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L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

Invités : Félix Niesche et Alain Soral

À l’occasion du 95ème numéro de L’Heure la plus sombre, Vincent Lapierre et Xavier de Faits & Documents ont reçu Félix Niesche et Alain Soral pour une émission spéciale consacrée à Mai 68.

 

Écouter l’émission :

 

 

Le texte lu par Félix Niesche en début d’émission

 

Il était une fois une période idyllique que l’on appela les trente glorieuses. Là tout n’était qu’ordre et travail, nation, famille et capital entrepreneurial. Une alliance entre la Droite des valeurs gaulliste et la Gauche du travail communiste, maintenait notre pays dans un heureux compromis : patrons et ouvriers marchaient main dans la main dans l’exception française. Le grand parti de la classe ouvrière d’un bras prolongé d’un manche de pioche indiquait aux ouvriers la route électorale vers l’égalité. Un grand général, si haut que sa tête chenue touchait presque aux étoiles de David offrait l’Algérie française aux assassins du FNL dans un geste vers la réconciliation.

Un jeune juif allemand, ennemi des familles, et ami des petites filles, fut le Juda Iscariote payé trente denier pour enterrer ces illustres Trente. Le 22 mars, hilare, joufflu et reboutonnant sa braguette ouverte par les fillettes, il déclara aux jeunes français du quartier latin qu’eux aussi étaient tous des juifs allemand ! Aussitôt, transportés par cette révélation, les zazous, les yéyés, les jeunes-filles existentialistes, les fils à papa des amphithéâtres, laissant là les flippers, les juke boxes, les œuvres complètes à la langue fourrée de Simone de Beauvoir, décidèrent de refaire une république de Weimar à Paris, et pour commencer de transformer les dortoirs des étudiantes en des lupanars social- démocrates défendus par les nouveaux corps francs, les peaux brunes que l’on ferait pénétrer par dizaines de millions. L’exaltation provoquée par ce programme coloré fut telle que les étudiants mirent à sac la rue Louis Joseph Gay-Lussac et sous les pavés cherchèrent le ressac de la plage. Il n’y trouvèrent que la Grève, mais elle fut si générale, que le vieux général en chu.

Pour contrer ce conte pour gens à valeurs de sabre et de goupillon, ceux du travail, les sociaux anti sociétaux, mettent en avant la grève générale de 10 millions d’ouvriers ; la plus grande grève générale de l’histoire de France et même d’Europe, qui dépasse Mai 1936 par le nombre. Grève que personne n’avait prévu, ni appelé, qui manifestait l’autonomie du prolétariat, avec ses comités d’usines. Ce caractère éminemment prolétaire permet de mettre au second plan l’agitation des étudiants qui jouaient à la révolution bolchévique, comme les antifas d’aujourd’hui jouent à Mai 68. Mai 68 est aussi près de 1917 que nous de Mai 68. Un demi siècle c’est généralement le retard moyen de la conscience par rapport à la réalité.

Marx dit quelque part que tous les grands événements historiques se répètent pour ainsi dire deux fois, la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce. Les « gauchistes » de 68 étaient des révolutionnaires de comédie. Ils l’ont largement prouvé par la suite, lors du retournement des années 80. Là, presque tous ont capitulés. Leur bagage intellectuel fut épousseté comme une vile poussière sur des livres qu’on a jamais ouverts. Les Maos muèrent en néo cons et les détritus trotskards furent ramassé par la benne à ordure mitterrandienne et jeté dans la fosse puante de SOS Racisme. Leur masque révolutionnaire tomba et leur vrai visage bouffi, effondré parut. A l’image du Gros Lard effiloché qui a fait du lard dans la sociale-démocratie, dont Rosa Luxembourg disait déjà en 1920 qu’elle n’était « qu’un cadavre puant ».

Auparavant, ce caractère parodique éclata lors de la révolution rose, classée orange, car elle avait ses époques, du MLF. Les M.L [marxiste-léninistes] mâles se précipitèrent pour porter leur pancarte réclamant le Droit à l’Orgasme, afin qu’elles aient les 2 mains libres pour imiter un méat vaginal. Elles couinaient à fendre l’âme pour réclamer ce que l’état leur offrait bien volontiers pourtant : la Pilule, inventée dès le début des années 1950, commercialisée à partir de 1960, et autorisée en France à partir de 1967 (loi Neuwirth)...

