@ Noëlle
Pour rappel :
la première lettre de Dieudo, dans cette saga — comportant une demande de pardon adressée en particulier aux membres de la communauté juive qu’il aurait froissés —, était adressée « à André Darmon et à Israël Magazine », publiée le 10 janvier 2023 sur le site web dudit magazine (cf. l’article titré « Techouva », publié le 11 janv. sur E&R) ;
sa deuxième lettre du 17 janvier — comportant la réitération de sa demande de pardon pour les offenses qu’il aurait causées à son insu, en particulier aux membres de la communauté juive, ainsi que l’annonce du pardon qu’il adresse à ceux qui l’ont offensé —, était adressée à « [ses] chers compatriotes » (cf. l’article titré « Techouva, suite », publié le 17 janv. sur E&R).
Ce n’est pas toujours facile de pardonner, en particulier à celui qui a commis une offense grave. Il est plus facile de s’illusionner que d’avoir si profondément pardonné qu’il ne reste vraiment plus de trace d’une quelconque haine, ni même de mépris, voire simplement de rancoeur, toutes traces qui, si elles existent sans être conscientisées, peuvent mettre du temps à se manifester.
Pour rappel, demander pardon à un tiers ne correspond pas à la doctrine chrétienne (c’est en particulier l’avis que j’ai lu de la part de nombreux commentateurs sur E&R se présentant comme connaissant la doctrine chrétienne, citations à l’appui), sachant que Jésus incite à pardonner ceux qui nous ont offensé et à demander pardon à Dieu pour les offenses qu’on a soi-même faites à autrui.
Les conséquences d’une demande de pardon peuvent être pénibles. Par exemple, demander pardon à une personne imbue d’elle même — ou, légèrement plus précautionneusement, l’inviter à pardonner, voire simplement lui présenter ses excuses —, en espérant l’apaisement, un accueil favorable de la demande, idéalement un pardon en retour, voire même une éventuelle demande de pardon en retour (ou une invitation à pardonner en retour, ou une présentation d’excuses en retour), peut au contraire susciter mépris et mesquinerie de la part de ladite personne imbue d’elle même (cf. le témoignage personnel d’un certain Anonyme dans son commentaire du 17 janvier, numéroté #3101384, sous l’article titré « Foutu pour foutu », lui-même publié le 13 janv. sur E&R).