qu’un transgressisme. Il vise à nous perdre. A jamais, car l’enfer est éternel.
    Les prêtres (traditionnels, pas wokistes) sont formels : il ne faut pas s’amuser à participer à des séances de spiritisme, ou de sorcellerie, tout ça. Certains le font pour déconner, pour se donner des frissons. Ca peut avoir des conséquences graves. Faut pas plaisanter avec ça.

    Je crois que Satan est réel. Si on connecte les points , comme disent les américains, peut être que certains ici sur Terre, sont les représentants de Satan, leur agenda est de nous entraîner vers lui.

     

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  • #3447668
    Le 2 novembre à 13:18 par Graine germée
    Satanisme et transgression de masse

    De mon humble point de vue de monothéiste, il y a deux types de méchants : ceux qui ne croient ni en Dieu, ni à la résurrection. Ils ne croient pas au châtiment. Ceux qui savent que Dieu existe mais qui croient que Satan va les protéger du châtiment. Ces derniers vouent un culte conscient à Satan, ils ont contracté avec lui. Ils sont satanistes. Les premiers, sous l’influence de Satan, vouent un culte à eux-mêmes. Par l’orgueil qui les aveugle, ils ignorent leur devoir de reconnaissance envers leur Créateur. Pour reprendre les termes de l’article, ils sont sataniques, adeptes de la transgression de masse. Les satanistes utilisent les sataniques pour détruire l’humanité.

     

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