Avoir posé le pied dans un nid de vipères.
Quand on commence à parler "loges maçonniques", suggérer collusions des pouvoirs, relations avec la police, entreprise de sécurité, etc, c’est l’indice qu’on a foutu le pied en plein dans ce qui constitue les échelons moyens du pouvoir. À ce niveau il n’y a déjà plus vraiment de séparation des pouvoirs, leur impunité vient aussi le démontrer... C’est donc là-dedans que Vincent et sa camarade ont choisi de se jeter à corps perdu.
Ces messieurs de l’imprimerie auraient en fait certainement préféré avoir à faire à des cambrioleurs, voire à un vrai journaliste du système, plutôt qu’à un Vincent qui déballe tout le procès verbal sur un site à haute fréquentation, puis la semaine suivante dans une émission de radio qu’il dirige.
Les craintes que nourrissaient Vincent sont évidemment à prendre au premier degré.
Il ne s’agit nullement de poudre aux yeux ou d’exagération comme c’était suggéré. Je trouve ici Me Drici léger sur le sujet. Soral donne déjà plus d’éléments.
Le cliché en apparence abracadabrantesque débité par les séquestreurs tombent en plein dans celui qui est décrit par certains hauts gradés de la maçonnerie. Je referme un livre sur la FM (indice : le deuxième d’un livre de couleur, qui cherchera trouvera, je ne préfère pas donner le nom ici mais simplement un indice).
De plus, les "séquestrateurs" ont logiquement appelé la police aussi :
Il est tout à fait normal pour eux d’appeler la police (ils avaient annoncé leur stratégie dès le début, tu restes ici jusqu’à ce que la Police arrive).
Ils connaissaient la police.
Faute lourde pour eux s’ils n’avaient pas appelé la Police, car Vincent aurait risqué d’y aller, et eux de se faire accuser.
Ils ont donc commis quelques impairs, mais pas tant que ce qui est décrit dans l’émission.
Si quelques nids de vipères tombaient, il risquerait d’y avoir un bel effet boule de neige.
Ce serait au final l’exposition de leur filouterie qui les démonteraient avec les armes qu’ils ont eux-même échaffaudé pour bâtir leur pouvoir sur ce Pays.
Conclusion : pour abattre la corruption de réseau qui nous gangrene, ne pas lâcher. Cette attitude prudente, rusée et audacieuse, offensive pacifiquement est idéale. Les foudres, oui, s’abattront sur E&R et sur nous. Mais il y a une Voie possible... Ca peut tomber : si le juridique passe, le mediatique sera obligé de suivre, et enfin le Peuple. Prudence à vous. Mille fois prudence.
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