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Vers la suppression du mot "race" ?

Une proposition de campagne de François Hollande

En affirmant que la France est « un pays de race blanche », Nadine Morano a relancé le débat sur ce terme qui figure dans la législation française et dont certains parlementaires réclament qu’il soit retiré. « Une mauvaise idée », selon le constitutionnaliste Didier Maus.

« Il n’y a pas de place dans la République pour la race. Et c’est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot “race” de notre Constitution »*, avait déclaré en mars 2012 François Hollande, lors d’un meeting consacré à l’Outre-mer à Paris. Cette promesse de campagne du candidat socialiste est jusque-là restée lettre morte. Toutefois, elle pourrait bien être relancée après les propos polémiques de Nadine Morano, eurodéputée Les Républicains, qui a répété encore ce jeudi à Moscou que la France est un « pays de race blanche ».

Les députés et sénateurs Front de gauche réclament que le gouvernement inscrive à l’ordre du jour du Sénat une proposition de loi sur la suppression du mot « race » dans plusieurs textes de loi : code pénal, code de procédure pénale et loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Ce texte avait été adopté en première lecture par l’Assemblée le 16 mai 2013. A l’époque, la majorité socialiste s’était ralliée à cette proposition de loi, co-écrite par les députés Front de gauche et les députés martiniquais, réunionnais et guyanais, soulignant qu’il s’agissait d’« une première étape ».

Depuis, le texte est tombée aux oubliettes, ce que déplorent les parlementaires Front de gauche. « L’adoption par le Sénat dans les meilleurs délais d’un tel texte serait la meilleure réponse aux propos odieux de Mme Nadine Morano sur “la France, pays de la race blanche” » estiment les sénateurs du groupe Communiste républicain et citoyen (CRC).

 

« Ce serait paradoxal de l’enlever »

Didier Maus, ancien conseiller d’État et président émérite pour l’Association internationale de droit constitutionnel explique au Figaro pourquoi, selon lui, « ce n’est pas une bonne idée ». « Ce terme a été introduit dans la Constitution en 1946, après le nazisme, pour indiquer que toute race était égale, pour mettre fin aux discriminations et rejeter les théories racistes. Ce terme figure dans la Constitution au nom de la lutte contre le racisme, insiste-t-il. Ce serait très paradoxal de l’enlever aujourd’hui. »

Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr

Découvrez qui est à la fois raciste et antiraciste, en lisant sur E&R :

 






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74 Commentaires

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  • #1282638
    Le 2 octobre 2015 à 20:43 par Matthew Monroe
    Vers la suppression du mot "race" ?

    C’est fou quand même d’avoir autant de difficultés à parler de la nature des éléments sans faux-semblants et sans se faire pointer directement... Lorsqu’un cerveau épouse la cohérence de sa race, donc l’origine de son enracinement, autrement dit sa fonction (à développer), il se met alors à penser juste sans se faire polluer par la folie d’un conditionnement, dont l’objectif principal est de faire perdre tous repères liés à sa propre réalité (force de nature=Esprit)... Pollué en permanence par ses manques, le sujet est ainsi d’autant plus manipulable et se perd alors dans son rapport à l’Espace mais aussi au Temps...

    Tout ce qui touche à l’authenticité de la nature est détourné par un pouvoir obscur qui défie en permanence les Lois du Divin. Et on se demande bien pourquoi... Alors, malheureusement, les différentes familles humaines ayant été dressées par ce pouvoir obscur, ne peuvent s’empêcher à leur tour de maltraiter la Terre, si belle et si accueillante qui encaisse, encaisse sévère les coups tordus de cette espèce humaine qui ignore le fondement même de ses origines, de son horizon et qui ne peut s’empêcher d’offenser en permanence le Divin...

     

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  • #1282665
    Le 2 octobre 2015 à 21:08 par Guillaume
    Vers la suppression du mot "race" ?

    Qu’il dégage aussi les mots licenciement et restructuration, on flippera moins pour notre avenir.

     

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  • #1282676
    Le 2 octobre 2015 à 21:20 par noel
    Vers la suppression du mot "race" ?

    En réalité, elle relance le débat sur ce terme de « race » afin de provoquer la gauche et lui faire adopter rapidement le texte en vue de sa suppression.

    Comme d’hab. tout se passe entr’eux, faisant fi du Peuple qu’ils ne représentent plus du tout, mais vraiment plus : aux ordres qu’ils sont !

