"Une chose est certaine ni vous ni moi ne connaissons l’avenir, mais si le mouvement devait s’éteindre, ce ne serait pas, pour moi, un signe qu’il n’y a pas manipulation mais que la tentative a échouée."
Vous n’avez toujours pas apporté le moindre signe d’une manipulation. De mon côté, je n’essaye pas de connaître l’avenir, mais de le construire. Quand je propose le concept de révolution lente, c’est pour inscrire dans le long terme l’état d’esprit révolutionnaire, puisqu’il n’y aura pas de révolution à court terme, le moment est déjà passé.
"Si comme vous dites, il faut en passer par le suffrage électoral, là c’est mort. L’élection sert à verrouiller la démocratie. par exemple, ici, une liste GJ aux européennes aurait pour effet de siphonner une part des voix de la FI et du RN, affaiblissant l’ensemble. Mais c ’est une hypothèse à laquelle je ne crois pas, les gentils organisateurs ont trop misé sur la faiblesse de Macron pour pouvoir continuer 3 ans avec lui."
Il faut toujours en passer par le suffrage électoral. Après un putsch, on organise toujours des élections. Quels gentils organisateurs ? Des noms !
"Je suis étonné par votre position, je sais que vous vous présentez comme un spécialiste des manipulations et là, alors que pour moi la manipulation est évidente, vous nous assurez du contraire."
En quoi la manipulation est-elle évidente ? Pouvez-vous exhiber le moindre début de preuve au-delà de suppositions, d’hypothèses et de vues de l’esprit théoriques ?
"Ce n’est pourtant pas, il me semble, la position de Soral ou de Hindi qui dès le début nous ont appelé à la prudence."
Je n’ai appelé à rien, ni à la prudence, ni à l’enthousiasme. En revanche, quand un interlocuteur affirme quelque chose sans preuves, comme vous le faites, je lui demande d’être prudent et de fournir au minimum un faisceau de présomption.
"Un différence essentielle avec les révolutions colorées ou les printemps arabes, c’est que toutes les fois, il s’est agit de faire tomber le régime pour qu’il finisse dans les bras de l’Otan. Nous, nous y sommes déjà, le but est alors ailleurs. Nous verrons. Mais je partage l’analyse de Soral : voyant que l’extrême droite veut prendre le pouvoir, le pouvoir veut prendre l’extrême droite."
Le but est ailleurs parce que ce n’est pas une révolution colorée mais une insurrection spontanée, qui consciemment ou non, cherche à sortir du système mondialiste dont le bras armé est l’Otan.