Pour ma modeste part, à l’époque, convaincu de la nécessité d’une révolution prolétarienne, ce thermidor féministe m’a poussé « à déserter » le combat que je croyais politiquement essentiel, à « trahir » le camp de la révolution, parce que décidément je ne pouvais pas, je ne voulais pas être avec « ça », participer un tant soi peu à ça, à cette chose que je voyais poindre, qu’il me faudra bien des années pour savoir nommer, et qui n’est ni la « féminisation », ni l’émancipation des femmes, ni le pouvoir grandissant des femmes... mais ce que je pressentais sans savoir le nommer, la subversion de la raison, une lutte non plus contre le Capital mais contre la Réalité. J’avais horreur de ce que je voyais. Je croyais que la révolution sociale était nécessaire, mais qu’elle devenait impossible, anthropologiquement impossible, à cause de cette race abjecte, le connard barbu et chevelu, qui n’était là que par les phéromones, pour être au cul des gonzesses. Je haïssais tout en bloc ; la Gauche prise comme un bloc, dans lequel je nous voyais nous fondre. J’avais vingt ans. Et je ne laisserai personne dire que le gauchisme des années soixante dix était le plus bel âge de ma vie. [note]

Sur la misère intellectuelle gauchiste tout a été dit. Je ne vais pas perdre mon temps avec l’autopsie d’un cadavre. Mais au moins son apparition coïncidait avec une nouveauté. L’inédit d’une époque ne doit pas être confondu avec son image spectaculaire. Ceux qui aujourd’hui font du gauchisme un pschitt à l’agent orange, fomenté et fermentée par l’oligarchie, feront demain de bons policiers. (C’est d’ailleurs leur vocation et leur phantasme)

Les « événements » de Mai 68 devraient plutôt être nommé un avènement. L’année 68 et suivantes inaugurent le plus grand renversement de paradigme du monde moderne. L’avènement du monde post moderne. Fondamentalement Mai 68 fut un mouvement mondial, total, idéaliste et utopique. Dans son essence il est hippie, donc chrétien, goy. Changer la vie. Ici et maintenant. Un mouvement utopique contient l’utopie sexuelle, le désir Libération sexuelle. La substance même de notre être générique c’est l’Eros. Le premier des rapports de production c’est la reproduction de la vie, le rapport de reproduction, le rapport entre les sexes. Le cœur, le centre, l’essence, de cette révolution utopiste, est là, et nulle part ailleurs. Il est à Woodstock. Le fondement de mai 68 n’est pas l’économie politique mais l’économie libidinale.

Le désir de révolution sexuelle implique le désir d’émancipation de la femme de son hypergamie. Là gît le fondement, la cause finale de son retournement, de son échec obligatoire. Le féminisme étant la haine anti sexuelle, « l’ antisexisme », étymologiquement. L’envie du pénal et de répression sexuelle à l’image du mental des gougnottes levantines névrosées qui l’ont fondé.

Si Mai 68 est le moment de la crise, de la fièvre, on ne peut pas en faire le père du post moderne. Certes il l’est dans un sens chronologique, mais César est aussi le père de Brutus. C’est sur son cadavre, sur le cadavre des illusions de Mai que va s’édifier le nouvel ordre impérialiste. Mais 68 fut si mondial, si nouveau, si total qu’il portait en lui même sa propre négation. Ce n’est pas le vieux monde qui triompha des utopistes, c’est l’utopie qui changea de signe, de sens. L’enjeu était ou bien enterrer le capitalisme putréfié ou bien la putréfaction du monde. Ou bien changer le sens et le but bourgeois de la vie, ou bien changer la vie et le look des bourgeois.

Il est erroné de faire d’un mouvement aussi mondial, aussi imprévisible, une révolution orange. C’est une projection du crétinisme contemporain qui fait suite à une longue période de déconnaissance.

« Il y a plus de choses sur la terre et dans le ciel, Horatio, — qu’il n’en est rêvé dans toute ta philosophie »

La réalité sera toujours plus dense, plus dansante, plus foisonnante, plus étonnante, que toutes les constructions des petits ego. Que tous les systèmes issus du mental. Hormis le situationnisme, aucun ne fut à la hauteur de ce qui naissait. Aucun aujourd’hui n’en rend compte.

Dupés par les bacchanales électrifié du techno fascisme LGBT certains nommèrent libéral libertaire ce monde post moderne répressif, castrateur, policier, ou Tout, ou à peu près, est interdit. Les dandinements convulsifs synchronisés, les Tam Tam africains, les féministes hystériques, la communauté des Lumières Reine de la fête, tout paraît le contraire du fascisme. Ce n’est qu’un fascisme contraire. Un fascisme femelle, juif, homosexuel paraît une ineptie. Pourtant il correspond aux nouveaux impératifs catégoriques de l’Impérialisme décomposé. Il pousse le marché jusque dans le ventre des femmes.

