Les hommes mangent en parlant, les femmes parlent en mangeant.
On connaît tous le Dîner de con, mais connaît-on les Monologues du vagin, qui s’exprime sans serviette ?
En hommage à cet exploit ventriloque, les ministres et ex-ministres Schiappa, Bachelot, El Khomri sont montées sur scène dans une salle de théâtre touffue qui sentait un peu fort, pour faire vagir chacune le sien sans doute, nous ne savons pas comment ça se passe, nous préférons éviter d’y penser.
Certaines personnes gagneraient beaucoup à s’abstenir de toute allusion à certaine partie de leur anatomie. La réserve et la pudeur sont très nécessaires où cesse tout attrait.
La seule imagination de ces boutiques, où nous entrerions volontiers tenues par des mignonnes, mais rapportée à certaines personnes, lève le cœur !
Plus elles sont rebutantes plus elles sont féministes ! Et plus elles sont féministes plus elles évoquent volontiers ce qu’elles ont entre les jambes.
- La Secrétaire d’État fait sentir le féminisme
De Haas qui ose plutôt le clito, n’était pas invitée. La réconciliation féministe, entre vaginales et clitoridiennes, n’est pas encore à l’ordre du jour.
Je n’invente rien. Il y a eût, il y a toujours, un débat féministe, et des plus consacrés, et des plus considérables, objet de thèses, de compilations, de disputations scolastiques, sur la fonction de ces organes. Les Mères fondatrices du féminisme soutenaient mordicus que le vagin n’était pas un organe sexuel. C’est un organe de la phonation. Les mêmes soutiennent que l’anus, chez les messieurs, est un orifice essentiellement sexuel.
Il est bon de porter à la connaissance du gros public ces centres d’intérêt de prédilection, ces obsessions féministes classiques.
Citations
« Les hommes, comme caste dominante, ont littéralement créé un organe sexuel chez les femmes : le vagin. En effet, cet organe, d’un point de vue biologique, est un organe reproducteur. Non pas sexuel. Il n’est pas fait pour la pénétration telle qu’elle est pratiquée par les hommes »
« Les hommes au fil des millénaires multiplient les pratiques à risques sanitaires. Les risques qu’ils noues [SIC] font encourir n’ont rien de naturel, la pénétration comme pratique sexuelle n’a rien de naturel. Donc le plaisir qu’ils tirent de toute cette mascarade coïtale ressemble fort à ce qu’ils font dans tous les autres domaines : domination. »
« En transformant le vagin en organe sexuel, les hommes comme caste ont, dans un même geste de violation, colonisé les femmes et naturalisé cette colonisation. »
« Les hommes sont des violeurs et c’est tout ce qu’ils sont. »
« L’homme est sexuellement facultatif. Si le clitoris détrône le vagin comme centre de la jouissance féminine, les hommes peuvent craindre de cesser d’être sexuellement indispensables. En fait, si l’on considère seulement l’anatomie, c’est tout ce qu’il y a de plus vraisemblable. Les relations saphiques représentent un exemple, reposant sur des données anatomiques, de l’inutilité de l’organe mâle. »
« Un homme sans pénis peut être un excellent amant pour une femme. »
« Quand une femme jouit avec un homme, elle ne fait que collaborer au régime patriarcal, rendant érotique sa propre oppression. »
« Les relations sexuelles entre un homme et une femme ne sont acceptables que lorsque le pénis de l’homme est mou »
« La focalisation sur l’orgasme vaginal et la disqualification de l’orgasme clitoridien, soutenue notamment par les textes psychanalytiques de Freud, relègue ainsi nombre de femmes au rang de femmes “frigides”. La réhabilitation du clitoris entraînerait une relégation des hommes comme “sexuellement facultatifs” et représenterait à ce titre une vraie menace pour l’institution hétérosexuelle. »
(AuteurEs : Anne Koedt, Andrea Dworkin, Marilyn French, Sally Miller Gearhart, Sheila Jeffreys... toutes, grandes penseuses reconnues.)
Vous croyiez peut être que la De Haas avait improvisé son Osez le Clito ? Elle n’a fait qu’ânonner son catéchisme féministe, inflexible, immuable, qui se transmet de mère en fille.
