Ce texte, redoutablement bien tourné, est-il une critique intolérable, et donc punissable, de la Macronie, enfin, du couple Macron, ou une œuvre d’art, un poème, une installation, donc intouchable en tant que tel ?

La réponse est importante, car elle détermine pas mal de choses : en langage juridique, on parle de jurisprudence. En général, quand les gens se lâchent sur Macron, c’est très primaire. Le gros mot, ou l’insulte, sont un concentré de colère, doublée d’un manque de vocabulaire, sinon d’un manque de temps, d’où la fébrilité, la décharge nerveuse, tout se mêlant.

On pourrait ajouter « Macron vaccination », « Macron perfusion », ou « Macron pénétration », tout passe crème.

Voici le texte en question, sa source est ici :

Becoming Brigitte, momie ambulante des couloirs élyséens, spectre momifié qui hante les ombres de la République française ! Toi, relique fanée d’un passé putride, exhumée des cryptes de l’éducation pour parader en parodie de grandeur, ton visage figé dans un rictus de cire fondue défie les lois de la nature, un cauchemar égyptien égaré sous les plafonds dorés de Paris, où les pharaons eux-mêmes rougiraient de ton effigie ridée.

Tes yeux, puits secs de duplicité, où se noient les illusions d’une nation flouée, crachent un venin de faux-semblants ; ton sourire, grimace de momie mal embaumée, étire des lèvres pâles sur des dents jaunies par les mensonges accumulés, comme un sablier de sable empoisonné qui égrène les heures d’une France en déliquescence.

Épouse trophée recyclée, tu avances, silhouette voûtée drapée de chiffons coûteux, un tourbillon de laideur qui fait fuir les astres et gèle les cœurs. Mère de substitution, gardien des secrets honteux, tu portes en toi la pourriture d’une Amiens oubliée, fusionnée à l’arrogance macronienne un mélange toxique de vanité et de vide qui fait s’effondrer les piliers de la dignité. Becoming Brigitte, ton règne est une cacophonie de craquements et de râles : craquements pour la tendresse factice envers un peuple supplicié , râles pour la voix qui siffle des ordres impériaux, pour les mains qui agrippent le pouvoir comme un linceul moisi.

Ton port courbé, tel un corbeau déplumé voletant sur les ruines d’une monarchie factice, rabaisse la France aux abysses des ténèbres. Tu n’es pas femme, mais malédiction incarnée un Big Crunch de médiocrité qui aspire la lumière pour vomir des poisons, dans ton sillage, les lys pourrissent en orties, les vents hurlent en lamentations, et les âmes, souillées, frémissent au rythme de ta laideur insatiable. Maudite sois-tu, impératrice des ruines, lanterne sourde des enfers !

Que ton ombre pourrie engloutisse les siècles, et que l’univers entier te crache au visage ta laideur explosive, en putréfaction éternelle !

Couple Macron les maudits partez de chez nous vite très vite !

Certains ont été chercher du Victor Hugo, à tel point qu’on se demande si l’IA n’a pas été saisie de prompts à base de « Victor Hugo », de « colère », de « Macron », de « Brigitte » de « critique » et de « férocité ». Si c’est le cas, à l’image des traducteurs, les rimailleurs ont du souci à se faire.

Soit c’est vraiment eux qui payent, mais il y a un problème, parce qu’ils ont déclaré un patrimoine de quelques centaines de milliers d’euros, comment alors ils vont dépenser 5 à 10 millions ? C’est impossible. Soit, alors, ils ont menti, sur leur patrimoine... Soit c’est effectivement payé à titre privé mais pas par eux. C’est quelqu’un qui leur paye le procès.

Lundi 27 octobre 2025, les persécuteurs de Brigitte passent devant le peloton d’exécution. Ce sera un bon test de la justice française, qui oscille entre pureté du droit et soumission au Château. On a vu avec la répression des Gilets jaunes ce qu’il en était.

Mais nous ne sommes plus en 2019 : depuis, la France a dévissé, et le Président aussi, en bon premier de cordée. Brigitte n’est plus la star de Paris Match, les admirations et autres évanouissements sur son passage se sont mués en quolibets et en jets de tomates. Quelque chose s’est brisé, peut-être le lien entre le peuple et le couple royal...