La théorie du genre est un passe-temps talmudique qui n’intéresse que les championnes olympiques de la carrière universitaire, un sport cérébral tordu pour dames peu avenantes, qui laisse le gros des mortels fort froid. On suppose que ces gens-gentes-là sont sérieusesx, qu’elles-ils cherchent des choses importantes, qu’ils-elles font des « sciences humaines », et que, quelque part, elles-ils doivent bien trouver quelque chose...
Mais on ne paierait pas les universitaires les plus inventifves s’il n’y avait pas un retour sur investissement à en escompter. Alors que dans tous les pays occidentaux, après les manœuvres pour imposer le mariage gay, s’instaurent sournoisement des décrets et règlements afin que la théorie du genre devienne un enseignement obligatoire depuis la maternelle, l’enjeu se clarifie : il s’agit de favoriser l’industrie de la procréation, laquelle ne peut s’implanter et s’étendre qu’en dévastant la procréation naturelle, et en modifiant profondément la conscience naturelle des gens en matière d’identité sexuée.
Le bébé-business
Une fois que l’on prend conscience de cette dimension économique, mercantile, prédatrice, visant un marché mondialisé, c’est à dire un nouveau sommet du projet capitaliste de marchandisation totale de l’être humain, tout à la fois réduit en esclavage en tant que producteur, contraint à la consommation sur un marché entièrement captif, et privé de toute liberté d’expression de sa volonté, l’analyse du phénomène du « gender » trouve son cadre bien réel, bien cruel, extrêmement vexant pour ceux qui se croyaient jusqu’à maintenant sujets faisant des « choix » : ce n’est pas une vague idéologie fumeuse ni marginale : c’est une étape clé pour le développement de l’industrie de la procréation.
Le site planetoscope.com suffit pour constater l’essor fabuleux que peut prendre la chose en France et en Europe. Le frère du président Paul Bismuth en personne avait été mentionné dans l’affaire de l’Arche de Zoé, un vaste réseau de vol d’enfants tchadiens pour des « adoptions », voire transmutation en gibier à prostituer ou en stock d’organes sur pied, on ne le saura jamais. Les enquêtes entreprises par des chercheurs africains ont fait tout de suite l’objet de toutes les attentions des pouvoirs « publics » : silence radio. Mais quand même, il en reste la trace sur certains sites [1].
Bref, allez, les jeunes, allez fouiller dans les bilans comptables de toutes les boîtes qui font du baby business, c’est le moment, on a besoin de dossiers étoffés pleins de chiffres et de courbes, tant sur ce qui se fait légalement que plus discrètement. Mais les conclusions, même sans chiffres, on les a déjà : la France fait incontestablement partie des pays de pointe pour l’exploitation d’un secteur de pointe. GPA, PMA, transvasement de gosses de pays pauvres dans des familles riches de pays riches, etc., n’ont qu’un problème à régler : la demande n’augmente pas assez vite à leur goût.
Les eugénistes se frottent les mains
Halte-là, me dira-t-on ! Qu’est-ce que vous racontez ? À l’Onu, à l’Unesco, dans toutes les hautes sphères où on étudie des macro-choses, on se lamente : trop d’humains sur la planète, même Monsanto avec ses scientifiques projets de bouffe entièrement transgénique n’arrivera jamais à les nourrir tous ; la seule solution : réduire la population, mais en douceur, dans le respect des droits de l’homme.
Et les écolos d’en rajouter, dans leur sabir : il n’y a pas que les multinationales qui peuvent être nuisibles et doivent être encadrées, horreur, les affamés chez eux dévastent les réserves naturelles, et ces gouvernements d’incapables, en Afrique, en Amérique latine, qui sont infichus de mettre de l’ordre là-dedans. Là c’est la ligne Soros qui s’exprime : que des fondations sages s’emparent de tous ces territoires, par-dessus la souveraineté des États, car tout ce gâchis dépasse les frontières, la survie de la planète est en jeu.
Bref les eugénistes d’obédience diverse mais bien-pensants poussent des cris d’orfraie, et ils sont inattaquables, car leur combat est indissociable de la lutte pour la santé des peuples, disent-ils. Si leur objectif était vraiment de réduire la population pour le bien de l’humanité, ne serait-il pas logique qu’ils protestent contre le bébé-business ?
