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Xavier Poussard poursuivi par Brigitte Macron pour cyberharcèlement

C’est sur la matinale de GPTV que Xavier Poussard a révélé, parallèlement à son compte X, la procédure intentée par Brigitte Macron. L’invitation démarre à 1’29’’10.

 

 

 

Tout est parti de la photo de Brigitte en bikini publiée en 2024 par un journal slovène, qui fera exploser le compteur de Candace Owens (vingt millions de vues), un cliché suivi de la chanson parodique intitulée, on est désolés de l’écrire, La Bite à Brigitte.
Brigitte attaquera alors la voyante Amandine Roy, l’influenceur et publicitaire Zoé Sagan (Aurélien Poirson), et Xavier Poussard, considéré comme « l’instigateur » dans le dossier de 1 200 pages...

En décembre 2024, les douze personnes qui relayaient sur leur compte X l’évolution quasi quotidienne du BrigitteGate ont eu la surprise de voir débarquer, à 6 heures du matin, la police chez elles, pour une perquisition et une saisie d’appareils suivies d’une garde à vue. Quasiment l’intrusion de l’antiterrorisme dans Brazil. La question qui leur a été posée était : est-ce que vous connaissez Xavier Poussard ?

L’auteur de Becoming Brigitte aura affaire au DIGOS (Divisione Investigazioni Generali e Operazioni Speciali), la police politique italienne. La plainte pour cyberharcèlement, qui est aujourd’hui au centre du BrigitteGate, a été déposée en vertu de la loi Schiappa de 2018, une loi qui a été créée au départ pour protéger les mineurs, ce qui fait sourire les connaisseurs de la Macronie.

Le problème, et c’est là où les choses se corsent, sans faire de jeux de mots, c’est que pour valider la plainte, il faut se soumettre à une expertise psychiatrique (histoire de prouver qu’on souffre vraiment du cyberharcèlement). Et dans le dossier d’instruction que Xavier Poussard a pu consulter, on découvre que Brigitte a refusé d’y passer.

La raison pour laquelle Brigitte attaque, et c’est celle qu’elle invoque, c’est que quand le couple Macron est en déplacement à l’international, tout le monde est au courant de l’affaire, tout le monde en parle, ce qui rend le quotidien de la Première dame (un concept non constitutionnel) invivable. Or, Brigitte, à part un passage sur TF1, et encore, de manière floue et à double sens, sans oublier un lapsus et demi, a toujours refusé de s’exprimer sur le sujet. On peut le comprendre, cela peut être délicat.

Poussard note un petit paradoxe, qui n’a pas de rapport avec la procédure en cours pour cyberharcèlement :

« La loi Schiappa décale le délai de prescription dans le cadre d’un détournement de mineur. Avant, le délai de prescription était de vingt ans à compter de la majorité du mineur, et la loi Schiappa l’a décalé à trente ans. Ce qui fait que dans le cas d’Emmanuel Macron [1], le potentiel détournement de mineur, mais qui est quand même caractérisé quand on prend la chronologie, en fait ne sera prescrit que le 20 décembre 2025. En fait, Brigitte Macron me poursuit en vertu de la loi, or cette loi même est celle qui pourrait potentiellement l’amener en prison. »

Avec ces propos à double détente sur la loi Schiappa, Poussard risque de provoquer un petit différend diplomatique entre la France et l’Italie. Meloni, qui n’aime pas Macron, résistera-t-elle à la pression de l’Élysée ? Vous le saurez en suivant le prochain épisode du BrigitteGate.

 

L’origine du buzz mondial

Notes

[1] Né le 21 décembre 1977, le Président, qui a eu 18 ans en 1995, en aura 48 en 2025.

Le PoussardGate

 






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4 Commentaires

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  • #3550832

    Les avocats qui défendront les 12 quidams à qui on a demandé s’ils connaissaient Xavier Poussard, ainsi que l’avocat de ce dernier, devraient explorer l’impact des algorithmes des grandes plateformes, car dès qu’on clique sur un truc on se fait refourguer des liens vers des contenus "apparentés" (soit du même auteur, ou traitant du même sujet).

    Ainsi, la défense pour "crime de fixette sur Chibritte prétendument alimentée par X. Poussard" pourrait bien être "j’ai cliqué une fois sur la Bite à Brigitte, et après ce sont les algorithmes qui me bombardent de suggestions de liens vers des contenus traitant de Brigittologie".

    Ce moyen de défense m’apparait d’autant plus une aubaine que la Vrounze vient d’entamer une enquête pénale contre X, au sujet des paramètres orientant les choix proposés par l’algorithme qui formule les suggestions de liens proposés aux usagers. Si l’état lui-même suppute que l’algorithme de X se comporte comme un catalyseur de harcèlement politique en-ligne, pourquoi ces 12 quidams et Poussard devraient-ils être ciblés par une telle enquête ?

     

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    • #3550853

      On s’en fout, c’est des histoires de people. Par contre, la loi Duplomb, l’acétamipride, l’incapacité de l’UE a mettre à égalité les différents pays européens alors qu’elle délire sur toutes les autres questions écologiques, ça c’est important, c’est de ça dont il faut parler. Pourquoi Sandrine Rousseau n’obtient pas de l’UE l’interdiction de l’acétamipride à l’échelle européenne ?

       
  • #3550849
    Le 23 juillet à 01:37 par Francois Desvignes
    Xavier Poussard poursuivi par Brigitte Macron pour cyberharcèlement

    "On peut LE comprendre, cela peut être délicat."

    Très drôle le double sens.

    Merci.

     

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  • #3550852
    Le 23 juillet à 01:49 par Francois Desvignes
    Xavier Poussard poursuivi par Brigitte Macron pour cyberharcèlement

    XP se trompe en matière de prescription.

    En droit pénal, la loi nouvelle n’a pas d’effet rétroactif et ne peut donc remettre en cause une prescription acquise sous la loi ancienne.

    je lui suggère de prendre la question à l’envers : B.M. a attendu que son crime soit prescrit pour reprocher à XP un délit imaginaire,

    Ce qui prouve :

    - 1/ Que BM est une criminelle.
    - 2/ Que le délit reproché à XP est imaginaire.

    D’autre part, XP ne suivant BM dans ses déplacements, ni par avion ni sur les ondes, le harcèlement dont B.M. se plaint sans en rapporter la moindre preuve ne peut être le fait d’un absent.

     

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