Politique
Le 10 mars, à Montreuil, s’est tenue une réunion publique des « femmes travailleuses » du Parti Ouvrier Indépendant et Démocratique. Pendant 2 heures se sont succédé à la tribune des mères de famille, des aides-soignantes, des assistantes maternelles, des ouvrières, notamment des femmes cheminots. Elles ont prononcé le réquisitoire le plus implacable contre le gouvernement Macron-Philippe-Schiappa.
Destruction de la gynécologie médicale, fermeture des maternités, exploitation redoublée, voilà le sort des femmes !
On regrettera cependant que les intervenantes n’aient pas osé une critique idéologique du féminisme.
Ces trotskistes n’ont pas la vigueur de leurs confrères du WSWS. qui manifestent un premier frémissement antiféministe digne d’être rapporté venant de l’extrême-gauche.
Mais du moins elles ont rappelé cette évidence que les trois grâces qui font causer leur vagin au théâtre ne sont pas seulement des féministes, mais des affairistes, des politicardes, des chiennes de garde du capital financier.
Bachelot ministre de Sarkozy a sinistré l’hôpital public, en imposant la tarification à l’activité.
El Khomri fut l’associée du Valls qui a détruit le Code du travail.
Schiappa est actuellement ministre du gouvernement le plus extrême du capital financier.
Monsieur Schiappa du POID qui organisait le meeting de Montreuil, peut être fier de sa fille, elle a été à l’honneur.
Le féminisme, cette lèpre, a été inoculé par le capital financier américain dans les années 70 pour contrer la radicalisation de la jeunesse vers le mouvement ouvrier et le communisme. Le coup de maître des fondations de milliardaires comme la Fondation Rockefeller fut d’avoir promu ces femmes dégénérées à des places de premier plan par l’institution des Women’s studies qui vont créer de toute pièce des « élites » scolastiques.
Son fondement idéologique est la substitution de la très réelle et quantifiable Exploitation de l’homme par l’homme par le mythe de l’Oppression de la femme par l’homme.
C’est ce qu’on appelle, un peu sottement, en langage asexué, le sociétal qui remplace le social.
Ses mensonges sont les mensonges de l’idéologie dominante. Bénéfice : le féminisme affiché donne une allure d’avant-garde à la réaction impérialiste. Par lui un gouvernement de pure régression sociale, comme le nôtre, se pare de « progressisme ». Comme le gouvernement de la gauche plurielle qui rétablit le travail de nuit des femmes dans les usines, au nom de l’égalité des sexes !
Philosophie
Philosophiquement le féminisme est un irrationalisme absolu, qui correspond à l’idéologie post moderne du capitalisme en décomposition.
Ce n’est pas une théorie de l’aliénation ni une critique de l’idéologie dominante, mais une attaque en règle contre les représentations mentales populaires qui seraient des stéréotypes, c’est-à-dire l’intégration de l’oppression patriarcale.
C’est un immatérialisme définitif. Si la réalité (la détermination sexuelle) existe bien, elle n’est pas significative, seule compte (existe vraiment) sa perception (le genre).
La réalité extérieure, en dehors de sa représentation mentale, n’existe pas vraiment, car elle est complètement dépendante de l’esprit des sujets qui la perçoivent. La réalité perçue n’est que la somme des perspectives soit la Perspective majoritaire. Les points de vue se rejoignent dans une communauté de représentation par l’intégration des stéréotypes dictés par l’oppression patriarcale multiséculaire.
Ici, le « consensus de réalité » ne vient pas de Dieu comme pour Berkeley mais de la Domination Patriarcale.
C’est une erreur profonde de croire que « les gens », que les masses populaires connaissent le féminisme. Ce dernier n’agit sur elles que sous forme du spectacle ou de la coercition politique par les lois et mesures édictées par le code pénal gynécocratique.
Car le féminisme réel est devenu un féminisme d’État.
La critique n’est pas radicale en ceci qu’elle ne s’en prend pas à la théorie de l’Oppression de F par H, mais aux excès de féministes extrémistes. Dans la masse vit un féminisme de sens commun, très lié à la galanterie pour H, et à la sempiternelle plainte geignarde pour F, et issu d’une part de la pensée catholique qui est matriarcale, notre sainte mère l’Église, et d’autre part de la gauche laïque avec la défense des plus faibles = civilisation.
Donc la coercition gynécocratique n’influe pas en profondeur sur la psychologie des masses, sur leur manière de ressentir les rapports H/F, et les hommes ne remettent pas leur « féminisme » spontané, imaginaire, en cause.
Le savoir est aliéné par l’abstraction. Ne pas confondre le concept et l’abstraction.