Or bien au contraire, on découvre que tous les organes supranationaux, composés d’industriels de la marchandise humaine, des commerciaux qui vont avec, et des prestigieux embrasseurs d’humanité, sont de mèche parce qu’ils ont une idée commune qui ne doit pas atteindre la conscience des peuples, sous aucun prétexte. Il s’agit de TOUT rationaliser, afin de contrôler la reproduction à l’échelle mondiale, et de faire avaler la pilule à ceux qui risqueraient de faire obstacle. L’invention de la pilule, dès le départ, s’inscrit dans le même schéma : limiter le nombre des indésirables, les pauvres du tiers monde, mais en douceur, avec leur consentement, sous la bannière de la libération de la femme.
Les premiers résultats
Une génération plus tard, alors que ce sont les femmes des pays riches qui se sont ruées sur la pilule, nos autorités occultes cachent soigneusement ce qui constitue leur grand espoir, ce que chaque gouvernement interdit que l’on fasse savoir au peuple : au bout de 40 ans de pilule, d’innovations constantes dans le domaine de la contraception, et de libéralisation maximale de l’avortement, la stérilité progresse rapidement ! Les hormones pissées par les dames du monde entier continuent d’agir en douce dans l’alimentation de tous : les hommes s’empressent de devenir femmelettes, et les femmes, espèrent nos ministresses, choisiront bientôt de devenir toutes maçonnes, sauf les ministresses et autres femmes de cabinet, pas folles. On est sur la bonne voie ! La fertilité baisse, et les magnats du bébé business tapotent fébrilement leurs calculettes : bientôt les hétéros n’arriveront plus du tout à se reproduire par la méthode ancestrale.
La déprime des hommes et des femmes, quand ils font les comptes de tous les avortements qu’ils ont favorisés, souhaités, encouragés et exécutés dans la chair de leur chair, finit de les écraser. Pour s’en remettre, ils engraissent les psys et les labos de psychotropes. Pas de danger qu’ils relèvent la tête et entreprennent des révolutions, sourient nos Méphistos au pouvoir ! Si vraiment ils y tiennent, au final, à faire des gosses, insinuent doucement les planificateurs de notre avenir, vers quarante ou cinquante ans, qu’à cela ne tienne, nos usines à bébés sur mesure sont là qui les attendent, parfait, on sait où les orienter, par ici la monnaie.
Jusqu’à l’entrée en scène de Farida Belghoul, tout allait bien dans le meilleur des mondes, celui d’Aldous Huxley, que nous concoctaient dans le plus grand cynisme nos inénarrables élites.
L’année dernière, la bataille contre le mariage gay mobilisait bien au-delà de la droite. Instinctivement, chacun rejetait ce projet qui nous tombait dessus, monstrueux et ridicule, comme disait Thierry Meyssan. Le choc de l’absurdité nous empêchait de comprendre. Cette année, l’offensive officielle sournoise sur le thème du « genre » a d’abord paru une bévue de ministres qui ne savaient pas ce qui se mijotait, et qui ont commencé par nier les faits. Farida Belghoul, Béatrice Bourges et Alain Escada, s’entourant des meilleurs chercheurs, les ont démasqués. Il s’agit bien d’une campagne concertée, au niveau de l’enseignement obligatoire, à partir de l’école primaire, avec un gros investissement dans les labos de recherche du CNRS... L’énormité du mensonge officiel réveille chacun. Voir tous les dossiers, très précis, sur civitas-institut.com.
La bonne vieille logique coloniale
Le capitalisme ne peut prospérer qu’après avoir anéanti les modes de production et de consommation traditionnels. C’est la démarche typiquement coloniale mise en œuvre pour développer la culture de la canne à sucre afin d’alimenter les voitures en éthanol, pour prendre un exemple récent. Premièrement, ravager les cultures vivrières et les échanges normaux dans les sociétés traditionnelles, là où on veut s’implanter. Alimenter quelques guerres entre voisins pour faire fuir tous ceux qui le peuvent est une des méthodes meilleur marché pour ce faire, sans trop se faire remarquer. S’emparer des matières premières, du territoire, des villages désertés après avoir brûlé tout ce qui pouvait résister, rien de plus facile après cela. Et vendre au prix fort les denrées qu’on va produire avec de la main d’œuvre réduite en esclavage par la faim, de préférence importée d’autres régions pour s’assurer de sa docilité, c’est le moindre des profits escomptés. Cela a très bien marché dans les colonies, cela marche encore partout où les États sont à la merci des puissants corrupteurs étrangers et où les armes circulent.