Le féminisme, intégral irrationalisme, qui postule que la réalité n’existe pas, mais seulement des représentations qui sont autant de "stéréotypes" forgés par le Patriracat, convient très bien comme philosophie fondamentale de ce néofascisme de la pourriture. Ce qui n’est pas rationnel, n’est pas réel. La réalité n’est pas forcément l’attribut d’un état de chose existant

Arthur Rimbaud :

« La vraie vie est absente. »

Gottfried Benn ( poète expressionniste allemand, national-socialite) en 1929 :

« Il n’y avait plus de réalité, tout juste sa caricature. »

Jésus a comparé le monde et sa pseudo réalité à un « cadavre ». Il nommait « le Père » le Vivant. Le monde post moderne est post mortem, comme le disait Bernanos son agitation n’est que l’agitation des vers du cadavre.

Félix Niesche

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46 Commentaires

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  • #1985248
    Le 13 juin 2018 à 22:24 par Ornega
    L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

    Quelle fulgurance ! MERCI messieurs.

     

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  • #1985270
    Le 13 juin 2018 à 23:10 par deNNoch
    L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

    Une question technique : comment fait donc Alain Soral pour respirer ?
    Quel souffle !

    Merci pour cette bulle d’oxygène...

     

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  • #1985386
    Le 14 juin 2018 à 08:59 par Tchek
    L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

    Excellente émission.

    Je suis aussi tout a fait d’accord avec Soral quand il parle de la French Theory : il dit exactement ce que j’ai dit à des Américains la semaine dernière, qui incriminait la French Theory (et la France) pour tous les délires constructivistes d’aujourd’hui !
    Idée répandue chez des gens comme Jordan Peterson ou Camille Paglia.

    Comme la dit Soral, c’est l’école Boasienne qui est à incriminer, la French Theory est périphérique à tout ça, et en ayant interagi avec des Américains depuis des années, c’est purement motivé par une véritable francophobie chez les Américains conservateurs.

     

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  • #1985418
    Le 14 juin 2018 à 09:44 par Adran Jorgen
    L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

    Je comprends pourquoi Youtube a réintégré ER. Perdre un tel contenu serait une perte inimaginable et les seuls résidus d’intelligence de Youtube serait des extraits de petits débats issus des médias maintream, ce qui rendrait Youtube désuet pour les férus de lecture, de joutes oratoires élitistes et des assoiffés de culture.

    Cette censure tout à azimut, conditionnerait peu à peu cette plateforme à n’être qu’un simple relai des médias Mainstream.

    Pour ma part, je rêve d’une joute oratoire démonstrative Cousin – Soral amicale peu accessible au commun des mortels (peut-être même totalement inaccessible à mes maigres 108 pts de QI…).
    Afin de montrer aux dissidents assujettis au choc des civilisations orchestré par l’élite mondialiste, que la pensée française la plus fine et aboutie ne peut provenir que d’ER…

     

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    • #1987244
      Le Juin 2018 à 10:14 par jacquedechante
      L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

      Une composante ternaire serait plus appréciable encore, savoir, Cousin-Soral-"Guénon" par exemple. Mais je vous l’accorde, une telle entreprise est impossible.

      D’ailleurs je cherche sans trouver qui serait à même de poursuivre l’ oeuvre de Guénon, qui en était rendu, d’après les sources, à traduire Ibn Arabi en Egypte.

      Là nous aurions un dialogue authentique ("Trois" forme une Eglise, m’a dit un jour un turque errant) élevant clairement le niveau de synthèse propre à chacun des individus en présence vers la Synthèse de Haute Envolée si difficile en recombiner dans les langages agités de la modernité.

      Alors puisque ce dialogue là est rendu à l’impossible, le médiateur Céleste ayant perdu sa spécification propre à la Terre( le démembrement de la Phusis dirait F.Cousin), s’engager comme faire se peut à contempler ( l’action de la connaissance pourrait-on dire) le devenir de l’impossible Dialogue, lui-même excentré des rond-points de la rationalité vulgaire (le Kali Yuga n’est-il pas en fait la temporalité la plus vulgaire de toute ?), dans les empreintes que chacun d’eux nous laisse, et si il est la voie du retrait et de l’étude qui mène à l’action bien comprise de toutes les manifestations, devrait, soyons en sûrs, apporter beaucoup plus que quelconque combat fratricide et bientôt silencieux pour favoriser la reconstruction de la chère passablement meurtrie par toutes les équivoques générées par l’occasion dualiste au sens stricte.

      Dans la Chrétienté, le ternaire Trinité : Saint Esprit, Père, Fils.
      Dans la tradition Extrême-orientale : Père, Mère, Fils.

      Loin de tout dualisme, qui est en fait le propre de la norme légaliste moderne, lorsque l’Orient rejoint l’Occident, au niveau ternaire donc, le dualisme, par peur plus que par colère, rétorque par la violence et ce afin de briser l’Union qui le renvoie à sa propre décomposition temporelle (le travail des loges via les fondamentalistes, les extrémistes, et les tièdes de tout poil, ou de tout genre pour ne pas sombrer dans l’anachronisme).