    Donc, si suppression du terme « race » de tous les textes et principalement de la Constitution, il faudra donc supprimer aussi les lois antiracistes puisque plus de races, donc plus de racisme ?

    Et puis « race » fait référence à racines ! Donc forcément à identité ?

    Qui suis-je ? « Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens » ? (proverbe africain). On pourra pas se dire black ? Asiat ? et puis attention aux expressions, du style : « ça manque de blankos, ici »

    Les « parle ment taire  » semblent mettre les bouchées double car ils savent que le tsunami de clandestins qu’ils ont provoqué va engendrer de vives réactions dans la population indigène !

    Un jeune arbre mal enraciné est fragile voire dégénère sorti de terre. La croissance est intérieure avant de se manifester extérieurement : c’est une loi biologique !

    Une plante ne commence-t-elle pas par croître en ses racines sous terre ? Le foetus ne croît-il dans l’obscurité du ventre maternel ?

    Donc racines bien sûr ! Le terme « race » est au contraire approprié ! C’est parce que précisément je suis enraciné singulièrement, différent en connaissances de mon Histoire que je peux apprécier, comparer avec d’autres cultures.

    Nous assistons à un génocide culturel au travers de l’idéologie mercantile et comme nous le rappelle Francis Cousin du spectacle de la marchandise.

     

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  • #1282698
    Le 2 octobre 2015 à 21:45 par listener
    Vers la suppression du mot "race" ?

    Et quand on se retrouve accusé de racisme devant un tribunal composé entièrement de personnes noires ? Qu’est-ce qu’on fait ? On récuse ? Mais c’est du racisme !

    Les métis sont-ils des êtres humains supérieurs et les races pures des inférieurs ? Mais à quoi ?

    Tout plein de drôles de petites questions qui foisonnent comme cela autour de la question des "races". Quand on déraille et qu’on veut interdire, on déraille vraiment et on interdit tout.

     

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  • #1282744
    Le 2 octobre 2015 à 22:41 par ProtégeonslaPalestine
    Vers la suppression du mot "race" ?

    ATTENTION danger : supprimer le mot race veut dire qu’il sera pénalement impossible de réprimer le racisme. En effet, on ne condamne pas ce qui n’existe pas.

    Proscrire le mot "race" reviendrait à entériner la dissolution du fonds de commerce de la LICRA, donc à dire SORAL A RAISON.

     

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    • #1283160
      Le Octobre 2015 à 13:40 par Guillaume
      Vers la suppression du mot "race" ?

      Mais dans tous les cas Soral A raison ;-)

       
    • #1284245
      Le Octobre 2015 à 23:45 par karimbaud
      Vers la suppression du mot "race" ?

      @ProtégeonslaPalestine.............attention, pas forcément...l’ antisémitisme règnera seul !...souvenez-vous de ce journaleux qui disait que l’antisémitisme c’éait autre chose de plus grave que le racisme !...çà mange pas de pain, on supprime la race, mais les problèmes des goys demeurent !...malin, non ?!

       
  • #1283006
    Le 3 octobre 2015 à 11:06 par listener
    Vers la suppression du mot "race" ?

    A l’occasion de cette idiotie comique, on doit faire un constat. Celui du désastre, de l’écroulement du système constitutionnel français. Mais il ne faut pas prendre la question posée comme on le fait généralement.

    En effet, les protestataires développent un discours de citoyens traditionnels et honnêtes, effarés, qui voient encore augmenter "les radars à discours" et les taxes sur les propos dissidents. Tout ce qu’ils disent sur ce site est exact, désespérément exact. Justement ! Mais cela "n’imprime pas". Le câble est coupé. Pourquoi ?

    Parce qu’il ne faut pas poser la question en juristes qui argumentent mais en politiques qui pointent du doigt des hommes précis. Il ne faut pas dire : comment allons nous échapper aux amendes ? Mais QUI a donc le pouvoir de nous en infliger ? QUI ? QUI a le pouvoir "d’interdire le mot race" ? C’est alors qu’apparaît le désastre.

    Les trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire sont livrée à l’incertitude, au chaos, à l’errance, à la bêtise et à la soumission..

    Le législatif est soumis en interne à une Cour non élue, le conseil constitutionnel et à une Cour de justice externe non élue non plus et étrangère (la Cour Européenne des Droits de l’homme) institutions qui quoiqu’elles s’en défendent, interviennent fortement dans le normatif français. La loi avait autrefois la suprématie ! Premier désastre.