On recule d’épouvante à l’idée que nos magnats, ceux-là mêmes qui nous permettent de vivre dans la surabondance de biens désirables, veulent maintenant étendre leur empire au domaine de la reproduction humaine, car on sait bien que leur appétit sera insatiable. On se rassure en se disant que ce n’est pas possible, qu’on est des citoyens conscients, qu’on est en démocratie. Effectivement, si le but à atteindre est bien toujours le même, l’expansion d’un marché au détriment de la nature, au prix de l’éradication sans état d’âme des traditions et des droits des habitants naturels de chaque pays, dans nos pays dits « développés », les moyens doivent être un peu plus sophistiqués.
Sodome et Gomorrhe, toujours
Sans les lobbys LGBT, la situation serait bloquée. Grâce à eux, à une propagande soft bien étudiée, nos néo-esclavagistes tiennent le relai indispensable. L’habitude de se sentir un devoir de protéger toute minorité souffrante devrait suffire à persuader chacun de soutenir peu ou prou les inventions qui sont soutenues par ces groupuscules. Et la théorie du genre est un produit 100% LGBT, comme l’a établi Mediapart [2]. Les LGBT singent et soutiennent toutes les récriminations des lobbys holocaustiques afin d’apparaître comme les martyrs des masses antisémites autant qu’homophobes. Si la société consent d’elle-même à entrer dans la nasse, nous sommes cuits.
Nos contremaîtres UMPS sont payés par les grosses pointures de la mafia du bébé-business, dont les ambassadeurs sont les groupuscules LGBT. La fonction de ceux-ci consiste à faire exploser les repères traditionnels en matière de filiation. C’est le but avoué de la théorie « queer », c’est le changement de civilisation imprudemment admis par Mme Taubira. Les néo-esclavagistes qui nous gèrent à une échelle complètement supranationale prétendent nous déposséder de notre nature, de notre sexe, de notre idéal en matière d’amour et de famille, de notre progéniture ; que les bébés soient fabriqués par eux, en fonction des lois d’un marché qu’ils créeront et gèreront à leur profit.
L’argumentaire religieux, tant chrétien que bouddhiste, juif, musulman, animiste, agnostique ou dignement athée contre la théorie du genre en tant que satanique métastase de l’orgueil hideux de Sodome et Gomorrhe, révolte contre le projet divin, rencontre l’adhésion de chacun, au niveau de ses angoisses métaphysiques, de sa conscience, de ses intuitions, de ses hontes secrètes, de sa fidélité à ses aïeux, de sa mauvaise conscience pour tous les ratages familiaux vécus, rarement assumés comme fautes personnelles, mais encaissés comme défaites toujours douloureuses.
Mais l’argumentaire religieux ne suffit pas à convaincre, parce que le reconnaître implique de se reconnaître pécheur, ce qui n’est ni facile, ni agréable, ni populaire, ni vendeur. On brandit contre les empêcheurs de baiser en rond la liberté comme bouclier, on invoque la vocation libertaire de la gauche populaire, libertine de l’aristocratie droitière.
On reste marxistes...
Heureusement, Marx et Engels, toute la tradition révolutionnaire de gauche, et le féminisme qu’ils ont encouragé, puis Lénine, avec Rosa Luxembourg, avec Clara Zedkin, accourent à notre aide, avec leur langage clair, leurs raisonnements solides.
Avec la liquidation des partis communistes et l’évolution du monde du travail, la réduction du secteur primaire et secondaire dans le marché du travail, la dévitalisation de l’agriculture et de l’industrie, l’évaporation de la classe ouvrière, le patronat mondial a cru pouvoir proclamer la fin de la lutte des classes, du moins comme moteur de l’histoire dans les pays riches.
Pourtant, notre combat s’inscrit dans l’histoire des luttes de libération des opprimés. C’est bel et bien un patronat mondialiste qui, achetant les politiques, veut nous arracher l’âme, avec une propagande nous réduisant au statut de stupides bêtes de sexe, statut infiniment dégradant, tout en prétendant qu’il s’agit là de progrès, ou encore d’augmentation de notre éventail de plaisirs naturels, le tout faisant l’objet du consensus de toute population civilisée, ou plutôt, comme ils disent « développée », comme une tumeur se développe sans limites.
Nous nous réclamons de la tradition ouvrière, du combat pour notre dignité : non, nous ne sommes pas des esclaves de notre cul ou de leurs sophismes, pour leur plus grand profit ! Et nous nous servons à nouveau de nos outils éprouvés : la grève, pour commencer. La Journée de retrait de l’école est une grève des parents. Comme toute grève, elle peut devenir très dangereuse pour le patronat qu’elle démasque. C’est cette logique qui explique la répression disproportionnée qui se met en place. En Allemagne, il y a des parents qui vont en prison pour avoir refusé l’enseignement déstructurant du « genre », en fait de l’encouragement à la pratique pornographique.