Ainsi il y a dans le champ culturo-mondain un féminisme abstrait, hypostasié, absolu. Celui qui répond à l’idée incontestable de l’Oppression de F.
Quiconque critique le féminisme n’est qu’un « machiste », un « sexiste », un frustré, un gros-lourd, un mec chelou ! Un oppresseur jaloux de son oppression.
N’a-t-on pas lu et entendu la lie du sexe mâle, sa plus définitive crasse, ses représentants les plus vulgaires, les plus puants, les plus grossiers, les plus putassiers, applaudir la pénalisation des clients des prostitués ? Le mâle féministe se montre bien plus répugnant, cent fois, mille fois plus répugnant, que son pendant femelle. (Dans mon Enfer de Don Juan le personnage le plus grotesque n’est pas Elvire, mais le Commandeur.)
Pourtant cette fable stupide et irrationnelle de « l’immémoriale oppression de F » contredit à toutes les données historiques et anthropologiques. Elle est la fausseté même. Faut-il, pour y ajouter foi, avoir perdu toute raison et toute notion, méconnaître les lois de la vie, de l’anthropologie, de l’histoire, et même de la physique.
Car toute action reçoit obligatoirement une réaction opposée, au moins égale à la force employée.
L’absence d’une opposition construite, d’un barrage puissant au torrent des eaux féministes prouve l’inanité de son principe.
Aucun pouvoir, jamais, ne s’est laissé abattre pacifiquement, paisiblement. Les privilégiés ne se sont jamais laissé déposséder sans réagir. Et la violence de leur réaction fut proportionnelle à ce qu’ils allaient perdre. Ni les esclavagistes, ni les féodaux, ni les capitalistes… Jamais.
« À plus forte raison les détenteurs d’un privilège aussi viscéral, aussi sexuel, aussi inscrit dans la chair du monde, et aussi vieux que la Nuit ! » L’Enfer de Don Juan.
On aurait donc dû trouver les hommes, les privilégiés du « patriarcat » en face du féminisme, coalisés, farouches.
Ce fut le contraire qui se produit.
Scolie
L’Enfer de Don Juan : Ce livre devrait être la Bible MGTOW. Avant la naissance de ce mouvement je l’avais intuitivement pressenti, puisque mon Don Juan, le séducteur irréductible qui préfère l’ascétisme à la soumission féministe est le père spirituel de tous les MGTOW.
Le dégoût explicite des femmes est le dégoût des femmes existantes. Façonnées par le libéralisme et le féminisme. C’est effectivement une horreur. La plasticité est la marque d’homo sapiens. L’Histoire produit des « humanités » singulières.
MGTOW est un mouvement de virilité spirituelle, la vraie réponse au féminisme.
La gynécocratie est le plus ultime asservissement de l’homme qui prélude à tous les autres, et la déchéance de la femme, la Matière, mater, enfin délivrée de la Forme.
La virilité spirituelle est la Forme, le principe, la pierre angulaire, la substance (au sens métaphysique).
Elle ouvre nécessairement sur des qualités intrinsèques, mais même l’absence de certaines de ces qualités ne prouve pas son absence. Par exemple Don Juan, libertin, athée, égotique, antipathique au plus haut point, qui rebute naturellement la plupart des autres hommes, est un représentant authentique de la virilité spirituelle.
Elle est la qualité première, héroïque, au sens de manière d’être, indépendamment de toute qualité morale. « Au sens éminent, non naturaliste » dit Evola. Il importe de démarquer ce concept de toute connotation de valeur sentimentale, psychologique ou morale.
Au fond le féminisme n’est pas une « idéologie », comme le néo-libéralisme, le gauchisme, le salafisme, le nationalisme, ou toute autre chose plus ou moins relevée.
La Gynécocratie, est un État, l’étape ultime de la Décomposition, le règne de Kaali, déesse du Sexe et de la Confusion. Par sexe, il ne faut pas entendre la libération sexuelle, l’exubérance de la libido, du « jouir sans entrave » des utopistes de Mai 68. Le libertinage. Mais une pandémie cérébrale. Une intoxication psychique par l’obsession de la femme et de son sexe.
Si F fait parler son vagin, H ne parle plus que de « chatte ». « Et ces deux imbéciles sont persuadés qu’ils pensent de concert. – Le gouffre infranchissable, qui fait l’incommunicabilité, reste infranchi. » Charles Baudelaire.