      Le billard à trois bandes, dont A. Soral ne manque jamais de rappeler l’existence, résulte donc bien, de fait, de notions bien supérieures au simple psychisme cataclysmique contemporain qui, ce dernier, n’aura jamais l’Esprit suffisant - puisqu’il nie l’Essence de l’Esprit en Substance et la Substance de l’Esprit en Essence- pour éviter le retour chronique et éternel du concret.

       
  • #1985497

    Quelqu’un aurait il des ouvrages à conseiller sur cette déconstruction suite à l’école de Frankfort, mais plutôt axé sur la France ? Sorte de penchant à C LASH ?
    Merci d’avance.

     

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    • #1985602

      Axé sur la France et en Français... il y a "Putain de Saint Foucault" de François Bousquet, mais il me semble qu’il se concentre beaucoup plus sur la French Theory, alors que les racines sont plus profondes

       
  • #1985613
    Le 14 juin 2018 à 14:46 par Tony Glandil
    L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

    @A.Soral - F.Niesche



    J’suis vraiment pas l’plus à plaindre , même si j’suis pas un noble
    Ni ignoble ,ni renégat, ni rien d’unique ou d’exemplaire , ni libre comme crésus, ni riche comme l’air
    J’attends pas qu’on m’verse le salaire de la peur ou d’l’espérance
    Aucun chez moi n’a grandi dans une bulle, un écrin, un cocon
    Respect à tous ces parents qui se sacrifient dans un dur labeur , histoire que leurs fils ici aient une existence meilleure que la leur
    J’dédis ces vers aux misérable de France et de Navarre




    - Monsieur Soral, va falloir faire avec nous, puisque il reste que nous et on est d’accord avec vous, on connait pour certains nos défauts, on est triste comme vous, mais faut voir le verre à moitié plein plutôt que vide
    On a pas choisi notre époque, , ni notre environnement, on les subit et pour longtemps , à votre différence, sans aucun mépris
    On a besoin de personnes comme vous (E&R), Escada (Civitas), Frédéric Winkler (SacrTV)
    Il nous faut espérer (« la politique c’est possible mais avec de l’espoir » Maurras)
    Mgr Lefebvre : « j’ai transmis ce que j’ai reçu. »
    A vous de nous transmettre , nous on écoute !
    Merci messieurs

     

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  • #1985727
    Le 14 juin 2018 à 17:31 par hortense
    L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

    "L’Accord secret de Baden-Baden : comment de Gaulle et les Soviétiques ont mis fin à Mai 68" de Henri-Christian Giraud (éd. du Rocher). Merci pour la piqure de rappel Mister Soral.

     

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  • #1985796
    Le 14 juin 2018 à 19:12 par guili guili
    L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

    Alain Soral m’épate à chaque fois. C’est la personne la plus douée que j’aie jamais entendu pour "faire voir" ce qui se joue dans les événements historiques. Même si je n’ai pas les connaissances nécessaires en histoire politique et en histoire des idées pour tout comprendre, à chaque fois j’en apprends un sacré paquet quand même !
    Merci !

     

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  • #1986065
    Le 15 juin 2018 à 07:09 par Bank Kartel
    L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

    Voilà pour l’analyse mais il faudrait une autre émission pour les solutions.

     

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    • #1986507
      Le Juin 2018 à 23:09 par Aymard de Chartres
      L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

      Seuls les esprits supérieurs qui ont atteint un degré élevé de penser ont la capacité intellectuelle de résoudre des problèmes complexes excessivement perturbants tels que ceux que, en confrontation desquels, la société des dominés subie sans être en mesure de se défendre, comme elle le croit, toute résignée qu’elle est, préférant se réfugier dans la commode impuissance

      Penser la complexité nécessite des connaissances sérieuses et transversales jointes à une expérience profonde et traumatique avec une mise en abîme tragique offrant une multitude de perspectives et d’opportunités labyrinthiques dont l’issue imperceptible au plus grand nombre ne peut qu’apparaître qu’aux grands esprits inadaptés à la société dans laquelle ils ne peuvent émerger et faire surface.

      Les solutions existent, mais pour les faire extraire des cerveaux dont j’ai évoqué le cas, encore faut-il les convoquer en les identifiant préalablement.

      Je sais de quoi je parle, puisque...

       
    • #1995843
      Le Juin 2018 à 20:29 par europhobe
      L’Heure la plus sombre n°95 – Émission du 11 juin 2018

      @Aymard De Chartes

      En tout cas, vous, vous ne manquez pas d’arrogance !

      Et je vois venir la contradiction, j’y réponds de suite : non, le génie n’excuse pas l’arrogance, pas plus qu’il l’engendre. Au contraire, il faut une grande humilité pour être réellement intelligent.

       
  • #1990202

    Que ça fait du bien aux neurones

     

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