... et féministes
À Cologne, les résistants français, russes et allemands se sont retrouvés, le dimanche 22 mars, à l’ombre de la plus ancienne cathédrale d’Europe, pour lancer une campagne à l’échelle européenne contre la théorie du genre. C’est à Cologne que la philosophe Edith Stein choisissait d’entrer au Carmel en 1920. Avant cela, comme toute femme d’exception, elle s’était battue pour la promotion légitime des femmes. Son cheminement précéda de peu celui d’une Simone Weil ou de la socialiste espagnole Maria Zambrano : toutes trois, et avec elle bien d’autres femmes philosophes, universitaires, courageuses, révoltées et honnêtes, avaient embrassé la défense des humiliés, des pauvres, des prolétaires, et la cause des femmes bafouées ; logiquement elles rejetaient tout despotisme cynique comme celui qu’incarnait à leur époque le nazisme hitlérien. Mais les savants hitlériens comme les savants juifs européens ont été recyclés aux USA dès la fin de la guerre, et maintenant le despotisme cynique s’appelle démocratie occidentale.
Nous nous réclamons des plus anciennes luttes pour les droits des femmes. Comme les femmes combattantes de toutes les époques, nous refusons que les enfants soient arrachés à leurs mères dévorées par la nécessité de gagner leur pain à la sueur de leur front. Comme les premières d’entre elles, nous refusons que les femmes soient traitées en bétail, en vagues couveuses : nous les femmes revendiquons notre facette maternelle vitale, même si elle n’est pas la seule, et notre devoir d’éduquer nous-mêmes nos enfants dans le respect de la maternité et de la paternité. De tout temps, les femmes ont réclamé le droit à l’instruction pour pouvoir éduquer correctement les enfants. C’est toujours de cette responsabilité qu’il s’agit.
Au temps de sainte Thérèse d’Avila, autre femme fondatrice de dignité, de justice et de progrès pour les femmes, puis au temps de Flora Tristan, le respect des femmes passait par la reconnaissance de leurs droits en tant que personnes, et non pas seulement en tant que mammifères. Au XXIe siècle, avec la généralisation de la contraception, il n’y a plus lieu de protéger les femmes contre trop de maternités, dans nos pays ; mais il est temps de les protéger contre les illusions répandues par les lobbys pharmaceutiques et médicaux : non, la contraception et l’avortement ne sont pas des pratiques anodines sans conséquences, leurs effets secondaires sont de graves pathologies individuelles et collectives, alors que la grossesse et l’enfantement ne sont pas des maladies, mais au contraire la plus rayonnante manifestation de la santé d’une femme ! [3]
Et nous refusons la tyrannie d’une infime minorité, l’infâme lobby LGBT prétendant imposer ses sophismes à tout le peuple, et piétiner à son profit l’art de la perpétuation de l’espèce. Nous, féministes, continuons à penser qu’il faut se battre pour empêcher les hommes de céder à des pentes fatales : autrefois, c’était l’alcoolisme qui menaçait les ménages misérables et mettait les familles en danger. Désormais c’est l’irresponsabilité de l’hédonisme sans frein : les femmes comme les hommes, devraient, selon le « progrès », ne pas plus voir plus loin que leur plaisir, comme les hommes, et traiter les gosses comme des bagages qu’on peut laisser à la consigne.
Nous, les féministes qui en avons vu d’autres, et qui avons triomphé de bien d’autres mauvaises volontés, savons voir la puérilité de ces conduites addictives, incontrôlées ; et comme nous savons apprendre aux enfants à maîtriser leurs caprices, nous allons apprendre aux adultes infantilisés à se reprendre en main, en leur montrant quels pouvoirs tyranniques et bien réels abusent de leur vacuité et de leur faiblesse.
Nous, féministes, sommes épouvantées par la trahison des soi-disant écologistes, incapables de se battre pour faire respecter le principe le plus universel de la nature, celui de la complémentarité des sexes, le degré zéro du bio. L’accès au pouvoir politique les a corrompus jusqu’à la moelle, ils ne sont plus capables de voir les menaces qui pèsent sur l’espèce humaine toute entière, si ses mystérieuses, ancestrales, animales parades amoureuses cessent de faire naître les enfants « au petit bonheur », comme des champignons, comme des dons merveilleux de la nature, au profit de fabricants cyniques et froids.
