Si la phrase de Nadine Morano a tant de succès politico-médiatique, c’est parce qu’elle pose une fausse question, et ce faisant, masque la vraie. Elle dit que pour qu’un pays conserve une "cohésion nationale", il lui faut garder une certaine homogénéité génétique et culturelle. Mais qui aujourd’hui souhaite une "cohésion nationale" ?
Alors que tous les partis "de gouvernement", y compris le sien, s’acharnent à accroître la pluralité ethnique et surtout culturelle. Les mondialistes de tous bords, de l’extrême gauche à l’extrême-droite en passant bien sûr par les 2 partis qui alternent au gouvernement, souhaitent ardemment et mettent toute leur énergie à transformer le pays en tour de Babel, les gauchistes main dans la main avec le patronat.
Cette évolution était à prévoir dès les expéditions des premiers navigateurs, puis avec la colonisation de pays entiers, et enfin avec l’immigration de masse, scrupuleusement organisée depuis les années 1970. Aujourd’hui, il est trop tard pour faire marche arrière ! Et à comparer les taux de fécondité, l’ancienne "majorité culturelle" sera minoritaire d’ici le milieu du siècle.
La question n’est donc plus du tout de savoir si pour survivre en paix, un pays a besoin d’homogénéité ethnico-culturelle, facteur de cohésion. Elle est de savoir qui s’en sortira (et même prendra le pouvoir) dans un pays devenu (par la volonté de ses élites) une Tour de Babel multi-ethnique et multi-culturelle, donc en permanence au bord de la guerre civile.
Et la réponse est claire : ceux qui gagneront seront ceux qui auront su conserver une homogénéité ethnique grâce à l’endogamie (mariage entre soi) et une homogénéité culturelle grâce à une culture communautaire forte. Qui au sein d’un pays babelisé et fragmenté, auront organisé un "communautarisme choisi", sans se mélanger au reste de la population, tout en prenant le contrôle de ses principaux flux (commerce, banque et médias). Bref, le "peuple du ghetto" (autrefois matérialisé par des murs, aujourd’hui virtuel, dans les esprits, donc encore plus puissant).
C’est la question que Mme Morano ne posera jamais, parce qu’elle croit que la France est un pays "judéo-chrétien". Alors que le général avait dit : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
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