Nous sommes heureux de voir des personnalités de gauche rappeler par leur résistance publique aux délires autour de la GPA les fondamentaux de la gauche : libérer l’homme, l’enfant et la femme de l’aliénation par le marché impitoyable. Les enthousiastes de la « Grossesse pour Argent » ne comprennent pas qu’il s’agit avant tout d’une arnaque. On nous fait rêver à l’enfant parfait, et on vous vend un gosse handicapé au mental par la schizophrénie de ses multiples parents (j’inclus les médecins pointus, pénétrants et hasardeux sans qui rien de tout cela ne serait possible), et au physique puisqu’il est un produit complètement artificiel, rien à voir avec une gestation naturelle.
Les mères porteuses, comme les donneuses d’ovocytes, chopent des cancers, parce qu’elles ont été bourrées d’hormones, leur corps violenté et manipulé finit par craquer. Elles en meurent aussi avant d’attraper leur cancer, d’ailleurs, il y a maintenant des cas aux USA, qui font plus de bruit qu’une hécatombe de mères porteuses indiennes misérables. Il y a même des sites en français qui osent en parler !
Il faut regarder les choses en face : la GPA c’est un négoce aux profits vertigineux ; les dindes de la farce sont l’une, riche, qui paye, et l’autre pauvre, qui croit qu’elle va rentrer dans la catégorie des riches heureux.
Ne pas oublier que le « mariage pour tous » a été inventé pour permettre aux gays de prétendre eux aussi devenir « mères d’intention ».... L’inventeur de la « GPA pour tous » est l’Israélien Doron Memet, au chiffre d’affaires fabuleux. C’est Israël qui a légalisé la GPA avant tout autre pays, parce que le taux de stérilité y est d’un couple sur 4 ; en France, c’est 1 couple sur 6.
Ne vaudrait-il pas mieux s’inquiéter de la chute vertigineuse de la fertilité masculine ? Les multinationales seraient ravies d’abolir les congés de maternité, d’obliger leurs employées à faire faire leurs gosses ailleurs, par sous-traitance. Google incite déjà vivement ses employées en ce sens.
Fabriquer des enfants esclaves (puisqu’achetés dès la conception), inventer de nouvelles formes d’esclavage des femmes, déposséder les familles naturelles solides de tout prestige, c’est vraiment un progrès ? Voir le documentaire Bébés en kit, la réalité de la GPA.
Voir sur Le Figaro :
« Michel Onfray, Sylviane Agacinski, José Bové et d’autres ont signé une pétition pour l’interdiction universelle des mères porteuses. L’initiative internationale "Stop Surrogacy Now" a été lancée aux États-Unis.
Quel est le point commun entre la féministe Sylviane Agacinski, le philosophe Michel Onfray et l’écologiste José Bové ? Ces trois personnalités de gauche se sont engagées dans une tribune publiée dans Libération "Pour l’arrêt immédiat de la gestation pour autrui", en compagnie de 160 autres signataires. Parmi eux, on trouve également l’écrivain Éliette Abécassis, l’ex-ministre des Droits des femmes Yvette Roudy et la militante féministe Marie-Joe Bonnet.
La GPA divise à gauche. En décembre 2010, une tribune favorable à l’encadrement de la GPA publiée dans Le Monde avait été signée par 60 personnalités, dont l’actuelle ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem, la philosophe Élisabeth Badinter, le ministre du travail François Rebsamen et l’ex-ministre Aurélie Fillipetti ».