Nous aurions eu davantage de respect pour un Sinistre cynique qui nous aurait gueulé : « À partir de 2020, prélèvement supplémentaire de 139 euros pour tous ! Silence tas de minables ! »
– Hein, quoi, mais c’est pas juste !
– Ferme ça ! Ou on t’envoie au Bataclan !
Parce que l’actuelle histoire belge de l’idée d’un impôt sur quelque chose qu’on n’a pas, malgré la tournure prétentiarde qui se veut « déconnectée » de toute intelligence, c’est tellement connaud, connoté, conneauté, connardo, que ça ne fait rire personne. On est trop de mauvais poil.
Je propose une taxe foncière pour tous, déconnectée de la possession d’un bien mobilier. Je propose un impôt sur la fortune pour tous, déconnecté de la possession d’une fortune. Et l’impôt sur le revenu déconnecté de tout revenu.
Faut il être une rosse sur le retour, une Belge, une gauchiste féministe soubrette du CSA et de sous-france télévision pour oser nous réclamer du fric avec un argument de Belge.
Madame la Culture
Je vous écris ce mot
A propos d’un impôt
Qui est une forfaiture !
Je dois mettre la main
A mes pauvres finances
Pour cette redevance
Avant deux mille vingt !
Madame la Secrétaire
Je ne la paierais pas
Sans la moindre culpa
Cette amende forfaitaire
Vos cent-trente-neuf euros
Vous pouvez vous les mettre
Là où commence l’être
Soit dit in utero.
Vous n’êtes pas si bête,
Quoi que vous en ayez,
Derrière vos lunettes,
Pour nous faire payer
Une merde qu’on a pas
Une merde qu’on veut pas
Il faut que vous sachiez
Ça nous fait trop chier.
C’est une idée de Belge
Il faut l’abandonner
Même pour servir le Nez
Ici, c’est sacrilège.
Car on fuit comme la peste
Dans nos pauvres maisons
Cette dégoûte à Sion
Qui partout nous empeste
C’est une idée sinistre
De femme de maison
De france-télévision,
Madame la Ministre.
Avant que vienne l’âge ,
L’ âge de le comprendre
J’ai vu mon âge tendre
Gâté par ces images :
Je ne veux plus les voir
Dedans cette lucarne
Les répugnantes carnes
Faisandées du pouvoir !
Respirer leur effluve
Au travers les photons
De leurs tronches de cons,
Être dans leur étuve
À subir leur mensonge
Et leur putridité
Et leur servilité
C’est l’horreur quand j’y songe
Ça puerait trop chez moi
S’il fallait que j’allume
Et mette le volume
S’il fallait que je voie
De nouveau cette merde
Il faudrait que je perde
Le peu d’estime de soi.
L’Écran est le Trou Noir
Le Trou noir qui aspire
Et nous enchaîne au pire
Dans l’atroce entonnoir.
Si vous me poursuivez
Dîtes à vos gens d’armes
Que moi, je n’ai pas d’arme
Ils pourront m’achever.
Ou bien laissez le faire
Comme du bon boulot
Par les Ben Gigolos
Leurs fichés S confrères.
Adieu Dame ministre
Je ne vous salue pas
Je suis beaucoup trop bas
Et vous tellement cuistre
Tellement CSA
Que ça donne le vertige.
Recevez, Femme-lige,
Pour votre suffisance
Ces vers de vieille-France
Pour toute redevance :
Pas de Récepteur
Pas de Percepteur !
Fait à Saint-Paul de Vence,
le dix-sept septembre de l’an de disgrâce macronique deux mille dix-huit.