Merci à M.K d’avoir réalisé cet entretien avec Félix Niesche !
Pour les suivre il faut à minima avoir lu et Julius Evola et René Guénon. Ce qui différencie notoirement ces deux grands esprits c’est que le 1er était effectivement anti religion (anti cléricalisme instinctif) et le 2sd était plus spiritualisé au point d’être passé du christianisme originel à l’Islam, originel bien entendu.
M. K est plus "Guénonien" et Félix plus "Evolien". Ce dont ils ne parlent pas vraiment c’est ce qui se joue au cœur de cette "Métaphysique du sexe". Ils expliquent très bien la dimension transformatrice de la sexualité sacrée au-delà des pratiques pathétiques de notre soit disant "liberté sexuelle" et de l’obsession performative que notre modernitude a imposer en matière de sexualité. Mais ils ne creusent pas du côté de cette force subtile, éthique, que les rares pratiquants mystiques orientaux authentiques nomment la kundalini. = serpent lové
Force exceptionnelle logée dans le fondement (strito sensu) du corps humain, seul un travail sur le long terme, intégrant des pratiques très précises et exigentes (dont la rétention séminale pour les hommes et l’apprentissage d’un rythme particulier respiratoire pour lui-même et la femme), permet la libération de cette énergie colossale et sa lente ascension vers le centre supérieur au niveau du sommet du crâne.
Le tantrisme n’est pas une variété de positions exotiques visant une performance sexuelle mais c’est à l’origine une authentique science pratique mise au point pendant des siècles par quelques rares Sages très élevés. Elle s’adresse effectivement avant tout aux hommes, parce que le mécanisme de jouissance éjaculatoire les rend littéralement esclaves de leur pulsion primaire. Pour la femme, la pulsion réside essentiellement dans la procréation.
Le tantrisme s’adressait initialement aux jeunes hommes destinés à devenir moine. Il s’avère évidemment nécessaire qu’une pratique très puissante en terme de contrôle physiologique et... spirituel soit disponible pour des hommes pleins de vitalité naturelle.
L’erreur du catholicisme dégénéré est d’avoir imposé une totale abstinence aux curés et moines. Si notre civilisation avait produit un équivalent du tantrisme oriental d’origine, nous n’aurions pas eu autant de cléricaux mal dans leur corps et leur tête au point de dévier à terme vers des pratiques plus que discutables.
(suite à commentaire 2)
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