Le 28 novembre dernier la cour d’appel de Paris a renvoyé Alain Soral des poursuites de diffamation dont il faisait l’objet en tant que directeur de la publication du site d’Égalité et Réconciliation de la part d’Alain Madar.
L’affaire commence par un article publié le 21 septembre 2015 sur le site d’Égalité et Réconciliation et intitulé « Qui est Alain Madar, l’homme qui a annulé illégalement le bail de Dieudonné ? ». Cet article relayait la vidéo d’une fête juive.
Alain Madar estimait que les propos suivants portaient atteinte à son honneur ou à sa considération en ce qu’ils le présentaient lui comme un antisémite :
« Mais il oublie un peu vite qu’il lui arrive de se mettre en scène dans des vidéos obscènes, où il relaye tous les stéréotypes d’un antisémitisme abject, recyclant ainsi les poncifs de l’entre-deux-guerres. Poncifs dont on sait aujourd’hui qu’ils ont mené l’humanité vers l’abîme… »
La 17e chambre du tribunal de grande instance (TGI) de Paris avait suivi ce raisonnement et condamné Alain Soral.
En appel, Me Damien Viguier a fait valoir que le propos était à prendre au second degré et que l’antisémitisme ne provenait bien entendu pas du réalisateur des vidéos mais bien du regard de certains spectateurs qui pouvaient réagir négativement devant l’étalage de l’argent, du poker, des cigares, etc.
La cour d’appel a estimé que si le propos était manifestement antisémite, il n’était pas diffamatoire envers la partie civile. Elle a donc infirmé le jugement du TGI de Paris.
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