    Le judiciaire (les juges qui s’occupent des affaires particulières) sont dans état cataleptique bien qu’on leur ait accordé un pouvoir constitutionnel à l’américaine ("gardiens des libertés" !). Ils sont terrorisés par le rôle qu’on leur fait jouer qui déborde sur l’exécutif et le législatif et donc, ils entendent des voix. Eux aussi sont rectifiés par les pouvoirs externes (normes européennes et traités internationaux de toutes sortes). Second désastre.

    L’exécutif, n’en parlons pas ! C’est un effondrement tel qu’on en rit presque si ce n’était aussi grave. Son caporalisme d’adjudant flick est total sur les français. Il est rendu nécessaire par l’effondrement des autres pouvoirs. Il reste tout seul à sonner des clairons dans une cour de caserne vide à toute occasion et rivalise de soumission et de conformisme. Troisième désastre.

    Résultat : ce sont les normes des traités qui gèrent par le haut la société française et par le bas, on en est revenu au droit coutumier d’ancien régime ("on dit" : les races n’existent pas.)

    Plus rien ne marche. Faire de la politique, répondre à la question : QUI ?

     

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  • #1283275
    Le 3 octobre 2015 à 15:55 par listener
    Vers la suppression du mot "race" ?

    C’est curieux que les courses de chevaux ("races" en anglais) ne soient pas interdites par les académiciens du "bien penser". C’est un endroit ou le racisme est véritablement frénétique et décomplexé. Les parieurs y scrutent les généalogies des bêtes ! Leurs ascendances, leurs mollets, la courbe de leurs croupes ! (les féministes sont étrangement silencieuses). A la tribune des invités humains, on n’y croise d’ailleurs que des êtres analogues sélectionnés à mort (les mâles aristocrates en chapeaux hauts-de-forme et en gants gris-perle, des femelles évaporées aussi en chapeaux bizarres)

    Supprimez donc les courses de chevaux, petits cons d’antiracistes, et le "popu" PMU qui va avec ! Ayez donc de la logique, connards ! Bourgois ! Pharisiens !

     

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  • #1283446
    Le 3 octobre 2015 à 19:55 par Maël
    Vers la suppression du mot "race" ?

    Drôle drôle... Quelle valeur juridique auront les lois mémorielle ainsi que les lois communautaires lorsque le terme de "race" sera retiré de la législation française. Il risque d’y avoir un pic de chômage et un gros retour d’argent dans les conseils généraux si on arrête tout ce qui tourne autour de ça dans la législation. Ce serait assez drôle. Je me demande si on ne pourrait pas ensuite attaquer certaines associations pour leur caractère anticonsitutionnel, réactionnaire, voire fasciste, on peut rêver. Ah, ce retour de bâton serait tout simplement magistral.
    Sauf évidemment si, comme de bien entendu, on laissait une faille juridique exploitable. Ah, les salauds !

    Arrêtez de regarder Funès ou Kev Adams, Bourvil et Jamel Debbouze ou encore Bedos et Fils, allumez Public Sénat.

     

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  • #1283879
    Le 4 octobre 2015 à 13:04 par H.M.
    Vers la suppression du mot "race" ?

    "de race blanche" ? Elle aurait dû ajouter "et hétérosexuel" pour faire bonne mesure...
    Bah oui...

     

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  • #1287772
    Le 9 octobre 2015 à 06:03 par francois88088
    Vers la suppression du mot "race" ?

    « Race blanche » est un terme très péjoratif dans le sens où il ne reprend que la couleur de la peau pour qualifier les origines des personnes…
    Tous les blancs ne sont pas les mêmes morphologiquement, religieusement et culturellement, non-plus…
    On ne peut pas redire, dans le contexte d’aujourd’hui, ce que les gens disaient juste après guerre, c’est un non-sens… Sorti du contexte d’après guerre ou il est évident que la mixité en France n’était pas la même qu’aujourd’hui, c’est choquant, oui.
    On utilise tout le temps "d’origine" il me semble, suivi du pays et de la religion de la personne, qui est plus précis que « race » et évite les malentendus.
    Enfin, tout ce foin pour rien, on voit bien que les gens en au-lieu se fichent d’utiliser leur cerveau pour comprendre ce que les gens veulent dire, mais sautent juste sur une occasion de détruire ces derniers…

     

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