Nous, féministes, sommes solidaires des opprimés du monde entier. Olympe de Gouges se battait pour la libération des esclaves dans les colonies françaises. Nous nous battons pour le droit des peuples à résister à la colonisation forcée des esprits, contre l’intrusion de notre culture pornographique dans leurs univers spirituels propres. Nul ne nie que l’Occident répand chaque fois et partout sa propagande comme première étape de ses guerres de conquête, et la propagande soi-disant éducative du gender (en anglais ça fait plus sérieux) est une arme de destruction spirituelle massive. Le minimum du tiers-mondisme, du sens du respect dû aux les peuples non-européens, consiste à les protéger de nos vices ! Aucun héritier de la militance anti-impérialiste ne peut se voiler la face. C’est la guerre contre les pauvres qui atteint un nouveau degré de sophistication : tuer spirituellement des populations entières, les réduire en esclavage mental au nom de la combinaison des deux principes du monde occidental : la liberté pour le plaisir. Il faut parler de guerre, car la consommation des drogues de synthèse sophistico-rationaliste se veut obligatoire, elle veut s’imposer par l’école, les lois, les ONG, l’ONU...
Avec Farida Belghoul, qui a l’immense mérite de convoquer la conscience des chrétiens et des musulmans ensemble, et tant de gens qui cherchent les mots justes pour dire ce qu’ils savent et qu’on veut nier, nous nous adressons à toutes les consciences de gauche, celle des hommes et des femmes qui savent que l’exploitation des prolétaires par la tyrannie de l’argent continue de peser sur l’avenir de l’humanité, tous ceux qui se savent écrasés par la volonté de profit d’une infime minorité, meurtrière, féroce et férocement occidentale.
L’ennemi, aujourd’hui comme hier, c’est le capital, qui veut vous voler votre force de reproduction physique et spirituelle, qui veut vous voler la maîtrise de vos engendrements et enfantements, et vos droits sur vos enfants, un capital avilissant qui s’avoue comme tel, avec l’ignoble projet de faire passer la pornographie au rang de matière scolaire obligatoire.
Reprenez confiance dans votre conscience, dans votre tradition spirituelle et familiale, dans votre intuition. Ce n’est pas parce qu’on ne trouve pas ses mots qu’on n’a pas de sentiments primordiaux. Il faut leur obéir, c’est notre santé mentale et morale qui est attaquée de toute part. Se sentir appartenir à la gauche, parce qu’on aime par dessus tout la liberté et qu’on a pour moteur la révolte contre l’injustice que les trop puissants imposent aux majorités, aux masses, aux multitudes, c’est sain, c’est le contrepoids nécessaire à la sensibilité de droite qui guide les responsables, les autorités, ceux qui ont du pouvoir, éventuellement légitime, bien entendu. Nos ennemis, ce ne sont pas les gens de droite, indispensables pour faire tourner la machine de la société, mais les usurpateurs du pouvoir souverain du peuple, qu’ils montrent les crocs ou se déguisent en bêlants agneaux. Ils ne nous font pas peur, et ils ne nous attendrissent pas non plus. Nos ennemis, ce sont les corrupteurs d’enfants qui veulent faire d’eux des larves, des larves face aux tentations qu’ils leur servent sur un plateau, à l’école même, apparemment pour rien. Il s’agit en fait de nous endetter à vie, sur plusieurs générations, car plus nous « maîtriserons notre fertilité », comme on dit, plus nous nous rendrons stériles, et eux sauront nous rendre dépendants jusqu’à la mort, de compensations misérables.
Lorsque Farida Belghoul s’est mise à ameuter les parents d’élèves au sujet de la fameuse théorie, les politiques tenants de la chose ont aussitôt battu en retraite, découvrant la nullité théorique de la chose, et le grand danger si le peuple découvrait qu’effectivement, le militantisme pour la chose relève avant tout du contrôle mental des peuples, par les politiciens les plus rusés et les plus rapaces, ceux qui veulent vraiment que leur empire s’étende à la planète entière, et atteigne les tréfonds de l’intimité. Ces aspirants à la domination mondiale travaillent de concert avec ceux qui veulent vendre toujours plus, toujours plus loin, et avec les médiats qui ne vivent que de la publicité pour des nouveautés, pimentées de polémique et de cul.
Eh bien non, la pilule ne passe pas.
Maria Poumier
Revoir l’analyse d’Alain Soral sur la destruction de la famille et de la civilisation (extrait de l’entretien d’octobre 2012) :
Pour découvrir et rejoindre l’action des Journées de retrait de l’école de Farida Belghoul :
jre2014.fr
facebook.com/jre2014
Voir aussi, sur E&R :
La prochaine Journée de retrait de l’école aura lieu le 31 mars 2014
Une nouvelle "usine à bébés" découverte au Nigeria